Politique française, avril 2024

 Cette habituation à faire SANS. Qui ne semblait concerner que les régimes alimentaires ; sans sucre, sans gras, sans gluten, sans lactose, sans viande… Tel un concept, à choisir de manger sans quelque chose, qui signifierait un manger sain. Ce glissement qui finit par faire accepter une alimentation de plus en plus industrielle, avec des assemblages compliqués de nouvelles chimies, non sans exclure plus de marges pour l’industrie agro-alimentaire. Des prêts à manger de plus en plus éloignés du produit récolté, qui tend à répondre aux fantasmes de ceux qui se verraient avec des gélules et du déshydraté en lieu et place d’un fruit juteux, de légumes croquants et d’une huile parfumée.

Ces SANS qui font oublier le fondamental. Au prétexte de, plus rapide, plus pratique, plus facile. Qu’avec en revanche, ce pourrait être risqué, que ce serait la cause de divers symptômes potentiellement graves. Il s’agit de faire attention de plus en plus. Faire bombance ne serait plus de notre époque. Un amenuisement des quantités s’est banalisé. Une norme qui a largement dépassé ces préparations alimentaires SANS.

Le SANS plastique, puis le SANS CO2 qui est matraqué comme l’objectif ultime pour sauver la planète, parmi ces autres « sans » ; du faire sans, vivre sans, être sans. De plus en plus, et dans des domaines de plus en plus divers. Notamment dans le médical. Un SANS certains médicaments, désormais en rupture de stock dans les pharmacies. Ce n’est plus ce moins quelque chose qu’il faudrait atteindre, cette sobriété volontaire, mais bien la réalité d’aujourd’hui.

En France, il n’y a plus assez de médicaments pour soigner les Français. Désormais, il est devenu « normal » qu’une ordonnance de médecin ne puisse être entièrement être délivrée. Non qu’il s’agisse de commander le produit manquant, mais qu’on ne peut en avoir. Incroyable en France ? Et pourtant. Ce qui risque même de s’inverser, qui fera que trouver un médicament deviendra exceptionnel. Et la vente de Biogaran(*1), le leader français des médicaments génériques, ne va faire qu’accentuer ces ruptures de stock.

Et cela quand encore les Français ont leur médecin généraliste, dit médecin-traitant ; du moins un disponible à consulter en urgence. C’est devenu une rareté. Que l’on croyait réservé à ces lieux retirés, à certains endroits peu accessibles et souvent peu peuplés en France. Absolument pas. Je vous parle de Paris même ! Il devient impossible de consulter un médecin généraliste à Paris. Ceux partis en retraite ne sont pas remplacés. Si vous demandez à votre pharmacien, il n’a personne à vous indiquer. En France, même dans la capitale, les Français doivent faire SANS médecins généralistes en 2024.

La médecine libérale, du médecin de campagne au médecin de famille, a été coulée avec la « crise Covid ». Définitivement ? Délibérément ? Cela fait-il parti du processus annoncé par Emmanuel Macron ? Rappelons ces déclarations en avril 2023(*2) : « (…) On est dans une période où on refonde, on est train de réinventer un modèle. C’est plus dur de le réinventer quand tout d’un coup tout n’a pas été détruit. » Ce qui était déjà annoncé en septembre 2022 par FO, évoquant la poursuite de la destruction par Macron.(*3)

Ce serait toute la médecine, celle classique mais aussi alternative, qu’elle soit généraliste ou spécialisée, qui serait concernée. Les Français doivent se soigner sans médicaments et sans médecins. Lors de la grippe H1N1 en 2009, les médecins avaient soigné et rassuré les Français. La campagne de vaccination et de masque n’avait pas engendré de résultats. Lors du Covid les médecins généralistes ont été du coup contrôlés dans leurs prescriptions médicales, voire certains sanctionnés ; une première qui a engendré cette étonnante situation que soigner un patient n’était plus considéré du ressort du médecin. Lors de la prochaine pandémie, il n’y aura plus de prescriptions en cabinet médical devenu inexistant, remplacé certainement par du « en ligne », avec cette « médecine universelle », identique pour tous ?

Dès lors qu’il n’y a plus de médecins généralistes, les Français devront faire sans, et se soigner sans. Aujourd’hui, certainement qu’entre aller à la pharmacie et le bouche à oreilles, ainsi que le souvenir d’anciennes ordonnances, permettent un recours. Mais jusqu’à quand ? Bientôt la contrebande ? Quand l’on sait que, contrairement aux pays comme les États-Unis sans système de santé où l’on a recours à l’achat sur internet qui causent de nombreuses victimes des contrefaçons, la France avec son système était à l’abri jusque lors. N’est-ce pas ce qui nous attend ?

Que devient un pays qui ne soigne plus sa population ? Un pays peut-il prospérer sans médecine ? Que faire lors que l’on tombe malade ? Va-t-on décéder de maladies hier bénignes ? Qu’en comprendre quand le savoir, la science, la technique, l’argent, correctement agencés, permettent des prouesses médicales, qu’il s’agisse du bobo de l’enfant aux opérations sur le cerveau ?

La France fait-elle face à une disette de médicaments ? À une disette de soins ? Bientôt la disette, que connaissaient nos lointains ancêtres, ou plus proche de nous les pays du Tiers monde, nous guette ? Non, pas en France, non ce n’est pas possible nous la ex-5ième puissance mondiale, désormais 7ième puissance mondiale, non cela ne se peut pas. Comment aurions-nous pu imaginer il y a quelques années encore, qu’il soit impossible de trouver un médecin à Paris. Cet impossible est pourtant devenu la réalité, au point que les règles concernant le remboursement complet uniquement qu’avec un médecin traitant n’a plus cours, ainsi que nous le précise le site ameli.fr.Capture d’écran 2024-04-20 à 21.13.11

Des médicaments à l’alimentation, le faire-sans et le vivre-sans ont perdu leur caractère dystopique pour se banaliser dans la vie des Français. Comme si le pays n’avait pas de direction, pas de gouvernement, pas de pouvoirs publics, qui agissent pour assurer la protection des Français. Que la cause de ces « sans » s’expliquerait par cette absence-là ?

Que fait le président en place ? Pourquoi ces photos de Macron qui boxe, notamment cette dernière enCapture d’écran 2024-04-20 à 20.45.09 noir & blanc où lui ont été adjointes des prothèses de biceps, réelles ou retouchées, d’une taille tellement discordantes avec son physique habituel. Qui pose question sur cette gonflette ? Puis sur ce qu’il est en train de mettre KO ? S’il consacre tout son temps à faire de la boxe à en oublier sa fonction de chef de l’État ?

Qui expliquerait que ce « sans » existant, et ce « sans » en devenir, voire d’autres « sans » imposés pour notre bien/pour notre sécurité/pour sauver la planète, seraient concomitants à un sans-politique ? Car la responsabilité du pouvoir n’est-elle pas la gestion économique dans le sens de la Croissance, de la Puissance. Dès lors quand le pays s’appauvrit, que les disettes en tout genre s’installent, que chacun devient potentiellement concerné par la perte de son travail, de son logement, de ses revenus, c’est que le pays n’est plus gouverné pour le meilleur. Qu’il n’y a plus d’argent pour les Français qui flirtent dangereusement avec l’absence de ressources.

Pourtant les Français ne devraient-ils pas s’enorgueillir d’être le pays où vont se dérouler les JO ? N’est-ce pas l’expression même de l’opulence d’un pays à pouvoir accueillir ces très onéreuses festivités ? Rien que pour rendre la Seine baignable, le montant se monte déjà à 1,4 milliards d’Euros. Une toute petite partie du budget que nous coûte cet évènement dit sportif.(*4)

Capture d’écran 2024-04-20 à 21.00.38Par contre la Tour Eiffel en train de se fissurer, elle attendra. Bientôt un Paris sans Tour Eiffel, après un Paris sans Parisiens, entre ceux chassés, et les autres qui déguerpissent ne voulant subir encore ces fichages QRCodés, comme au temps du Covid, pour juste avoir la possibilité de rentrer chez soi.

Mais qui va payer ? Comment va-t-on payer ? Est-ce l’une des raisons pour lesquels les sans-emplois vont subir le durcissement des conditions  pour obtenir quelques subsides ? Qu’aussi les prix augmentent encore ? Que les banques ne prêtent plus ? Que l’immobilier s’écroule ?

Sont-ce en fait les Français ce sac de frappe sur lequel cogne Macron ? Macron qui se prendrait pourCapture d’écran 2024-04-20 à 20.49.30 Rocco ? Non Alain Delon magnifique incarnant ce boxeur dans le film de Visconti de 1961, intitulé « Rocco et ses frères », mais l’autre, à savoir Rocco Ziffredi, acteur pornographique très porté sur l’Anal – ce qu’indique sa filmographie sur Wikipédia –  faisant certainement la paire avec le ministre de l’économie français Bruno Le Maire avec sa littérature évoquant l’anus dilaté… Qui par extension symboliserait la place donnée aux Français dans la tête de ceux qui décident des Finances actuelles ?

Les Français peuvent-ils continuer à supporter ce mode de gestion du pays ?(*5) D’atteindre un trou de 20 milliards, que même l’humour ne peut faire passer(*6) ! Quand à l’inverse ils devraient pouvoir demander des comptes à Macron sur ces dépenses, ces faillites, ces délocalisations, qui ne font qu’augmenter la désindustrialisation, le chômage de masse, la grande précarité. Pour être dédommagés ? Ou vivrons-nous cette perte sèche sans que les responsables en répondent ?

Que penser de cette réponse donnée par Gabriel Attal qui propose pour soulager le médical une taxe dénommée taxe-lapin(*7) ! Parce que les Français, non content de réussir à trouver un médecin – un exploit ! – se permettrait aussi de ne pas venir au rendez-vous !? Ainsi est perçu le problème par ce dit premier ministre. Avec une appellation qui frise la diffamation envers les Français dont les conditions de vie quotidienne sont de plus en plus mauvaises. Inconscience ou sadisme de ce ministre ?

Qu’il est loin le temps de : « En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées » de 1974, lors du choc pétrolier. Certes nous étions déjà dans une forme de propagande d’État. Mais regardons ce clip(*8), qui nous disait la grandeur de la France de l’époque :

« En France, on a toute sorte de chose, on a la meilleure cuisine du monde, une industrie puissance, la pétanque (!), une histoire glorieuse, on a aussi une situation géographique privilégiée, la Tour Eiffel, et la pêche à la ligne (!). Oui en France on a tout ça ; bien plus encore. Pourtant une chose nous manque, une chose essentielle, le pétrole.(…) ». Et l’acteur de conclure souriant : « En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées. »

Certainement qu’il nous reste la pétanque, peut-être la pêche à la ligne. Le reste a été dévalorisé, même saccagé, nous obligeant à faire sans. A-t-on encore des idées ? Des idées pour soigner la France et les Français ? Une véritable médecine, une vraie politique. Quand la situation économique et politique actuelle exige la fin des imposteurs en tout domaine pour espérer que la France puisse guérir.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 20/04/2024)

(*1)https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-grand-temoin/vente-de-biogaran-nous-risquons-d-etre-balayes-de-la-production-pharmaceutique-si-nous-ne-nous-reveillons-pas-previent-un-economiste-de-la-sante_6453515.html

(*2)https://twitter.com/BanounHelene/status/1651542806614233088

(*3)https://www.force-ouvriere.fr/macron-continue-a-detruire-l-hopital-public-et-les-structures-sociales-et

(*4)https://x.com/matthias75015/status/1779298536544178656?s=42.

(*5)https://www.20minutes.fr/economie/4082234-20240320-finances-publiques-macron-convie-diner-chefs-majorite-parler-comptes-france

(*6)https://youtu.be/PIpU3wBHvBI?si=g3pi-UpM5HsS9OVW

(*7)https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/06/gabriel-attal-propose-une-sanction-de-5-euros-contre-les-patients-qui-n-honorent-pas-leurs-rendez-vous_6226381_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default

(*8)https://youtu.be/Pk0zFCa-oZE?si=QAf6ff-R_I-cS_-O

Politique française, mars 2024

Mars, ce mois qui annonce la guerre ; du nom de son dieu romain. Ce mot « guerre » que semble si bien affectionner Macron. Du « nous sommes en guerre » pour valider un confinement en France en mars 2020, à aujourd’hui, avec cette déclaration d’un soutien « sans limite » à l’Ukraine. Une excitationCapture d’écran 2024-03-15 à 15.40.54 guerrière que semble ne pas partager les autres pays pourtant ralliés à l’Otan. Pris de court, les Occidentaux s’empresseraient d’éteindre le feu que ne cesse d’entretenir Macron. Nous en étions là ce 27 février 2024(*1). Qui d’une même voix déclaraient dans le sens du chancelier Olaf Scholz : « Aucun soldat ne sera envoyé sur le sol ukrainien ni par les États européens, ni par ceux de l’Otan. »

Et en France ? Ce 7 mars 2024, étaient conviés tous les partis d’opposition, censés s’aligner sur les propos élyséens ; des partis qui le plus souvent désormais n’ont d’opposition que le nom, mais qui là ne partagent pas les dires guerriers de Macron ; déclarant même une « posture irresponsable ».(*2)

Ainsi cet « envoi de troupes alliées sur le terrain » n’aura-t-il pas lieu ?

Macron aurait seulement donné un coup dans la fourmilière pour occuper le terrain ? Une tactique diront certains en vue des élections européennes ! Qui fait que la question ukrainienne serait « le thème majeur de sa campagne » ! Afin de récolter des voix contre le Rassemblement national accusé du coup d’être pro-russe, et de remonter dans les sondages !(*3) Vraiment sans limite !

Quand un chef de l’État se met à chercher la guerre à un autre pays, ici la Russie, à faire que se poursuive une guerre en Ukraine, donc à encourager la continuité de la tuerie, pour espérer remonter dans les sondages des élections pour les Européennes !  Saisit-on bien jusqu’où peut aller Macron pour avoir le pouvoir ?

D’ailleurs quel pouvoir peut avoir Macron ? Peut-il à lui tout seul déclencher la troisième guerreCapture d’écran 2024-03-15 à 15.41.38 mondiale ?

Haro en Occident, haro aux États-Unis, haro en France. S’ensuit cette réponse d’Emmanuel Macron de faire un débat et un vote au Parlement sur la question du soutien à Kiev. Avec une subtilité dérangeante : celle d’un vote non contraignant à l’Assemblée nationale le 12 mars, et au Sénat le 13 mars !(*4) Un vote sans suite ! Un vote pour rien ! Qui n’aura pas d’impact sur l’accord signé avec Kiev. Alors pourquoi ce vote ? Pour faire causer, pour faire débattre inutilement ? Sans limite décidément !

En vue d’ainsi s’assurer de ne pas être contesté dans ses positions, qui d’ailleurs ont a été approuvées à l’Assemblée ; une précaution finalement inutile. Le suivisme à l’Assemblée lui réussit mieux qu’au salon de l’agriculture bien qu’équipé de ses mille policiers ; à même rendre le salon Capture d’écran 2024-03-15 à 15.38.11inaccessible aux agriculteurs ! La contestation était au rendez-vous.(*5) Mais cela va-t-il changer quelque chose pour les agriculteurs ? Pour l’agriculture française ? Pour les Français ?

C’est ce désordre toujours plus, qui fait place à ses visites, qui s’accompagnent à chaque fois d’une surenchère policière. La France n’est pas en paix avec Macron. La vie des Français se délite. Voilà qu’il est question d’une cyberattaques qui concernent 43 millions de Français dont les données ont disparu dans la nature.(*6) Que des piratages se dérouleraient aussi dans tous les ministères… Comme si tout avait été misé sur la numérisation en oubliant la sécurisation qui va avec ?

C’est à se demander ce qui peut se passer avec les JO cet été. À déjà s’interroger : les JO à Paris auront-ils lieu ? Ce sont déjà des annonces d’une ville verrouillée. Des plans sont disponibles sur Internet afin de réussir à se déplacer, nous dit-on. C’est du moins leur promesse. À même s’interroger sur un possible confinement olympique !Capture d’écran 2024-03-15 à 15.50.32

Qui fait que ce n’est pas tant un compte à rebours, de l’ouverture des Jeux, que celui de la migration de tous les habitants d’Île de France chassés de chez eux !(*7) Un signe annonciateur d’autres migrations à venir des Français ? Qu’on tente pourtant de se rassurer que ces Jeux vont finir, que peut-être même qu’ils n’auront pas lieu, tout comme la guerre ne peut pas avoir lieu ?

Que disait cette pièce de théâtre de Jean Giraudoux jouée pour la première fois en 1935 ? Souvenez-vous de « La guerre de Troie n’aura pas lieu ». À s’interroger sur Hélène comme « cas de guerre ». Ce qu’il est dit qui fera ou ne fera pas ouvrir « les portes de la guerre ». Que jamais ce n’est la raison qui en est le moteur. Ni même le cœur. Qui s’expriment dans cette réplique :

Hector : « Ce que j’ai à vous dire aujourd’hui , c’est que la guerre me semble la recette la plus sordide et la plus hypocrite pour égaliser les humains et que je n’admets pas plus la mort comme châtiment ou comme expiation au lâche que comme récompense aux vivants. »

Capture d’écran 2024-03-15 à 15.48.45La guerre est cette folie, qui ne peut que satisfaire ceux qui n’ont pas de limites. Ce que Macron prétend ne pas avoir justement, qui renvoie à ce diagnostic fait par ce psychiatre italien Adriano Segatori en 2017, et 2022.(*8) Peut-on combattre le venin belliciste en faisant appel à la raison, en faisant appel au cœur, quand le chaos est semé à la direction d’un pays ? Peut-être y trouver ici une réponse au détour des propos de Jean Vilar qui avait monté cette pièce(*9) :

 » (…) C’est utile de rappeler aux hommes à quel point les solutions humaines par la guerre sont bêtes et sont sottes, et sont engagées très souvent par les plus sots qui appartiennent à deux pays en guerre. »

En effet, pour qu’il y ait une guerre, il faut qu’il y ait deux pays. Seul Macron veut la guerre. Personne n’est dupe de son désir qui s’exprime derrière ses propos(*10) :

« (…) Jamais nous ne mènerons d’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative ». « (…) si les choses devaient dégénérer, ce ne serait que la responsabilité de la Russie. »

Qui fera dire d’où commence l’offensive ? Qu’en est-il d’ailleurs de ces annonces de piratage, où plusieurs services de l’État seraient ainsi visés par des attaques informatiques(*6) d’une « intensité inédite ». Irait-il jusqu’à inventer des cyberattaques orchestrées par les Russes. Qui nous menaceraient ? Une « attaque » qui pourrait justifier une riposte ? Que c’est l’autre qui a commencé ; comme disent ces enfants peureux quand il se font gronder, que c’est pas moi, c’est l’autre !

D’autant que Macron a une conception très particulière de ce qu’est un bon citoyen, ainsi que je l’avais écrit au sujet de son hommage au colonel Beltrame en 2018(*11)  :

« Sa France, son objet même. Avec cette exaltation du président Macron pour le sacrifice d’un homme, prêt à nous ajouter que c’est ça être citoyen ; lui qui semble persuadé par on ne sait quel don de savoir ce que doivent vouloir les Français. »

Capture d’écran 2024-03-15 à 15.14.50Qu’il s’agit déjà de préparer les enfants à leur faire endosser l’uniforme, quand l’école devient un avant-goût de la caserne.(*12) À surtout ne pas leur faire lire « La guerre de Troie n’aura pas lieu ». Qu’ils doivent croire que la guerre est une affaire sérieuse et sensée !

Notons cette réaction de Natacha Polony, aussi directrice du Capture d’écran 2024-03-15 à 15.20.19journal Marianne que citoyen et parent, qui s’indigne à enfin comprendre dans quoi notre pays est mené par Macron.(*13) Qui pourrait amener d’autres Français à rejeter à cette posture guerrière que seul revêt Macron, avec quelques minoritaires se croyant certainement à l’abri en cas de conflits. Oubliant qu’une guerre est toujours hors de contrôle, qu’il n’y a jamais de vainqueurs malgré les récits héroïques faits après coup.

Capture d’écran 2024-03-15 à 13.46.41Que si les Français ne veulent pas à avoir à quitter leur pays – comme vont l’être obligés les Franciliens lors des JO, ainsi que nous le rappellent même les artistes lors des dernières prestations des Enfoirés pour les Restos du Cœur(*14) – ils ne peuvent soutenir un président qui veut seul la guerre contre tous. Mais se désolidariser du sans limite de Macron signifiera-t-il pour la population française de n’avoir pour seul recours que de quitter la France ? N’est-il pas temps d’arrêter ces va-t-en guerre qui ne savent pas de quoi ils parlent. À déjà ne pas permettre que Macron devienne un « cas de guerre ».

Mars est moins le mois de la guerre, que celui des combats. Ce combat d’aujourd’hui à empêcher que les portes Capture d’écran 2024-03-15 à 16.04.47de la guerre ne s’ouvrent. À louer Mars en dieu du combat, du combat pour la Paix.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 15/03/2024)

(*1)https://www.france24.com/fr/europe/20240227-troupes-occidentales-en-ukraine-emmanuel-macron-face-%C3%A0-l-opposition-europ%C3%A9enne-et-fran%C3%A7aise

(*2)https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/08/emmanuel-macron-prone-un-soutien-sans-aucune-limite-a-kiev-au-risque-de-s-isoler-sur-la-scene-politique-francaise_6220800_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default

(*3)https://www.france24.com/fr/france/20240314-la-guerre-en-ukraine-th%C3%A8me-principal-des-europ%C3%A9ennes-une-strat%C3%A9gie-risqu%C3%A9e-pour-emmanuel-macron

(*4)https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-les-cles-pour-comprendre-le-vote-de-mardi-au-parlement-sur-le-soutien-de-la-france-a-kiev_6411625.html

(*5)https://www.lefigaro.fr/actualite-france/il-y-a-eu-un-loupe-la-securite-d-emmanuel-macron-au-salon-de-l-agriculture-a-t-elle-ete-defaillante-20240224

(*6)https://www.bfmtv.com/tech/piratage-plusieurs-services-de-l-etat-vises-par-des-attaques-informatiques-d-une-intensite-inedite_AN-202403110633.html

(*7)https://www.decompte.net/compte-a-rebours/jo-2024-502520/

(*8)https://x.com/WakiLaurence/status/1765988822481793145?s=20

& https://x.com/WakiLaurence/status/1768709909300846719?s=20

(*9)https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i11131900/jean-vilar-a-propos-de-la-guerre-de-troie-n-aura-pas-lieu

(*10)https://www.nouvelobs.com/politique/20240314.OBS85756/guerre-en-ukraine-jamais-nous-ne-menerons-l-offensive-jamais-nous-ne-prendrons-l-initiative-affirme-macron.html

(*11)https://laurencewaki.wordpress.com/2018/07/21/politique-francaise-juillet-2018/

(*12)https://x.com/WakiLaurence/status/1765295036843933830?s=20

(*13)https://x.com/MarianneleMag/status/1764980427167842449?s=20

(*14)https://vm.tiktok.com/ZGeUh83fC/

La Science, une nouvelle religion ? – Cercle Aristote du 20 février 2024

Bibliographie

Imposture scientifique copie 2« L’imposture scientifique en dix leçons », de Michel de Pracontal aux éditions Point sciences

Capture d’écran 2024-02-17 à 19.53.26« Le mythe climatique », de Benoît Rittaud, aux éditions Seuil-Science Ouverte

Capture d’écran 2024-02-17 à 19.54.33« Le CO2 est bon pour la planète », de Christian Gérondeau, aux éditions de l’Artilleur

Capture d’écran 2024-02-17 à 21.41.14« Les Rockefeller, maîtres du Jeu », de Jacob NordanGard, aux éditions Jean-Cyrille Godefroy

Capture d’écran 2024-02-17 à 21.37.30« Les destructeurs – U.S. Impérium : la fin », de Jean-Loup Izambert, aux éditions Jean-Cyrille Godefroy

Capture d’écran 2024-02-17 à 21.39.10« Jurassic Park », de Michael Crichton, aux éditions Robert Laffont et Pocket

Plan et références liens

Introduction :

Une grande question : Adam avait-il un nombril ?

Chanson : « On nous cache tout, on nous dit rien », de Jacques Dutronc

Thème, technique pour être un imposteur en Science :  « Mêler Dieu à la Science ».

Qu’il s’agisse d’hier, donc d’avant 2005 – à aujourd’hui, au XXIe siècle. (suite…)

La Science n’est pas une religion – CSI N° 126 du 30 novembre 2023

La conférence vidéo

Bibliographie

Imposture scientifique copie 2« L’imposture scientifique en dix leçons », de Michel de Pracontal aux éditions Point sciences

Capture d’écran 2024-02-17 à 19.53.26« Le mythe climatique », de Benoît Rittaud, aux éditions Seuil-Science Ouverte

Capture d’écran 2024-02-17 à 19.54.33« Le CO2 est bon pour la planète », de Christian Gérondeau, aux éditions de l’Artilleur

Plan et références liens

Introduction :

Une grande question : Adam avait-il un nombril ?

Chanson : « On nous cache tout, on nous dit rien », de Jacques Dutronc

Thème, technique pour être un imposteur en Science :  « Mêler Dieu à la Science ».

Qu’il s’agisse d’hier, donc d’avant 2005 – à aujourd’hui, au XXIe siècle. (suite…)

Politique française, février 2024

Le 14 février. Fêter ou pas la Saint Valentin ? Est-ce une question politique ? Du moins sociétale ? L’occasion de nous interroger sur ce qu’est le couple en 2024 ? À partir de quel âge peut-on être en couple ? Se mettre en couple à 14 ans avec quelqu’un de 40 ans est-il être sous emprise ? L’actrice Judith Godrèche était-elle sous emprise ? Emmanuel Macron était-il sous emprise ? Va-t-il lui aussi à l’approche de la cinquantaine dire que…

Le seul amour qui m’intéresse, et qui aussi concerne les Français, est celui que Macron, en tant queCapture d’écran 2024-02-15 à 18.26.44 Président de la République française, éprouve pour la France ; pour son pays en somme. Et par extension pour les Français. Qu’en est-il ? Quelles preuves a-t-il données aux Français ? Comment se porte la France depuis son arrivée au pouvoir en 2017 ? Et déjà concernant l’économie française quand il était ministre ?

Ce sont notamment ces questions sur son amour pour la France et les Français qui ont jailli lors de l’interview ce 8 février 2024, du Président Poutine par le journaliste américain Tucker Carlson*. J’ai vu un président très concerné par son pays, connaissant son Capture d’écran 2024-02-15 à 18.48.39histoire sur le bout des doigts et évoquant chaque date marquante avec une grande fierté non dissimulée, a également avoir cette responsabilité d’être à son tour celui sur lequel repose la destinée de la Russie. Je n’ai pas à juger s’il est un « bon » président, s’il prend de « bonnes » décisions, n’étant pas Russe, n’habitant même pas en Russie. Ce qu’en revanche je puis assurer c’est son investissement à assurer la continuité de son pays en tant que puissance de ce qui a fait la Russie hier, pour la mener aujourd’hui vers plus de richesse, tant au niveau économique qu’au niveau culturel.

Cette interview donnée par ce chef de l’État, sur la Russie d’hier et d’aujourd’hui, qui a duré plus de deux heures, peut-elle se faire avec Macron ? Que sait-il de la France ? De son histoire ? Que sait-il des Français ? Qu’en dirait-il ? Qu’en conclure au vu de quelques unes de ses précédentes déclarations publiques, dont voici quelques extraits** :

« Il n’y a d’ailleurs pas une culture française. » / « L’art français je ne l’ai jamais vu. »/ « La vie d’un entrepreneur elle est bien souvent plus dure que celle d’un salarié, faut jamais l’oublier parce qu’il peut tout perdre lui. » / « La meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. » / « Je pense que si j’étais chômeur je n’attendrais pas tout de l’autre. » / À celui qui l’interroge en tant que président : Vous êtes en mission ?, Macron répond :  « Oui c’est comme cela que je le vis, je vis ça comme une mission. » / « La bête de l’évènement est là, et elle arrive. » / Quand Macron est au Danemark, il qualifie les Français de : « gaulois réfractaires au changement » / À une personne qui cherche du travail dans le bâtiment, Macron répond : « (…) je traverse la rue, je vous en trouve, il veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler, vous faites une rue, vous allez à Montparnasse, avec tous les cafés et les restaurants, franchement, sûr qu’il y en a un sur deux qui recrutent en ce moment… » / « Une gare c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui sont rien. » / « (…) et s’ils cherchent un responsable, dites-leur, vous l’avez devant vous. Le seul responsable de cette affaire c’est moi, et moi seul (…) s’ils veulent un responsable il est devant vous, qu’ils viennent le chercher… »*** / En réaction à  la « gifle » donnée par quelqu’un du public : « (…) très franchement, (…) ça m’en touche une sans bouger l’autre. »

Ai-je besoin ici d’ajouter que Macron au mieux n’est pas en phase avec la France et les Français ?

Faut-il qu’un Président aime son pays pour pouvoir le diriger ? Et aussi vouloir l’enrichir ? Sinon pourquoi se vouloir à la tête d’un pays. À moins d’y être amené et avoir d’autres motivations ? N’empêche que je me demande combien de temps pourrait durer une interview de Macron avec Tucker Carson ? Préfèrerait-il parler avec lui des États-Unis ? De là à penser qu’il serait peut-être plus prolixe sur le monde de la Finance étasuniènne…

Capture d’écran 2024-02-15 à 18.32.08Avec Gabriel Attal en premier ministre, il semble que le Président se fait moins entendre. Maintenant que l’on a un « nouveau » gouvernement, l’on sait aussi qu’il y a un chien qui occupe le temps et le cœur du chef du gouvernement ; en plus d’être jeune et aussi de nous livrer cette information vue comme fondamentale de son orientation sexuelle. Avec subitement des cheveux qui ont grisé ; l’effet de sa dernière nomination certainement ? Ou l’inquiétude d’avoir eu à trouver rapidement un nouveau ministre de l’Éducation nationale – ce grand chantier de Macron –  afin de remplacer Amélie Oudéa-Castéra pourtant fraîchement nommée. Et voilà le retour de Nicole Belloubet, celle qui avait créée ce que seule la France a eue : l’auto-autorisation**** pendant le confinement dès mars 2020. Nous verrons ce que la créativité de cette personne, qui nous a produit cette exception française (!), saura apporter à l’école de la République.

A-t-on fait appel à des Cabinets de conseils pour la remettre en politique ? Et la présentation du chienCapture d’écran 2024-02-15 à 18.30.13 d’Attal pour lequel il m’a fallu du temps pour le reconnaître avec sa mise d’adolescent en jean et baskets. Au cas où l’on aurait oublié sa compétence de « jeune », d’où cette affichage ? D’aucuns me diront que c’est une maladresse, et non une recommandation d’un Cabinet de conseils. C’est vite oublier le recours à ces Cabinets qui s’est amplifié avec Macron au pouvoir, et à qui a été confié la gestion sanitaire du Covid. Aucun journal d’informations n’a pu le cacher. C’est notamment McKinsey qui a été à la manœuvre, quand cela était pourtant de la compétence des hauts fonctionnaires d’État Français. McKinsey, impliqué dans de nombreux scandales et condamné à multiples reprises, comme le souligne même Wikipédia,***** peut-il être le Cabinet choisi par un chef de l’État, qui a à cœur la destinée d’un pays et de sa population ? Que penser d’un président qui emploie une telle entreprise pourtant condamnée pour escroquerie pour diriger une gestion d’ordre publique ?

Au-delà d’une imposture ? Comment qualifier ce recours ? Que peut-on attendre d’un tel « président » ? Que peut-on attendre d’un tel gouvernement ? Peut-on alors s’étonner que vient de passer en force cet article 4. Ainsi est créée « un nouveau délit visant à punir « la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique », ainsi que « la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique », lorsque ces incitations peuvent s’avérer « particulièrement graves » pour la santé physique ou psychique. »******

Qui pose au moins deux raisons de s’y opposer. D’abord la façon immédiate dont a été votée cette loi qui d’abord avait été rejetée, ensuite le contexte post-injection d’un produit en phase expérimentale au prétexte qu’il n’y avait pas d’autres traitements possibles, qui avec ce nouveau délit pourrait entraîner une obligation d’un traitement médical imposé, qu’aucun médecin ne pourra contester ! Le médecin est ainsi interdit d’esprit critique, et pire de soigner, en devenant un exécutant à prescrire un « traitement officiel » sans avoir à s’interroger sur son efficacité sur chaque patient.

Là aussi un Cabinet à l’œuvre ? Qui signe aussi le retour de Véran désormais présent à l’Hémicycle. C’est sans conteste la même machinerie. Très loin de l’action politique en faveur d’un pays et de la prise en compte de l’impact que des choix puissent avoir sur la vie de millions de citoyens.

Jusqu’où peuvent-ils aller ? Que peuvent faire les Français quand ils n’approuvent pas ? Que peut-on faire quand l’on sait les mensonges, les abus, les irrégularités ? Les intérêts des Français sont-ils encore protégés ?

Nombreux sont ceux qui ont pris conscience que les agriculteurs français en danger, ce sont tous les Français qui le sont. Ainsi ont été exposées au grand jour toutes les normes aberrantes qu’ils subissent au lieu des soutiens qu’ils devraient recevoir pour mieux produire, étant ceux qui nous permettent de manger, qui nous permettent de vivre ! Peut-on croire qu’après ces quelques jours de blocage qu’ils ont commis partout en France, tout est réglé, qu’ils vont se taire, et continuer à subir en silence ? Quand enfin leurs paroles vraies détonnent avec ces discours ambiants formatés et vides.

C’est oublier trop vite ce grand rendez-vous qui a lieu du 24 février au 3 mars 2024 : le salon deCapture d’écran 2024-02-15 à 18.25.08 l’agriculture. Si l’on a tous en tête ces scènes avec cet autre président que fut Jacques Chirac, qui pouvait réjouir et faire participer même le plus indifférent des français à la chose agricole, ainsi nous rendre aujourd’hui nostalgiques, c’est une toute autre atmosphère qui se prépare cette année.

Sans être devin, je peux prédire qu’il en sera tout autre avec Macron. Que si sa venue est attendue ce n’est certainement pas pour partager avec lui l’amour des produits de la ferme, mais bien leur colère avec l’exigence d’obtenir de véritables mesures (françaises), qui s’accompagnera sans doute en parallèle de la reprise des blocages par les tracteurs.

C’est un rappel à la réalité qui est fait aux Français. Tant sur la mise en danger de la souveraineté alimentaire de la France, que sur les véritables motivations présidentielles face à la France et aux Français.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 15/02/2024)

*https://vk.com/video-216965535_456244923?access_key=cb2eef926aabad7e87?c=1

**Lien YouTube d’où sont extraits les différentes déclarations publiques :

***« (…)Ainsi, le Président « n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité  » (art. 67) – 👉https://laurencewaki.wordpress.com/2018/08/01/politique-francaise-aout-2018/

****Le Nota Bene de l’article ci-après : 👉

Comment je suis devenu un délinquant, grâce au Président Macron !

*****https://fr.wikipedia.org/wiki/McKinsey_%26_Company

******https://lcp.fr/actualites/derives-sectaires-l-assemblee-adopte-le-projet-de-loi-en-retablissant-la-creation-d-un

Contre les mutilations sexuelles. Changer de Genre, oui. Changer de sexe, non !

Ne voudrait-on pas faire croire que l’on peut changer de sexe ? Du moins faire ce changement une fois seulement car l’opération est évidement irréversible. Que fait-on croire exactement ? Que celui qui est né fille peut devenir garçon, et que celui né garçon peut devenir fille ? L’on invoque pour ce faire, la possibilité de changer les organes génitaux, de passer des organes mâles aux organes femelles, ou des organes femelles avoir des organes mâles. De ces opérations la personne deviendrait elle-même enfin !

Déjà, sur un aspect proprement chirurgical, que valent ces opérations ? Notons déjà que sur des aspects moins complexes que peut être la chirurgie esthétique, à constater qu’il existe de nombreux ratés. Malgré tout certaines de ces opérations peuvent effectivement améliorer la vie des personnes complexées par un défaut, quand parfois une intervention relativement légère, et surtout maîtrisée, peut améliorer la vie. Sans compter les opérations de chirurgies réparatrices pour les grands brûlés par exemple. 

N’a-t-on pas cette habitude des appareils dentaires pour redresser les dents, que portent de nombreux pré-adolescents ? Et combien avons ce plaisir d’améliorer notre apparence, avec une nouvelle coiffure, une coloration qui rajeunit, un style vestimentaire différent, des talons qui font paraître plus grand.

Ce besoin d’améliorer son apparence, d’être au mieux de soi, même d’ainsi se sentir soi, fait partie d’un désir habituel mais aussi singulier de tout un chacun. Certains pourront les qualifier de futiles. N’est-ce pas ignorer à quel point l’apparence peut avoir un rôle très important dans nos vies, qui influence nos relations, nos parcours professionnels et sentimentaux. Quand parfois ces choix sont factices, suivent des effets de mode, sous l’influence parfois des publicités, à faire fonctionner par mimétisme.

Tout dépend ce qui motive le choix. Rarement l’on peut regretter d’avoir des dents bien droites, voire même la suppression d’une bosse sur le nez, que soient recollées les oreilles, ou le retrait d’une excroissance inesthétique. Les remodelages d’une partie du corps, aussi à tenter de se rajeunir, de s’amincir, sont des décisions personnelles, en rapport avec le vécu de chacun, de ses désirs, et de ses fantasmes.

Qui rappelle cette évidence que nous construisons un soi qui n’est jamais nu de tout apprêt. À ne surtout pas confondre avec les idéologies folles de transhumanisme ! Que se sentir bien avec soi, aussi être soi, n’est jamais définitif. C’est une quête incessante. Le tout serait sans doute de savoir si l’on est sur sa propre quête, qui peut être un magnifique moteur, ou sur une voie empruntée à d’autres, qui ne mènera nulle part.

Ce changement de soi incessant, qui peut-être mu par une insatisfaction parfois saine, parfois délétère, amène à ces métamorphoses plus ou moins importantes. Le recours au bistouri peut faire partie du processus. De même que cela peut l’être d’une psychothérapie, d’une psychanalyse.

L’humain souvent se cherche, et parfois se trouve. Les recours pour ce faire sont multiples, et supposent quand ils sont sans retour en arrière, comme l’est la chirurgie, d’être bien réfléchi par quelqu’un en pleine possession de jugement. Ce que l’on nomme le consentement.

Qu’en est-il de l’enfant, et même pire du nourrisson qui vient de naître ? Beaucoup ignore que des nourrissons en France subissent des mutilations sexuelles* au nom du binarisme homme/femme. C’est d’ailleurs ce qui a motivé en partie l’écriture de mon essai philosophique : « Mon sexe a-t-il un identité ? »**. Quand pourtant les mutilations sexuelles féminines sont interdites en France, et sont même un délit. Alors pourquoi celles-ci sur les enfants se feraient en toute légalité ? Cela concerne les enfants dits Intersexes, dont les organes génitaux externes révèlent un caractère qualifié d’ambigu, voire d’anomalie. Je parle ici d’organes sains et fonctionnels. Qui ne nécessitent pas d’opérations autres que la raison de faire coïncider ces organes externes à l’une des deux cases : soit mâle, soit femelle. Qui pour l’état civil fera de ce petit d’homme, soit homme, soit femme. Et aux parents de pouvoir annoncer si c’est un garçon ou une fille.

Sortir de ce binarisme de Sexe, quand la réalité montre que l’existence de ces enfants hors du standard n’est pas rare***, et ne devrait pas être vécu comme une tare pour l’enfant et sa vie d’adulte, mais comme un caractère particulier. Qu’enfin ces enfants mais aussi les parents puissent accueillir cette spécificité sans penser qu’il faille rectifier. Qui n’exclut pas qu’adultes, donc avec un consentement, ces personnes choisissent une chirurgie, sachant les conséquences de ce choix.

S’il en est enfin ainsi pour les nourrissons, que cette rectification à motivation sociétale, m’indigne et me choque, il en est de même de cette croyance de croire que l’on change d’organes génitaux au prétexte que l’on se sentirait mal avec son sexe ; ou plutôt avec le Genre « garçon ou fille ». N’est-ce pas un terrible abus que de banaliser cette chirurgie auprès de pré-adolescents et d’adolescents ?

Il semble qu’est entretenu chez les enfants aujourd’hui une confusion entre organes génitaux et le Genre. Cette terminologie a été produite au niveau universitaire notamment, afin de faire la distinction entre l’appareil reproducteur d’une personne, et ce qui était attendu de la société selon que son Genre sur l’état civil soit homme ou femme. Sachant aussi qu’en France jusque récemment les droits de ces deux groupes étaient différenciés. Mais aussi de façon plus informel il était distingué les compétences et des psychologies attribuées à chacun des deux Genres.

Le résultat de ces recherches universitaires a permis de différencier le biologique proprement dit, de sortir des stéréotypes du biologisme, pour constater le variable de l’individu, qui lui-même peut varier. Donc non à nier le biologique, dont les critères de normativité sont aussi théoriques, étant des moyennes, mais à lui concéder une juste place dans l’identité de chacun. Ce qui vaut pour les organes génitaux, vaut aussi pour la couleur de peau, pour la taille, la corpulence, la mobilité, même une maladie qui typologise, etc.

Concernant le cerveau, c’est cette extrême variété qui peut faire constater qu’il y a plus de différence entre deux femmes, qu’entre un homme et une femme.**** L’on pourrait aussi le dire entre deux personnes du même âge que entre deux personnes d’âges différents.

Donc séparer le Genre – en faire un domaine de recherche et d’études – de la biologie, qui est dépendante d’ailleurs de nos connaissances actuelles en biologie, permet de mieux voir ce qui est de l’ordre d’un apprentissage conscient ou inconscient, de ce qui est immuable. La biologie ne dit pas qui est la personne. Mais ce corps, son fonctionnement, aussi nous dépasse. Il est influencé par les conditionnements sociétaux, qui brouille les notions d’inné et d’acquis.

Nos croyances influencent notre biologie. Se sentir jeune, se sentir désirable, quel que soit l’âge, la beauté, cette perception de soi va agir physiquement. D’où l’intérêt d’avoir conscience de nos croyances ; de faire la part entre nos Croyances (je crois), nos Connaissances (je sens) et nos Savoirs (je sais).

Nos organes génitaux, notre couleur de peau ou d’yeux, par exemple, n’ont de définition que l’interprétation que l’on veut bien en donner, qui varie selon les cultures, selon les époques, selon les groupes…

Oui une interprétation, pas une réalité. En revanche il est question de notre corps, dont nous sommes dépendants, puisque rappelons cette évidence, c’est lui qui décide de notre vie ou de notre mort. Je conçois le corps, qui comprend aussi le psychisme, comme ce merveilleux dont il s’agit de prendre soin, et d’apprendre à écouter et à accompagner afin qu’il révèle tous ses trésors.

Ce corps à apprivoiser, ce psychisme déroutant parfois. N’est-ce pas cela qui fait traduire chez certains que ce corps, ces organes génitaux, doivent être absolument changés ? Si l’on excepte ces cas très rares qu’étaient auparavant dénommés les « Transsexuels », pour qui peut-être ce changement des organes génitaux était une solution qui s’imposait, ne signifie pas de penser cette opération telle une banalisation d’un acte non seulement irréversible, mais qui produit de nombreux ratés, sans en plus pouvoir satisfaire la personne modifiée.

Cette confusion, voire cette juxtaposition, qui me semble a commencé avec ce changement d’appellation ; l’on a affaire désormais à des « Transgenres ». Ce qui est très différent, quand ceux-ci souvent n’expriment pas le besoin de toucher à leurs organes génitaux. En revanche, ils peuvent vouloir changer de prénom, changer le Genre sur leur état civil. C’est vrai que cela choque ceux persuadés que sexe et Genre sont indissociables.

Et pourtant, et ce que je montre au travers de mes écrits, c’est que le sexe est privé et intime, quand le Genre est ce rôle social, variable selon les sociétés, selon les situations, selon les époques. Le Genre pourrait même être optionnel, étant une interprétation sur une hypothèse biologique. Même pourquoi ne pas en faire une mention facultative ? Et déjà se donner cette réflexion sur soi de ce que cela dit réellement de nous, de notre Identité, de l’Identité d’autrui. Que dire d’autrui qu’il est un « homme » ou une « femme », finalement cela ne dit rien de celui-ci ; on ne sait pas qui il est.

Nous assistons depuis quelques années, à cet autre amalgame notamment dans la langue française, entre le Genre et le genre grammatical. De certains à vouloir à tout crin féminiser des mots. Quand le genre d’un mot est sans rapport avec les organes génitaux, que ni le soleil, ni la lune n’en sont pourvus !  Cette rigidité actuelle qui impose une Identité de Sexe avant une compétence ou un titre, fait penser dans son systématisme aux précieuses ridicules de Molière. Quant à l’écriture inclusive, je vous renvoie à l’article précédemment écrit.***** Là effectivement un effet de mode, qui justement peut produire ces dérives que sont les mutilations sexuelles de changement de sexe.

C’est tout de même très inquiétant cette obsession actuelle sur les organes génitaux des enfants, mais aussi sur leur sexualité, qui devrait être « enseignée » à l’école ! Pourquoi ce franchissement dans le privé et dans l’intime. Qui est d’une violence telle, quand au mieux cela schématise, et assurément réduit, réifie ; cet aspect de soi qui ne peut être possédé, qui se vit singulièrement.

Quel type de sexualité peut-elle aller avec l’Éducation nationale ?! Nos enfants ne deviendraient-ils que des organes génitaux avec une sexualité étiquetée et performative. C’est bien l’inverse de ce qui a été la « liberté sexuelle » de chacun, quand ici est suggéré du fonctionnel. Qui tend à un conditionnement en vue de l’obtention de robot-sexualisé, déconnecté de leur réel désir. Et même de ne plus savoir aimer leur corps, leurs sensations, leurs sensibilités.

N’est-ce pas du coup plus acceptable de faire intervenir le bistouri, quand son corps n’est qu’un objet, un corps-machine, et croire que cette « chirurgie » est la solution pour quitter un mal-être ? D’autant plus qu’une société se rigidifie sur le mode binaire, et sur le binarisme de Sexe. À engendrer l’instauration d’une société qui perd sa liberté au nom de la liberté ! Qui perd la liberté d’être différent, singulier, spécifique, unique. Parce que malheureusement ce type de société exige de l’étiquetage.

Quand apprendre à se connaître, faire connaissance avec soi, dans une dynamique permanente, cette conscience de soi, est d’apprendre à se voir hors des cases, hors des catégories. Qui pose la question des regroupements sous étiquettes que sont notamment les LGBT–, jusqu’au « wokisme », qui réduisent voire enferment la personne dans un seul paradigme. En plus de créer des ressemblances artificiels à faire un « nous » contre les autres. Peut-être que cela peut aider certains à condition de ne pas s’y enfermer, quand trop fournissent des modes d’emploi, voire des identités d’emprunt. À pousser jusqu’à des représentations caricaturales voire malsaines et outrancières de certains profils ainsi réduits à un cliché.

De la nécessaire nuance. Afin d’éviter des dérives. Qu’il s’agit de questionner qui l’on est ; cet être qu’est l’Identité de chacun. Qu’effectivement s’interroger, voire contester le Genre sur un mode binaire, qui suppose que l’on soit homme OU femme, peut déstabiliser, fait remettre en question certains fondements, quand selon moi individuellement cela ouvre les portes d’une perception plus profonde, même plus authentique de soi, et donc d’autrui. Qui amène une société plus ouverte, plus vraie, plus riche.

Mon questionnement philosophique est, afin d’amener une ouverture sur l’Identité, au-delà de tout biologisme, et déjà au-delà du Genre, du Binarisme. Quand de plus, deux Genres n’est pas non plus universels, qu’il existe des cultures avec plus de deux Genres, ou des Genres qui changent au cours de la vie de la personne******… Mais pas seulement, puisqu’au niveau des savoirs scientifiques, il y a même au niveau biologique plus d’hypothèses que de certitudes. Voir et comprendre au-delà du fixisme, c’est assurément sortir de tout diktat, de tout dogme.

Comment peut-on ainsi laisser croire que ces opérations chirurgicales sur les organes génitaux, évidement irréversibles, et fait de façon si systématique va permettre à l’adolescent de pouvoir « être » ! Ces croyances étonnement entretenues dans un but prétendu de l’épanouissement de la personne, qui semblent banaliser des mutilations irréversibles, doivent être dénoncées parce qu’elles sont des mensonges qui détruisent.

Aussi si l’on pouvait ainsi sortir cette confusion entre changement de sexe, et changement de Genre, voire le choix d’un genre indifférencié, ferait que « changer de Genre », que certains voudraient, ne devrait en aucun cas signifier des mutilations sur des enfants et adolescents, dont le consentement quand il existe, reste donné sous influence.

Répétons-le, changer de Genre n’est pas toucher aux organes génitaux. Surtout pas !

painting-e1498078299971Laurence Waki (le 25/01/2024)

*https://www.amnesty.fr/chronique/intersexe-genre-operation-discrimination

**https://laurencewaki.wordpress.com/lindifferenciation-philosophie-de/introduction-de-mon-sexe-a-t-il-une-identite/

***https://laurencewaki.wordpress.com/2015/05/19/nous-sommes-tous-des-intersexes/

****https://laurencewaki.wordpress.com/lindifferenciation-philosophie-de/bibliographie-de-mon-sexe-a-t-il-une-identite/a-catherine-vidal/

*****https://laurencewaki.wordpress.com/2017/11/09/ecriture-inclusive-quand-ecrire-divise/

******https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_genre

Politique française, janvier 2024

Au départ, et ce dès décembre 2023, était annoncé aux Français un rendez-vous de la « dernière chance » avec la nation.* Qu’allait faire  Emmanuel Macron ? Et qu’aurais-je voulu qu’il fasse ?

Sans dévoiler mes opinions politiques, et déjà sur mes propres désirs de citoyen, que peut-on attendre d’autre d’un président de la République qu’il gouverne et agisse dans l’intérêt de la France, et donc des Français. Mais il semble qu’Emmanuel Macron ait une conception très particulière de la direction d’un pays quand déjà il déclarait en 2015, que pour lui « la politique c’est faire des discours ».**

N’en n’avons-nous pas la preuve avec ses allocutions, celles officielles, ou sur les réseaux sociaux, ou lors de visites sur le terrain, que cette conception de la politique perdure chez lui. Ainsi, quand Capture d’écran 2024-01-16 à 17.20.54Emmanuelle Macron annonce un rendez-vous, l’on ne peut s’attendre qu’à un xième « discours ». Ce rendez-vous était-il ses vœux pour la nouvelle année, dans lequel une surprise allait jaillir, telle une remise en question de la réforme des retraites qu’il aurait décidé de supprimer, ou la décision de se retirer…

Je n’ai pas regardé cette allocution et au vu de ce que j’ai pu en apprendre***, nous étions de nombreux Français à ne pas l’avoir suivi. Ce qui est certain c’est que rien de surprenant en est ressorti. Donc ce ne devait pas être ceci ce rendez-vous annoncé.

Peut-être cela ? Cette autre apparition d’Emmanuel Macron en boxeur, afin de nous vanter en vrac, le sport, la pratique sportive et les JO… Ce qui aura eu de m’apporter cette grande surprise à lire les commentaires surprenants des lecteurs du Figaro.**** Quand depuis lors, j’ai aussi découvert les Capture d’écran 2024-01-17 à 13.49.45commentaires des lecteurs du journal Le Point, qui montrent que Macron fédère… contre lui ! À chaque fois ces reproches sur ses actions politiques, à dénoncer cette destruction des ressources de notre pays et celles de la grand majorité des Français. À également se demander ce qu’il va rester du pays dans trois ans. Quand j’avais écrit « la France n’est pas à vendre »,***** aujourd’hui faudrait-il s’entendre sur ce qu’est la France réellement en terme de souveraineté : un pays ou juste un territoire/une annexe de l’UE ? En somme à savoir qui prend les décisions, qui dirige la France ?

N’empêche que si, ni les vœux, ni la boxe, n’étaient ce rendez-vous annoncé en décembre. Alors qu’est-ce que cela pouvait être ?

Quelques bruits de couloir sur un probable remaniement ministériel fuitent, puis l’on entend que c’est autour d’Élisabeth Borne, dont le poste de Premier ministre lui serait retiré ; l’on s’interroge nous raconte les médias… Puis la nouvelle officielle tombe : c’est la démission d’Élisabeth Borne, information livrée en rivalité avec les débordements de Gérard Depardieu avec, les pour lui, les contre lui, puis les pour qui deviennent un peu contre…

Quand s’ajoute aussi au brouhaha médiatique le sujet de cette démission, qui est contredit aussi, qu’en fait elle ne voulait pas… Comme pour Aurélien Rousseau (ex-ministre de la « Santé ») qui voulait démissionner mais que Macron n’avait pas reçu sa demande, disait-on ! Décidément, la communication semble bien approximative dans ce gouvernement.

Le fait est, que l’on entendra plus Élisabeth Borne enchaîner son chapelet de 49.3 qu’elle a continué à Capture d’écran 2024-01-17 à 14.48.39poser jusque fin décembre 2023 ; qui donc s’est arrêté au 23ième. Rappelons aussi son autre fait d’armes, alors qu’elle était ministre du Travail, qui aura été de créer un nouveau statut parmi les citoyens français, celui de « suspendu », qui a fait d’eux des personnes privées de ressources financières, ne pouvant être ni licenciées, ni toucher aucunes allocations, causant détresse et suicides.

Était-ce cela donc le rendez-vous de la « dernière chance » ? Ce serait un peu léger, un peu incomplet, d’autant que la place vacante doit être occupée. Mais par qui ? Un peu de suspense dans le narratif médiatique, puis le nom tombe ce mardi 9 janvier 2024 : Gabriel Attal ! C’est donc le tout jeune ministre de l’Éducation nationale qui venait de prendre ses fonctions en juillet 2023. Et dont le CV est d’être « jeune » ; cela semble un capital important, quand il s’agit en plus de « redonner souffle et vie à son mandat », le concéderait Macron, nous dit Le Monde, qui affirme même que « Jupiter (alias Macron) a un genou à terre ». Mazette ! Toute l’unité de notre pays reposerait ainsi sur le besoin « de cette jeunesse et de cette popularité » qu’il comblerait ! Ainsi la France en serait rendue là, avec ce nouveau Premier ministre qualifié même de « redoutable communicant ».****** Avec pour mission de relancer le mandat de Macron ! Une priorité devant celle de diriger les affaires du pays ?

Alors ce serait cela ce rendez-vous de la « dernière chance » ? Non pas un remaniement ministériel, loin d’être le premier, dont le dernier remonte à 2023, mais un changement de gouvernement. Ce qui n’est pas le premier de la part de Macron ; l’on se souvient du départ d’Édouard Philippe remplacé par Jean Castex en juillet 2020 lors du premier mandat présidentiel. En revanche c’est un changement plus lourd qui indique notamment une rupture, du moins un désir d’affirmer une rupture, et non une continuité qu’aurait annoncé « simple » remaniement. Capture d’écran 2024-01-17 à 14.39.24Capture d’écran 2024-01-17 à 14.40.03Sauf qu’évidemment avec si peu de changement de noms des occupants aux postes ministériels, cela ressemble plus à une opération de chaises musicales, qui après la petite musique afin de ménager un peu d’effets de surprises, presque tous ont pu récupérer leurs chaises. Avec une variante très visible, l’arrivée de Rachida Dati en ministre de la Culture.

Ainsi en est-il de cette « dernière chance » ? À moins que cela soit cette conférence de presse de Macron devant se produire une semaine après la nomination de Gabriel Attal, à savoir ce mardi 16 janvier 2024 ? Du moins cela s’inscrirait dans le cadre du rendez-vous avec la nation. Sous-entendu qu’il y aura d’autres « actions » publiques ? D’autres « happenings » ?

Capture d’écran 2024-01-17 à 14.56.31Une autre scène attend Macron, celle de Davos, afin de retrouver l’inspiration, la flamme même auprès ce ceux qui comme Klaus Schwab – le président de Forum économique mondial – déclare l’aimer beaucoup, le considérant comme un « guide pour l’Europe/UE ». ******* Un évènement qui a commencé lundi 15 janvier 2024, qui comme Macron est loin de convaincre et même commence à faire se multiplier ses détracteurs. Qui semble que plus les citoyens de différents pays sont informés, plus ils rejettent cet entre-soi de ceux qui voudraient diriger le monde devenu uniforme, avec tous les mêmes lois, les mêmes obligations, tel cet échantillon que nous avons vécu pendant la « crise du Covid ».

Là du moins est le vrai rendez-vous de Macron auquel il n’y a pas nécessité de l’annoncer dans la presse. Quand celui avec les Français reste au stade de l’annonce, alors que légitimement les Français attendent autre chose que de la communication, que du « discours ». Autre chose que les JO ou la flèche de Notre Dame, sujets complétement déconnectés des situations quotidiennes dramatiques de plus en plus de Français.

En toute logique, quand un président ne rassemble plus une population dans un projet commun, qui n’est plus en phase avec ce qui est attendu dans un pays, ce n’est pas de premier ministre qui s’impose d’être changé mais bien du président de lui-même. Cela aussi peut être vu comme une « dernière chance », trop souvent pas saisie, tel que déjà le signifiait Zweig, que nombreux qui avaient le pouvoir ne savaient avoir ce savoir-partir à temps.********

IMG_0391Sont-ce les vœux de ceux qui n’ont pas écouté Macron ?

Du moins les miens sont de vous présenter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2024.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 16/01/2024)

*https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/27/comment-macron-prepare-son-rendez-vous-de-la-derniere-chance-avec-la-nation_6207876_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default

**https://laurencewaki.wordpress.com/2015/03/17/la-politique-cest-faire-des-discours/

***https://lemediaen442.fr/chute-dramatique-de-laudience-macron-ignore-lors-de-son-allocution-du-31-decembre/

****https://x.com/WakiLaurence/status/1744379479269544153?s=20

*****https://laurencewaki.wordpress.com/2021/10/07/politique-francaise-octobre-2021/

******https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/10/avec-gabriel-attal-a-matignon-emmanuel-macron-concede-qu-il-a-besoin-de-sa-popularite-pour-redonner-souffle-et-vie-a-son-mandat_6210001_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default

*******https://www.facebook.com/RTSinfo/videos/macron-est-le-guide-pour-renouveler-leurope-selon-klaus-schwab/920424528120736/

********https://laurencewaki.wordpress.com/2019/01/01/politique-francaise-janvier-2019/

Meilleurs vœux pour 2024 !

Un défi à relever qui fera de cette nouvelle année, une année prodigieuse, remplie de joies,

de réussites, de créations, à ouvrir de nouveaux horizons, pour chacun et pour tous !

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« Feu d’artifice à Nagaoka » de Kisyoshi Yamashita – Lithographie

À faire de 2024, une année retentissante tel un feu d’artifice de vérités révélées ouvrant les portes d’un monde d’abondance.

Là est la vie réelle. Là est la puissance. Là est l’amour.

Très bonne année à vous !

🍒 Laurence Waki (le 2/01/2024)

Politique française, décembre 2023

De nouveau est semée cette terreur. De nouveau, il serait question d’un retour de l’épidémie de Covid qui semble coïncider avec l’approche de Noël. De nouveau, planent des attentats terroristes, malgré la remise de l’état d’urgence et ses triangles oranges avertisseurs de danger. Le dernier en date, serait celui de Paris ce 2 décembre, une attaque au couteau de touristes allemands, qui a fait un mort ; l’auteur est un fiché S pour lequel « Gérald Darmanin dénonce « un ratage » dans le suivi psychiatrique du suspect »*. Un aveu d’incompétences ? Mais comme ce genre d’aveu n’a plus aucune répercussion, qu’aucune démission ne s’y succède, qu’importe l’aveu ! Même quand l’intéressé la demande, elle lui est refusée par Macron.

Pourtant une variante s’est ajoutée à cette attaque – qualifiée de terroriste – qui n’a aucun rapport mais utile à susciter de nouvelles inquiétudes, à nous préciser que ce nouvel « attentat » se serait déroulé « samedi soir non loin de la tour Eiffel, à quelques mois des Jeux olympiques dans la capitale. »*

Les Jeux Olympiques seraient en danger ? Voilà qui justifie un peu plus tout un arsenal de Sécuritaire,Capture d’écran 2023-12-13 à 10.02.34 que vont subir notamment les Parisiens. Faire de Paris une forteresse contre ses propres habitants. QR code, reconnaissance faciale, surarmement des Forces de l’ordre… Cela ressemble plus à une guerre qu’à des Jeux. Paris va ainsi faire le plein d’outils numériques de surveillance. Voilà le programme pour cet été 2024, du 26 juillet au 11 août 2024, qui prendrait fin avec la rentrée de septembre ; j’aimerais y croire.

J’avoue ne toujours pas comprendre pourquoi Paris s’est porté candidat. En quoi cette ville mondialement connue avait-elle besoin de ces JO ? Au mieux ces Jeux à Paris m’évoquent un éléphant dans un magasin de porcelaine. Sans compter les dépenses faramineuses que vont payer les Français qui déjà sont essorés par les prix qui ne cessent de grimper, quand leurs moyens diminuent drastiquement.

Réforme des retraites faisant suite aux réformes des allocations chômages, d’autres aménagements sont déjà en marche pour encore réduire le pouvoir d’achat des Français, notamment diminuer encore les indemnisations, jusqu’à l’extinction complète de notre système social ; cette exception française qui gêne tant l’UE. Quand les difficultés sont plus fortes qu’avant, avec l’inflation galopante et les prix de l’énergie qui s’envolent. Tout le système de protection saute au moment où les besoins d’aide n’ont jamais été si pressants.

Mais si les Français n’ont plus d’argent pour acheter même le minimum, que vont devenir les commerces qui vivaient grâce à cet argent qui n’est plus ? Et que deviennent les commerçants qui doivent fermer boutique ? N’est-ce pas une destruction en chaîne si le pouvoir d’achat n’est plus ?

Cette année pour les plus modestes, c’est la prime de Noël qui va pourvoir aux faibles ressources. Capture d’écran 2023-12-13 à 09.37.01Cette prime qui est de 152,45€ pour une personne seule, le même montant depuis 2009. Que pouvait-elle permettre en 2009, que peut-elle en 2023 ? Bientôt suffira-t-elle même à s’acheter des oranges ?

Ces oranges que recevait l’enfant pour Noël il y a très très très longtemps ; cette histoire que l’on nous racontait enfants pour nous rappeler à quel point nous étions gâtés à recevoir tous ces cadeaux. Un monde révolu ? Des lendemains qui ne chantent plus ?

Certainement pas, semble dire Macron, qui voit lui le plein-emploi**. Qui d’ailleurs suppose selon lui, même justifierait (?), de réduire voire d’arrêter tout système de protection sociale. Macron a cette vision qui va aussi être associée avec « son » investissement dans l’IA (500 millions d’euros). Cet immense progrès qui fera que d’autres emplois, notamment les professions intellectuelles, seront remplacés par cette Intelligence uniforme et mécanique, la même pour tous ; ne s’encombrant pas de la singularité de chacun.

L’avenir serait ce tout-Numérique ? Quand la technologie en elle-même n’est pas le danger mais bien IMG_0223ce que l’on fait ; rappelant cette autre technologie qu’est le nucléaire***. Qui fait mettre dos à dos construction et destruction, suivant qui la possède, suivant ses objectifs, suivant son rapport au vivant. Si certains pouvaient s’imaginer se protéger du nucléaire, même placé entre de mauvaises mains, un monde régi uniquement par le Numérique ne laissera aucune place à celui qui voudra y déroger.

Est-ce l’avenir ? Est-ce même la prochaine réforme de Macron ? Qu’entend-il par ce discours où il annonce le 7 décembre 2023, la création d’un « conseil présidentiel de la science », pour « une « transformation » de la recherche française. »****

Une « vraie révolution », nous promet-il. Qui prend l’exemple des « vaccins ARN », qui avec ce Conseil n’auraient pas été à la traîne ! Quand désormais est déclaré officiellement par celui qui était à la tête de cet autre conseil dit scientifique Jean-François Delfraissy, que cette technique cause des effets secondaires !*****… Mais sur quels critères seront désormais fixés les priorités gouvernementales ? Qui financera la Recherche ? Les chercheurs doivent-ils être rentables ? Seule de la Recherche techniciste obtiendra des financements ?

Cela peut-il susciter une nouvelle terreur ? Pourtant ce n’est pas ainsi que cela nous est présenté. Contrairement au Covid, contrairement à la menace terroriste, ces peurs agitées qui n’ont pourtant pas lieu d’être. S’ils ne peuvent être leurrés sur la fin de leur pouvoir d’achat, la peur des Français, qui là aurait raison d’être, est-elle anesthésiée concernant ce que l’on peut faire de la Science, et du Numérique qui englobe l’Intelligence Artificielle ?

Sont encore brandies ces fausses peurs diffuses qui masquent les vraies peurs, de celles qui permettraient elles, la lucidité afin de faire face aux dangers. Cette juste peur, non pour s’inquiéter sans raison, mais pour construire l’avenir, qui suppose placer sa méfiance là où l’on voudrait que les Français ferment les yeux à laisser faire ceux qui prétendent savoir.

Capture d’écran 2023-12-13 à 09.42.05Que clore cette année 2023, amène cette belle et nécessaire résolution pour la nouvelle année, que les Français sachent tourner le dos à ceux qui sèment la terreur ; ces mêmes qui les voudraient prisonniers de ces peurs artificielles, à ne leur offrir que des oranges pour Noël. Qu’ainsi l’on peut retrouver le pouvoir de voir les technologies non comme une fin mais comme des outils potentiels. Non comme une destruction mais une construction nouvelle associée à ce qui existe déjà. Et d’exiger qu’il en soit ainsi.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 13/12/2023)

*https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/04/attentat-a-paris-gerald-darmanin-denonce-un-ratage-dans-le-suivi-psychiatrique-du-suspect_6203817_3224.html

**https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/11/30/l-objectif-de-plein-emploi-d-emmanuel-macron-fait-craindre-une-remise-en-cause-du-modele-social-francais_6203098_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default

***https://laurencewaki.wordpress.com/2022/02/17/la-5g-la-nouvelle-bombe-atomique/

****https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/07/recherche-emmanuel-macron-annonce-une-importante-transformation-et-installe-un-conseil-presidentiel-de-la-science_6204425_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default

*****https://x.com/telematin/status/1716714138188095855?s=20

Politique française, novembre 2023

En ce début novembre, j’ai cru un instant que nous avions sauté un mois et que décembre était arrivé. Partout ces décorations de Noël tellement en avance qui interrogent, même brouillent nos repères déjà très confus.

À peine remis du changement d’heure, qui est devenu ce marronnier de la presse, toutes tendances confondues, à s’interroger deux fois par an sur le pourquoi de la persistance de cette mesure d’économie d’énergie qui ne sert à rien. Quand désormais tous les avis convergent, et sur l’inutilité de cette mesure, et ses effets néfastes réels sur la santé. Reste qu’il semble impossible d’en sortir. Une impossibilité incompréhensible. Ne suffit-il pas tout simplement de décider de l’arrêt de cette mesure, et d’arrêter ?

Sachant que ces changements d’horaires en vue de suivre l’ensoleillement ont été mis en place une première fois en juin 1916. Puis supprimés en 1946. Qui confirme que l’on peut arrêter, si besoin en était ! Qu’est-ce qui pourrait expliquer cet incroyable empêchement ? Combien d’années encore à pérenniser cette mesure prise par Valéry Giscard d’Estaing appliquée dès 1976 ? Quand pourtant le Sénat publie en 1997 un document* qui aurait dû faire cesser cette mesure inadéquate. Qui rend perplexe qu’un an après, en 1998, s’est produit l’harmonisation des dates de changements d’heure au sein de l’Union Européenne !

Un vice se serait-il glisser dans ce processus, qui fait que plus c’est décrié, plus ça continue ? Un sursaut a failli se produire en mars 2019 : des eurodéputés ont voté pour la suppression du changement d’heure saisonnier, avec mise en application en 2021. Je ne sais pourquoi cela demandait deux  années afin d’être juste arrêté, mais enfin nous allions nous débarrasser de cette stupide mesure.

Sauf que pour cause de Covid, cela a été ajourné ! Mais quel rapport entre l’arrêt du changement d’heures et un Virus ? Je cherche encore la réponse. Qui fait que la fin du changement d’heure n’est plus à l’ordre du jour !

Une mesure-glue. Telle une métaphore de toutes ces mesures politiques qui plus elles sont néfastes, plus elles persistent. Ainsi celles prises pour l’école ; ce « domaine réservé » énoncé par Macron en septembre 2023. En prime nous avons eu la nomination de Gabriel Attal, en tant que ministre deCapture d’écran 2023-11-19 à 19.14.22 l’Éducation nationale et de la jeunesse, qui va ainsi pouvoir découvrir pour la première fois de sa vie ce qu’est l’école de la République. Quand à peine découverte, il annonce faire sa réforme des collèges, tellement a-t-il été alarmé des résultats d’évaluation du niveau des classe de 4ième qu’il juge « inquiétants ».

Mais pourquoi ce niveau-ci ? Du CP à la 5ième, tout fonctionne et juste là, cela ne fonctionnerait-il plus ?! Ne va-t-on pas se retrouver avec des mesures inadaptées. N’est-il pas évident que le dysfonctionnement démarre en amont. Si en 4ième des élèves ne savent pas lire, écrire et compter correctement, ils n’ont certainement pas désappris en arrivant à ce niveau scolaire !

Novembre 2023 est aussi l’entrée en scène de Brigitte Macron pour qui le sujet des enfants à l’école prend aussi une grande importance, notamment à vouloir le port de l’uniforme à l’école. Qui a plus l’impact à déclencher des polémiques que de remettre les élèves à niveau. Toujours est-il que ce 9 novembre, accompagnée de Élisabeth Borne et de Gabriel Attal, ils se sont rendus dans un collège à Paris, à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école. Puis dans l’après-midi, laissant Élisabeth Borne, c’est avec Olena Zelenska, l’épouse du président Ukrainien, qu’ils se sont  rendus dans une école parisienne accueillant des enfants ukrainiens. Et le 15 novembre, c’est auCapture d’écran 2023-11-19 à 19.15.02 tour d’une école de Berne en Suisse, où « elle a frappé professeurs et élèves par sa disponibilité et son intérêt pour les questions éducatives. »**

Mais après l’intérêt de Brigitte Macron « pour les questions éducatives », que se passe-t-il ? Qu’en est-il du programme scolaire proprement dit ? Que fait-on après ce qui s’est passé pendant le Covid, concernant les décrochages et les enfants harcelés par les mesures dites sanitaires, cet autre harcèlement mis sous le tapis (?), avec tests PCR incessants, masques et gel hydroalcoolique qui à force brûle les mains ? Qu’en est-il de cette question fondamentale laissée en suspens : À quoi sert l’école ? Qui permettrait d’ensuite répondre à cette autre question qui en découle : Qu’y apprend-on ?

Qui me fait m’interroger sur le renforcement de cette « éducation sexuelle » à l’école, et plus particulièrement dans le primaire, dès 5 ans. En quoi cela consiste-t-il d’éduquer sexuellement un élève ? Est-ce que la sexualité, l’intimité donc, peut-elle être éduquée, de surcroît par un enseignant ? Quel est le but recherché ? Va-t-il de pair avec l’instruction qui devrait être dispensée à l’école ? Que comprendre de ce que dit le site du ministère de l’éducation, qui met en amorce ceci*** : « Contribuant à préparer les élèves à leur vie d’adulte, l’éducation à la sexualité se fonde sur les valeurs d’égalité, de tolérance, de respect de soi et d’autrui. Elle veille à garantir le respect des consciences, du droit à l’intimité et de la vie privée de chacun. » ? Est-ce le rôle de l’école ?

Ne sortons-nous pas non plus de la fonction scolaire avec notamment cette loi EVRAS****, ayant cours en Belgique, qui « vise à accompagner les enfants dans le développement de leur vie relationnelle, affective et sexuelle », qui serait une mission de l’enseignement obligatoire !

N’est-ce pas l’éducation civique, qui éduque à la citoyenneté, qui elle a sa place à la école, et se fonde elle, sur les valeurs d’égalité, de tolérance, de respect de soi et d’autrui. Sans cette intrusion dans l’intime, dont les dérives apparaissent déjà, non au nom d’une « morale », mais sur la place de l’école dans la vie des enfants. L’école n’est pas un cabinet de psy. L’école n’est pas la vie privée. Le rapport entre l’enseignant et l’élève n’est pas d’ordre privé. N’en déplaise à Brigitte Macron ! Comment ignorer qu’avec des cours d’éducation sexuelle notamment, cette ligne est franchie ?

Quand on apprend que illettrisme***** devient courant à l’école ! Qui fait comprendre qu’être scolarisé ne signifie pas d’avoir appris à lire et à écrire. Qui ferait implicitement révéler que l’école ne sert pas à apprendre à lire et à écrire ? N’est-ce pas absurde ? À l’inverse peut-on supposer que l’école fabrique désormais des illettrés ? Même des bacheliers illettrés ? Quel avenir pour ces illettrés ?

Espère-t-on ainsi que l’intelligence artificielle va compenser ? N’est-ce pas un boulevard qui lui est ainsi créée ? Peut-on savoir réfléchir quand on ne sait ni lire ni écrire ? Ce savoir-là sera-t-il réservé à une minorité ? Un pays constitué d’une population en majorité illettrée peut-il être une démocratie ?

Nous n’en serions pas là. la France n’est-elle pas encore une démocratie ? Preuve en est, les désirs de référendums de Macron. Qui seraient contrariés « faute d’un consensus politique ». Car si ce repas du 17 novembre 2023 à St Denis****** réunissant les chefs de parti autour d’Emmanuel Macron ne l’avait pas empêché, il y aurait eu probablement un référendum sur l’immigration… N’est-ce pas ce que l’on pourrait comprendre…

En revanche Anne Hidalgo à Paris récidive ce 15 novembre 2023*******. Un nouveau référendum est enIMG_0122 cours concernant cette fois-ci la taxation du stationnement des SUV (Sport Utility Vehicles) dans la capitale. En avril 2023, seuls 7,46% des Parisiens s’étaient déplacés sur son « référendum » sur les trottinettes, ce qui a quand même fait décider de leurs suppressions.

Nous ne sommes plus seulement à assister à une comédie de la démocratie, avec effets d’annonce, promesses non tenues, même inversion de ce qui a été promis, états d’urgence et 49.3, ainsi banalisés par Macron, mais à voir comment l’on peut se servir d’un outil démocratique, le référendum, pour imposer de force des mesures au mieux inadaptées, voire stupides.

Que de mesures inadaptées et stupides qui s’empilent ainsi ! Qui feront que l’intelligence de nouveau au pouvoir sera de savoir les retirer, plus que de mettre en place de nouvelles mesures. À savoir faire s’arrêter ce qui non seulement ne fonctionne pas mais est néfaste pour un pays. Qu’il soit même décidé d’une trêve ! Je ne parle pas de cette trêve hivernale, celle qui a débuté ce 1er novembre et qui protège les locataires de l’expulsion quand il y eu un record d’expulsions en 2022, tellement les Français s’appauvrissent et ne peuvent plus payer leur loyer.

Ce ne sont pas les décorations de Noël qu’il s’agit d’avancer en novembre en vue d’un opportunisme commercial au résultat peu probant, mais bien la trêve des confiseurs ; cette pause politique dont l’origine remonte à décembre 1874 en vue de l’élaboration d’un article de la Constitution. Une pause se situant entre Noël et le 1er de l’An. Qu’il s’agirait d’avancer et d’étendre, quand chaque mesure actuelle prise accentue la déconstruction de la souveraineté de la France, du peuple souverain. Donc de notre indépendance économique et culturelle. Une Destruction en marche.

Ces tirs incessants de nouvelles réformes. Même quand parfois c’est la surprise de se retrouver d’accord avec Macron, quand il se met à défendre la langue française à Villers-Cotterêts – cet autre chantier de sa présidence – et même à faire interdire le point médian de l’écriture inclusive… Qui donnera sans doute l’inverse, comme pour la réforme des retraites qui ne devait pas être ? Qui met dans l’impossibilité d’être d’accord, puisque ce qui est dit un jour, le lendemain n’est plus. Qui assurément renforce ce désir de voir mon pays renouer avec une vraie gouvernance.

Je n’ai pas besoin de m’y prendre en avance dès novembre pour savoir ce que je vais mettre sur ma liste de souhaits au Père Noël. Ce même désir qui ne change pas. D’assister à la trêve politique de Macron. Une longue trêve même. Jusqu’à ce que les pendules soient remises à l’heure d’un pays libre et souverain.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 19/11/2023)

*https://www.senat.fr/rap/r96-13/r96-13_mono.html

**https://www.blick.ch/fr/news/suisse/visite-detat-en-suisse-la-premiere-dame-francaise-met-une-ecole-de-berne-en-effervescence-id19147758.html

***https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-1814

****https://www.sofelia.be/nos-dossiers-thematiques/evras/

*****https://etudiant.lefigaro.fr/article/illettrisme-plus-de-10-des-jeunes-francais-ne-savent-pas-lire-correctement_307b2216-045f-11ee-8de7-e9bdb740637b/

******https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/11/17/le-principe-d-un-referendum-sur-l-immigration-n-est-plus-a-l-ordre-du-jour-faute-de-consensus-politique_6200794_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default

*******https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-anne-hidalgo-s-attaque-aux-suv-apres-son-sejour-ultra-vain-en-polynesie

Politique française, octobre 2023

En même temps que l’automne est arrivé un nouvel état d’urgence ! La France sans état d’urgence est désormais une exception. Là aussi nous avons une logique inversée mais qui ne fait plus l’effet escompté. Quand l’on pouvait penser que les actions gouvernementales se renforçaient afin de combattre un danger, aujourd’hui cette mise en place est le signe de l’inaction politique face à un danger déclaré par l’équipe dirigeante du pays.

Quel est le danger ici ? Nous avons sans conteste affaire à une tragédie avec l’assassinat de ce professeur. Très vite qualifiée par Macron de « terrorisme islamiste », ne laissant aucun temps à une enquête digne de ce nom pour le certifier. Mais si pratique pour amalgamer avec ce qui se passe depuis ce 12 octobre entre le Hamas et Israël. Comme si l’on voulait nous concerner avec ce « nouveau conflit », qui supposera de la part de la France un envoi d’armes voire de soldats ?

Emmanuel Macron n’a-t-il pas fait déjà un choix lors de son allocution du 12 octobre 2023 en déclarant* : « Nous avons assuré Israël et son peuple de notre solidarité sans faille et de notre soutien dans la réponse légitime aux actes terroristes. Israël a le droit de se défendre en éliminant les groupes terroristes, dont le Hamas, par des actions ciblées, mais en préservant les populations civiles ». Quel peut être concrètement le soutien de la France ?

Doit-on se sentir concerné militairement par ce conflit hors de nos frontières ? De même devions-nous nous sentir impliqué par cet autre conflit entre la Russie et l’Ukraine, dont les répercussions ont commencé chez nous en février 2023 ? Combien de faillites causées par ces mauvaises décisions politiques qui devaient mettre la Russie à genoux.

Un pays peut-il se permettre d’oublier les intérêts de sa population, comme notamment de ses besoins en ressources énergétiques, au profit d’un conflit externe dans lequel il n’est pas mêlé ? Qu’est-ce qui fait qu’il s’y retrouve malgré tout impliqué, ou tout du moins c’est ainsi qu’est livrée l’information par la majorité des médias.

Voilà les Français sommés de défendre un camp sur un mode binaire, à prendre parti pour celui désigné comme « les bons », contre l’autre, les « méchants ». Trop prennent déjà parti sans même avoir d’informations sur les tenants et les aboutissants. S’ils savaient qu’ainsi présenté, d’un simplisme consternant, il ne peut s’agir de véritable information. Qui ne peut en aucun cas être la réalité du terrain.

À qui sert cette simplification ? Quelle est son dessein ? Pourquoi est-ce compliqué d’avoir des informations provenant de voix diverses ? Tout semble se ressembler, donnant cette impression que c’est sans fin ; un cycle infernal de jours sans fin. Hier il fallait sauver l’Ukraine, et aujourd’hui, qui faut-il sauver ? Hier c’était l’état d’urgence suite aux « attentats » de novembre 2015, aujourd’hui suite à « l’attentat d’Arras ». Faisant faire du même avec la tuerie au Bataclan et le meurtre de ce professeur à Arras.

Déjà en 2015 j’avais écrit sur la manière dont était qualifié ces crimes afin de créer un climat de peurs** ; notre pays était « en guerre » contre une possible organisation étrangère. Ces mots « attentat », « terrorisme », nous demandant « vigilance », « méfiance », « danger », nous faisant accepter des fouilles partout, en tous endroits, et ces patrouilles incessantes de militaires. Puis dès novembre 2015, l’état d’urgence, sans cesse reconduit.

Ces états d’urgence, comme les 49.3, qui s’alignent. Tout ce qui permet de passer en force. Et vite, sans aucune contestation possible. Qui laisse tout un chacun citoyen, uniquement spectateur de ces enchaînements quand pourtant on lui laisse croire que la démocratie est encore là. Combien de temps à faire comme si ?

À quoi avons-nous dû nous habituer ? Et jusqu’où ? Nous recevons tellement de mises en garde, entre Covid et punaises de lit, en passant par des canicules et ses sècheresses par temps de pluie. Ces communiqués révélant un monde forcément hostile, qui nous mènent à la saturation. Qui transforment notre libre-arbitre en cerveau disponible, rappelant cette célèbre phrase de Patrick Le Lay, quand il était président général du groupe TF1 en 2004 : « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible », quand finalement le seul objectif avoué de cette chaîne était de retenir le spectateur afin que les annonceurs soient assurés que leurs publicités soient pleinement accueillies.

Une insensibilisation assurément devant tous ces dangers annoncés. Ou à l’inverse une hyperréactivité. Au point de même trouver intérêt à ce dîner à Versailles donné par Macron au roi Charles III, aux frais du contribuables, ces mêmes qui ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois même pour manger, soit pour s’extasier devant les arts de la table à la française, soit pour s’en indigner.

Est-il possible d’y mettre un frein ? La seule solution est-elle de se mettre à l’écart de tout ce flot ? Comment retrouver nuances et subtilités, et ne pas se laisser entraîner quand il nous manque tant de connaissances. Déjà si l’on commençait à admettre notre ignorance sur ces conflits éminemment plus complexes que deux camps qui s’affrontent. Qui d’ailleurs nous feraient prendre cette saine distance face à ces médias qui se contentent tous de répéter le même contenu.

Toute guerre est un drame pour le plus grand nombre et offre d’énormes opportunités matérielles à une infime minorité de personnes. Qui peut expliquer pourquoi certains veulent la guerre. Qui sont-ils ? Qui a les bonnes réponses pour le savoir ?

Agiter cette peur n’est-il pas aussi un magnifique outil de diversion médiatique ? Qui peut en effet rester insensible à cette menace de troisième guerre mondiale ? Qui peut garder les idées claires ? Entre ceux terrorisés et ceux que cela galvanise. Quand un tel sujet semble rendre si important celui qui en parle. Qui même empêche de se taire celui qui voudrait pourtant ne pas l’aborder.

Une tentative de tout effacer avec, quand désormais les révélations autour du Covid ne peuvent plusCapture d’écran 2023-10-18 à 14.41.20 être étouffées ? Ne passe plus cette déclaration du 3 octobre 2023, du nouveau ministre de la santé, Aurélien Rousseau, à prétendre que les « vaccins » Covid sont sans effets secondaires, quand ils sont désormais visibles***, certes l’information est donnée au compte-goutte, et ne sera jamais complètement livrée, au regard du scandale sanitaire d’une ampleur sans précédent.

Effectivement, il y a tant à cacher. Même ce buzz des punaises de lit est loin d’être anodin concernant la mal-gestion qui peut vite se révéler un fléau personnel, que je peux vous confirmer, moi qui l’ai vécu ; non les nuisibles en eux-mêmes mais le protocole très lourd, même intenable demandé par les entreprises censées vous en débarrasser, qui fait de vous le responsable de la solution et le coupable de l’échec de l’éradication. Qui rappelle ce même type de message tenu concernant le Covid, avec les distances sociales, le port du masque, et le « vaccin ». Aussi concernant le citoyen potentiellement pollueur à qui il incombe de pratiquer ces « petits gestes » afin de « sauver la planète ». Et montre, voire légitime,  la complète désimplication politique à prendre de véritables mesures et rendre compte.

Le citoyen potentiellement coupable et impuissant ? Comment retrouver cette conviction que nous avons du pouvoir ? Est-il possible de retrouver notre « cerveau disponible » pour diriger nos vies ? Comment y parvenir face à tous ces drames ? Cela suppose-t-il de ne plus s’informer ? À moins de trouver à faire le tri, pour ne pas être submergé, pour rester acteur, et se concentrer sur là où nous pouvons agir.

La guerre ainsi narrée peut-elle vraiment tout masquer ? Quand aussi on lui adjoint cette menace des répercussions sur notre sol, avec pour preuve ce retour « du plan Vigipirate rehaussé au niveau urgence attentat » par Élisabeth Borne. Quand il s’agit là pareillement de nous responsabiliser, et nous fournir**** : « ce document (qui) recense de façon exhaustive et pédagogique de nombreuses recommandations permettant à chacun de développer une plus grande vigilance et des réflexes pour mieux se protéger (et aider les autres) en cas d’attaque. » Cela va-t-il signifier que notre contribution financière va augmenter, quand depuis novembre 2016, l’assurance habitation qui est obligatoire, est assortie d’une cotisation au fond de garantie attentats de 5,90€ par contrat pour tous les Français ?

À quelques jours près, si j’avais écrit ce billet d’humeur mensuel plus tôt, j’aurais certainement parlé de ces autres sujets qui fâchent : le Rsa conditionnel à 15 heures « d’activité » (?), les tickets de caisse optionnels, ce prix Nobel de médecine qui loue les vaccins à ARN messager particulièrement tendancieux, encore un 49.3 pour faire adopter le volet recettes du projet de loi de finances 2024, l’interdiction des paillettes décidée par l’UE comme nouvelle mesure dite écologique…

J’aurais effectivement également parlé des punaises de lit, sujet qui bien instrumentalisé peut créer Capture d’écran 2023-10-18 à 14.40.24une belle psychose, peut-être pas autant qu’une épidémie, mais ces nuisibles presque invisibles qui viennent vous sucer le sang pendant votre sommeil, peut faire son effet, même créer la panique. Qui n’épargnent personne, ne fait pas de différences, quand peut-être certains étaient présents lors du repas aux 150 couverts à Versailles ! Qui pourrait soutenir qu’il n’y avait pas de nuisibles présents ce soir-là ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 18/10/2023)

* https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-le-hamas-et-israel-emmanuel-macron-reitere-son-soutien-a-l-etat-hebreu_6118173.html

** https://laurencewaki.wordpress.com/2015/03/13/un-attentat-terroriste-cest-quoi-au-juste-2/

Un attentat terroriste, c’est quoi au juste ?

*** https://www.francesoir.fr/societe-sante/aurelien-rousseau-vise-par-une-plainte-la-cjr-pour-tentative-d-escroquerie-au

& https://x.com/verity_france/status/1710752668753256596?s=20

**** https://www.gouvernement.fr/risques/le-plan-vigipirate

Politique française, septembre 2023

Ces rentrées qui se suivent, et qui n’amènent plus rien de positif, plus rien de nouveau non plus. Un manège sans fin. Ce mois de septembre 2023, amorcé par des annonces anxiogènes dès la dernière semaine d’août, avec le recyclage du Covid, puis du réchauffement climatique amalgamé à la semaine de « canicule » de septembre, avec les mêmes bobines de ces gens qui causent dans les médias, dont on ne sait plus de l’interviewé ou de l’interviewer qui feint de croire ce qui est dit ; que la parole n’est que du bruit parlé. Au delà même des mensonges, des contradictions, c’est ce flot incessant de rien. Qui induit cette fatigue devant ces vides de sens qui pourtant nous encombrent, volent nos vies en brisant nos élans ; tellement nous sommes tirés vers le bas, dans la médiocrité de ces gens qui devraient diriger le pays.

C’est une autre étape du deuil qui est en train d’être franchie, l’une de ces cinq phases, théorisée par Élisabeth Kübler-Ross en 1969*. Ce processus qui ferait passer toute personne en deuil par le déni, la colère, le marchandage, la dépression pour arriver à l’acceptation. Qui initialement ne concernait que la perte d’un être cher, pour être élargi à toute perte, à toute séparation. Comme toute théorie, il ne s’agit pas de l’appliquer comme un diktat, mais comme un possible éclairage pour accepter nos vulnérabilités, afin de s’accompagner dans cette épreuve. Ces cinq étapes de deuil qui peuvent permettre aussi à sortir des illusions, pour faire face en toute lucidité à ce qui est.

Chacun réagit à sa façon. Et à l’intérieur d’un pays, la population en entier ne franchit pas pareillement les étapes. Combien à croire qu’un président élu voudrait du bien à tous les citoyens, vu qu’ils ont voté en majorité pour lui. Du moins que ce président est forcément légitime, donc compétent, donc remplit sa mission de diriger le pays et permettre son enrichissement, tant matériel que culturel.

Rappelons que Hitler a été élu démocratiquement. Ce nom d’Hitler, qui fait surgir ces terribles images rapportées des camps de concentration, qui agit comme un repoussoir absolu. Qui reste gravée dans notre mémoire collective, quand ceux qui ont réellement vécu cette période sont de moins en moins nombreux. Sans oublier les horreurs, cela ne devrait pas empêcher de prendre conscience dans le présent que le processus démocratique des élections ne garantit pas la saine gouvernance d’un pays. N’est-ce pas une lapalissade d’ailleurs ?

Pourtant, combien ont longtemps estimé que ces gouvernants savent ce qu’ils font ; certes ils commettent des erreurs – qui n’en fait pas ? – mais ils font ce qu’ils peuvent, croient certains. Combien aujourd’hui sont sortis du déni, de cette première étape de deuil, face à tout ce chaos de la crise Covid ? Beaucoup sont vite passés au stade de la colère quand ils ont affronté ce quotidien qui ruinait leurs vies, leurs projets, leurs rêves, à subir la faillite de leurs commerces, et la mort de leurs proches, tout en comprenant que tout cela était largement évitable.

Certainement que le marchandage et la dépression sont encore très présents chez de nombreux Français. Ceux qui remettent le masque sont-ils dans cette phase de marchandage ? Et ceux qui se convainquent qu’il faut faire des sacrifices, se serrer la ceinture, qu’à suivre les recommandations de limitation d’électricité cet hiver, d’eau cet été, bientôt de limiter ses déplacements au nom de la qualité de l’air, fera que tout va rentrer dans l’ordre, revenir comme avant. Comme d’ailleurs ces gouvernants le promettent, même disent qu’il n’y a pas de hausse des prix, pas de chômage, et tous les drames assortis, que les germes de la croissance seraient là.

Pourtant ce n’est pas ce que vivent la majorité des personnes. Et les faits sont là, qui montrent le vrais visages des décisions politiques et les conséquences sur la vie privée, même la vie intime de tout un chacun. L’on peut constater que la main que nous avions sur nos vies privées est peu à peu retirée. Il est notamment de plus en plus contraignant de posséder un chez-soi en propre. La propriété privée n’est-elle pas remise en question quand la taxe foncière est augmentée de plus de 50%, que sont exigés des travaux onéreux pour mettre aux nouvelles normes « écologiques » – ces biens désormais déclarés « passoires thermiques » – afin d’avoir le droit de louer, que beaucoup de propriétaires ne pourront plus faire. Moins de logements disponibles, des loyers en hausse dans cette logique de rareté, qui se justifie en partie avec ces nouveaux frais à supporter par tout propriétaire. Comment les gens vont-ils se loger s’il n’y a plus de logements ?

Quand avant ces nouvelles interdictions à louer, les loyers déjà trop élevés au regard des ressources des gens, voire aussi ces exigences effarantes de garantie par les propriétaires pour accepter de louer, quand ne manquent pas les candidats, faisaient la part belle à ces marchands de sommeil, qui vont encore plus en tirer profit avec leurs logements insalubres. C’est favoriser la recrudescence d’encore plus de logements indignes. Quand c’est ça ou être à la rue…

Que gouverner le pays c’est déjà assurer ce minimum que d’avoir de quoi se loger. N’est-ce pas d’ailleurs l’une des promesses de Macron, qui finalement prédisait le contraire, à savoir que de plus en plus de français allaient se retrouver sans logement. Au point que nombreux sont les étudiants qui se retrouvent à renoncer à leurs études faute de pouvoir se loger.

Qu’est ce que cela prédit quand ce président déclare que désormais l’école est son « domaine réservé »** ? Que va-t-il se passer pour les écoliers ? Que va-t-on leur apprendre à l’école ? Et comment et par qui cela va-t-il être enseigné quand le nombre d’enseignants est insuffisant. Qu’est-il annoncé pour cette rentrée scolaire comme nouvelles mesures gouvernementales ? Désormais Gabriel Attal béotien en école publique est nommé ministre de l’éducation nationale, qui a démarré avec l’interdiction de l’abaya, à poursuivre dans la même problématique vestimentaire sur faut-il des uniformes et imposer une « tenue unique » aux élèves***, et se retrouve muet face au vrai problème du manque d’enseignants pour cette rentrée… Quant à la question de savoir quelle place est accordée à l’instruction, au savoir, même à quoi sert l’école, des réponses seront-elle données ? N’est-ce pas mal parti ?

Accentuation de la crise du logement, puis de la crise de l’enseignement, qui vont de pair avec la hausse des factures d’énergie, et des prix de l’alimentation. Là s’arrête pour beaucoup toute illusion. C’est l’étape de l’acceptation dans le deuil, qui fait se terminer cette croyance d’un président élu qui va mener son pays dans l’intérêt de tous les citoyens. C’est réaliser que nos Institutions non seulement ne nous protègent plus, mais ne nous mènent plus à la richesse, et même nous appauvrissent.

La fin de cette fausse croyance en la bienveillance présidentielle par de plus en plus de Français, s’est révélée lors du discours du président Macron ce 9 septembre, officialisant en personne le lancement du Mondial de rugby, qui s’est fait copieusement siffler par les 80 000 spectateurs présents au Stade de France. Et aussi par les réactions de ceux qui ont relayé en vidéo et par écrit ce fait jamais arrivé auparavant. C’est ouvertement la contestation de la légitimité de ce chef de l’État qui a failli à la mission qui lui a été confiée, de présider à la destinée d’un pays pour le rendre plus puissant et riche.

Mais que peut faire le citoyen quand il ne reconnait plus une légitimité du président pourtant élu et même réélu démocratiquement ? Que peuvent faire d’autre ceux qui ont hué Macron ?

S’il s’agit de ne surtout pas s’habituer, donc à banaliser, à trouver normal même, ces prises de pouvoir sur nos vies privées et intimes, à savoir considérer nos pertes matérielles qui vont de nos Industries à nos territoires agricoles en passant par nos biens propres, c’est aussi prendre du recul pour ne pas s’épuiser à lutter contre, pour ne pas s’obstiner sur ce qui n’est peut être que l’arbre qui cache la forêt.

Si d’aucuns croient encore qu’il existe encore des partis d’opposition qui pourraient tempérer un trop grand pouvoir présidentiel, l’invitation ce 30 août 2023 à Saint-Denis**** des chefs des partis d’opposition au Parlement a rappelé que le symbolique prime uniquement, que ce soit dans le lieu choisi, « dans la maison d’éducation de la Légion d’honneur, à Saint-Denis. Un établissement pour filles prestigieux et chargé d’histoire »*****, ou dans ce nouveau concept nommé « préférendum », « qui serait une consultation destiné à tester plusieurs sujets à la fois. » C’est un échec. Pourtant ce n’est pas moi qui le dis, mais Macron lui-même qui « reconnaît que la discussion du 30 août à Saint-Denis « n’a pas fait émerger de consensus » sur la question centrale du référendum, mais, sur ce sujet et les autres, il donne rendez-vous aux partis politiques « à l’automne ». » est-il écrit dans Le Monde.******

Qui de tout façon ne pouvait duper ceux déjà échaudés qui ne croient qu’au concret, qu’aux actions de terrain. À chercher une opposition, un contre-pouvoir, ou seulement ce sentiment de pouvoir agir, certains rejoignent des mouvements politiques, telles ces personnes que j’ai pu voir à Arras lors du Congrès des Patriotes ce 2 septembre 2023. Des sans étiquettes politiques, qui cherchent des réponses quand avant ils avaient renoncé ; ils ne veulent plus subir, ils veulent prendre part.

Quand enfin et de plus en plus, les citoyens s’opposent à ce qu’un chef de l’État prétende, et peut d’ailleurs le faire, de décider de leurs vies privées, voire même intimes. Parce que de telles décisions ne peuvent être considérée du ressort de la politique gouvernementale, mais de la volonté de décider à la place du citoyen. Nous n’en sommes même plus sur une question de démocratie qui se perdrait, même plus sur la souveraineté du pays, mais bien sur notre propre souveraineté dans nos vies de chaque instant.

NaïmComme l’humoriste Naïm qui annonce dans sa « Rentrée Actu » sur YouTube qu’il a décidé de faire moins de vidéos sur Macron*******, quand ainsi prendre du recul, est un bon moyen de conserver sa lucidité, sa clairvoyance ; de préserver cette disponibilité à soi. Tel qu’est le système en place avec Macron, où tous les outils de contre-pouvoirs ont été bâillonnés, l’on pouvait se demander quelle alternative pouvait être prise, entre être le pot de terre contre le pot de fer, ou agir en robot sans conscience. La fin du deuil, cette l’acceptation  de chacun et de tous, qui permet d’en finir avec nos fausses croyances sur la gouvernance, qui permet de voir avec clarté la situation politique actuelle, laisse entrevoir une possible troisième voie.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 12/09/2023)

*https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_de_K%C3%BCbler-Ross

**https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/04/emmanuel-macron-interviewe-par-l-animateur-de-la-chaine-hugo-decrypte_6187812_823448.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D

***https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/05/uniforme-ou-tenue-unique-a-l-ecole-des-elus-de-droite-et-d-extreme-droite-tentes-les-modalites-d-experimentation-fixees-a-l-automne_6187837_3224.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D

****https://www.midilibre.fr/2023/08/31/rencontre-de-saint-denis-autour-demmanuel-macron-plusieurs-heures-dechanges-peu-dillusions-pour-les-chefs-de-partis-11423076.php

*****https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/seine-saint-denis/emmanuel-macron-recoit-les-partis-a-la-maison-deducation-de-saint-denis-un-lieu-charge-dhistoire-18305abe-4703-11ee-be1c-14e3ad931255

******https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/07/lettre-d-emmanuel-macron-aux-partis-politiques-le-contenu-devoile_6188212_823448.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D

*******https://youtu.be/ps9Q9f20gM8?si=n-ClqPUITyYKme1U

Politique française, août 2023

La Politique prend-elle ses vacances en août ? Tout dépend ce que l’on met dans « Politique ». Nous avons un président qui effectivement est parti en vacances au Fort de Brégançon dans le Var ; une habitude présidentielle inaugurée par De Gaulle en 1968, et boudée par les deux présidents socialistes, F. Mitterrand et F. Hollande. Cette habitude de lieu et de date en fait une tradition et surtout un coût.

Qui paie les vacances des présidents de la République ? Qui paie celles de Macron et de sa famille ? Une question qui taraude d’autant plus, que de moins en moins de Français partent en vacances, encore moins en août, et à qui l’avenir qui leur est annoncé est celui des restrictions de dépenses, de déplacements, même du fondamental comme la santé et l’alimentation. Ceci au nom de la responsabilité nationale semble-t-il…

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Pourquoi faudrait-il payer les vacances de ceux qui en ont largement les moyens comme Macron, par ceux qui se restreignent, voire même ne peuvent partir en vacances ? Qui ferait cette obscénité d’un chef de l ‘État à la charge de la population, qui pourtant s’appauvrit et ne peut plus se prendre elle-même en charge ?

Pourtant nous assure la Cours des Comptes*, Macron coûte seulement 60.000€ par baignade pour sa sécurité, auxquels s’ajoutent des frais de fonctionnement qui auraient baissé (400.000€), tandis que les frais personnels seraient en partie payés par le couple. Ce qui devrait rassurer les Français ? Ou faire grincer des dents ceux qui ont entendu Macron déclarer le lendemain du remaniement ministériel du 20 juillet 2023 : « Il faut préparer en quelque sorte le pays pour un cadre exigeant et de l’ordre en matière de finances publiques ».** Certainement qu’il était question des finances publiques pour la rentrée, ne comprenant pas ses vacances ?

C’est vrai aussi que les vacances au mois d’août coûtent plus chères. Qui fait s’étonner cette habitude de nombreux Français à vouloir continuer de partir à cette même période. Une forme de migration de masse qui se concentre sur cette partie restreinte des vacances scolaires. Parce qu’il ferait plus chaud, que l’eau de baignade serait plus agréable, que l’ensoleillement serait plus long. Ces arguments qui semblent l’emporter sur les prix nettement plus chers, sur ce trop de monde qui fait mettre les estivants coude à coude sur les plages.

Et puis comme tout le monde part, fait que les commerces aussi ferment et obligent ceux qui y travaillent à partir en août. Paris au mois d’août change de visage ; c’est un autre rythme, moins de bruit, plus d’espace. C’est le meilleur moment pour en profiter. C’est du moins mon argument à cette question lancinante qui est adressé à tout un chacun en ces périodes : « Tu pars où cette année ? ». Une habitude qui perdure. Qui rassure ? Il est encore normal en 2023 de partir en vacances, même de pouvoir prendre l’avion. Mais jusqu’à quand ?

Bien-sûr que l’on peut se moquer du comportement moutonnier des Français qui se retrouvent nombreux au même endroit, après s’être suivis dans les bouchons routiers malgré les recommandations de Bison Futé, dans les gares, dans les aéroports, puis sur les mêmes plages, dans les mêmes restaurants…

Des moutons les Français ? Des moutons les humains ? Rappelons que ce sont les hommes qui ont fait des béliers et des brebis, ces moutons qu’on accuse d’être dociles voire conformistes. Qu’en réalité sans sa domestication en troupeau, cet animal n’est pas originellement ainsi ; il aurait même des comportements individualistes, singuliers, même non suivistes. Ce serait donc les organisations/les systèmes qui favoriseraient les fonctionnements grégaires. Un chef, et tous font troupeau derrière ? Ce n’est pourtant pas comme cela que le monde avance et progresse.

Cet attachement à partir en vacances, notamment au mois d’août, n’est-ce pas plutôt vouloir faire comme avant, « ce monde d’avant », avant 2020 notamment ? Ce désir de vite le retrouver, qui a entraîné de trop nombreux Français à suivre, à faire des compromis, à croire au provisoire des contraintes, à se restreindre pour retrouver cet avant, cette promesse ; à condition de se soumettre au chef, à condition de s’oublier.

Quand beaucoup commence à pressentir que ce monde d’avant tant promis n’est pas prévu, ne l’a jamais été et ce dès le début. Qu’inexorablement les Français sont entraînés à marche forcée dans un monde de plus en plus dématérialisé, sur lequel ils n’ont pas le contrôle.

En août la Politique ne s’arrête certainement pas, même si cela se voit moins. Qui fait passer ce qui qui aurait pu créer un tollé à une autre date. Initialement annoncé au 1er avril, et désormais depuis le 1er août 2023, le ticket de caisse n’est plus obligatoire ; pour l’instant on l’obtient en le demandant. Rappelez-vous que c’est le même processus qui a été utilisé pour les sacs de caisse, avant de les rendre payants… Afin de « sauver la planète » nous dit-on pour couper court à tout questionnement.

Cela sera-t-il le changement de trop, qui fait prendre conscience à ceux qui croyaient retrouver leur repère, à retrouver leur chemin d’avant, que cette époque est révolue ? Que ce qui est dit n’est pas ce qui est, mais qu’il faut faire comme si. Que suivre c’est se perdre. Quand les informations transmises ressemblent trop souvent à un pari sur l’amnésie de la population.

L’exemple de la météo est à ce titre frappant. Quel temps faisait-il l’été dernier ? L’hiver dernier ? Il y a 10 ans, 30 ans… Qui se souvient ? Qui peut comparer à l’aide de sa mémoire ? Et même sera-t-elle fiable ? Officiellement cet été, c’est la « canicule » qui s’accompagne d’une sècheresse, à cause du « réchauffement climatique », celui-là même que l’on dit combattre en supprimant les tickets de caisse ! Mais la météo se moque bien des croyances de quelques uns, fussent-ils « experts », dont les motivations restent obscures à toute personne sensée. En réalité, les quelques jours de chaleur d’un été tout à fait normal, ont laissé place à un été frais et très pluvieux pour la saison.

Pourtant certains ne se sont pas démontés, comme Libération*** qui titre : « Malgré la fraîcheur qui s’annonce, la sècheresse continue de s’étendre », pour quand même mettre en garde face à ce qui peut être qualifiée de « sécheresse asymptomatique » ; comme on a eu des malades aymptomatiques du Covid ? « La Corse a ainsi traversé sa deuxième plus longue vague de chaleur depuis 1947 du 8 au 24 juillet. L’île a connu «un de ses mois de juillet les plus chauds» avec juillet 2022 et 2015, avec une température moyenne de 24,9 degrés. »

Oui vous avez bien lu : 24,9 degrés, traduit par le journal en extrême chaleur. Quand s’égrène tout au long des termes pour terrifier : anormalement chaud /après un mois de juin particulièrement bouillant/ a fait suffoquer /qui fut infernal… Après le « réchauffement », c’est « l’ébullition » qui est en route !? Et pourtant ce n’est pas ce qui s’est passé. Ce à quoi il nous est répondu : « Mais la chute des températures dans l’Hexagone est un trompe-l’œil. »

Quelle enquête a fait ce journal ? Quelles sont ses sources ? Un indice avec ce qui est écrit à la fin de l’article : « Actualisé le 1er août avec la déclaration de Christophe Béchu ». Ainsi tout reposerait sur les déclarations d’un ministre, qui devient pour Libération, un expert sur la question météorologique notamment. Et ce, sans ciller ! Une telle pirouette qui fait se demander pourquoi la météo n’est pas censurée. Pourquoi s’encombrer encore de vrais chiffres ? Comme les tickets de caisse, à terme ne s’agit-il pas de supprimer tout ce qui peut donner prise, faire réfléchir, faire douter ?

En revanche, jamais ne seront supprimés les sondages. Ne leur fait-on pas dire ce que l’on veut ? Si déclarer que Jean-Jacques Goldman est la personnalité préférée des Français ne peut avoir un impact sur la vie présente et future des Français, l’on ne peut en dire autant quand il s’agit d’un Politique. Paraitrait-il que Édouard Philippe serait lui aussi une personnalité préférée des Français cette année ; ceci coïncidant avec les dires de Emmanuel Macron le 25 juillet 2023 depuis la Nouvelle-Calédonie, faisant suite à une question concernant Édouard Philippe en 2027**** :

« Je tiens à ce que ceux qui ont été auprès de moi pendant ces six ans, qui ont fait les réformes à mes côtés, puissent prendre le relais. (…) Il a fait cela bien. C’est un ami. »

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Que cela soit une parole parmi d’autres dont est coutumier Macron ; rappelons par exemple cette idée aussi d’un troisième mandat exercé par lui-même… Qu’importe, il est là fondamental de sortir de l’amnésie. Et de ce qui s’est passé avec Édouard Philippe concernant la gestion sanitaire du Covid en tant que chef du gouvernement, quand comme je le précise dans cet article de 2021*****, il avait « les manettes ». C’est Édouard Philippe qui a décidé du confinement des Français, de la mise à l’arrêt de l’activité économique, de l’interdiction des médecins généralistes de soigner, d’empêcher tout suivi de soins des malades sans rapport avec le Covid… ; en résumé tout ce qui s’est passé concernant le Covid entre novembre 2019 et juillet 2020, qui était sous sa responsabilité.

Ces promesses de retrouver le monde d’avant à condition d’oublier, de nier son pouvoir sur sa vie, d’accepter la dématérialisation de ce qui nous entoure, de croire tout ce qui est dit plutôt que voir par soi-même, sont ce qui fera s’éloigner, voire éteindre toute réalité, toute beauté, toute conscience de ce qui est, de ce qui nous permet d’agir, de créer. De vivre. Ce serait finalement accepter de soi-même être dématérialisé, accepter de disparaître. Ni la vie d’avant, ni la vie d’après, rien ne peut justifier cette absence à sa propre vie, à la diriger pour soi et pour tous.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 8/08/2023)

*Article Capital sur les vacances de Macron : https://www.capital.fr/economie-politique/emmanuel-macron-combien-coutent-les-vacances-du-president-au-fort-de-bregancon-1474083

**Article La Tribune sur les finances publiques : https://www.latribune.fr/economie/france/emmanuel-macron-il-faut-preparer-le-pays-pour-un-cadre-exigeant-en-matiere-de-finances-publiques-970533.html

***Article Libération sur la sècheresse : https://www.liberation.fr/environnement/climat/malgre-la-fraicheur-qui-sannonce-la-secheresse-continue-de-setendre-20230731_6NOOMQZZ5VAKJO57QUKV73YRQE/

****Article France Info sur Édouard Philippe en 2027 : https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/en-nouvelle-caledonie-emmanuel-macron-evoque-edouard-philippe-parmi-ceux-qui-pourraient-prendre-le-relais-a-l-elysee-en-2027_5970686.html

*****Articles Site Laurence Waki sur Édouard Philippe : https://laurencewaki.wordpress.com/2021/07/21/etre-premier-ministre/

& https://laurencewaki.wordpress.com/2018/06/01/politique-francaise-juin-2018/

& https://laurencewaki.wordpress.com/2020/07/04/politique-francaise-juillet-2020/

Politique française, juillet 2023

Nous était promis un 14 juillet un peu différent des autres. Comme d’habitude ce serait un jour férié, bien que de plus en plus d’enseignes soient ouvertes de façon exceptionnelle (!). Ce serait la période des vacances pour les Français qui partent en juillet – ces « juilletistes » qui auront les moyens financiers de prendre quelques jours de vacances – de moins en moins nombreux, même de plus en plus rares à pouvoir se le permettre ; 40%* dit Le Monde, signifiant que 60% pourraient partir ? Qui m’évoquent ces chiffres de l’emploi, de ceux qui voudraient confirmer le plein emploi, à se demander si ne sont pas comptabilisés en vacanciers ceux partis une demi-journée, comme ces employés qui ont travaillé une heure dans le mois, et ne sont plus considérés comme chômeurs…

Un 14 juillet traditionnel avec un défilé militaire démontrant la puissance française, du moins celle restée en France après l’envoi massif de nos chars et autres armements en Ukraine devançant les envois par les autres pays. Il y aurait aussi des feux d’artifice, même si avec les émeutes il fut annoncé que beaucoup seraient interdits. Du public serait présent pour assister au défilé, à condition d’être placé très loin derrière sous garde policière, et gare à ceux qui ont hué au passage de Macron, qui ont pu se faire entendre des médias, si surpris, qu’ils n’ont pas eu le temps de dissimuler ces sons imprévus ; ces médias qui désormais devront choisir un léger différé au lieu d’un direct au train où va la baisse de popularité de Macron, s’ils veulent faire croire aux acclamations de la foule.IMG_4559

Mais là n’était pas la différence attendue. Du moins par ceux qui suivent les annonces du président Macron, surtout les médias qui doivent relayer la bonne parole, et d’autres pour diverses motivations que je serais bien en peine à décrypter.

Ce 14 juillet 2023 était ce jour particulier où Macron devait faire une allocution sur le bilan de ses « Cent jours ». Un compte à rebours avait été lancé en ce 17 avril 2023, nous annonçant « Cent jours » en vue d’un apaisement, que d’aucuns raillaient promptement, rappelant les cent jours de Napoléon Bonaparte. Espéraient-ils peut-être en leur for intérieur un bis repetita ? En écho à ces cent jours qui furent l’ultime et très court règne de Napoléon croyant reprendre les rênes de la France après sa première abdication ; cette période comprise entre son retour de l’île d’Elbe et son entrée dans Paris le 20 mars 1815 à sa seconde abdication, suite à la défaite de Waterloo, le 22 juin 1815.

Une erreur commise par McKinsey –  l’Agence de communication du président –  ignorant cet élément historique ? Ou le désir de Macron de se montrer plus fort que Napoléon 1er, à réussir là où l’empereur avait échoué ? Comment le savoir ? Qui nous apprendrait quoi de plus sur la gouvernance actuelle ?

En revanche, examiner cette annonce-ci pour ce qu’elle est, qui comme tous les discours de Macron, est conçue à la façon d’une campagne publicitaire, nous permettrait-il de mieux en comprendre les enjeux ? Me rappelant le tout début de mon cursus professionnel et mon passage éclair dans le monde merveilleux de la publicité, servons-nous de la copy strat’ – outil qui permet de trouver le message adéquat qui fera vendre avec succès un produit – qui se décompose en cinq éléments : la promesse / la preuve / le bénéfice consommateur / le ton du message / le message résiduel. Et ainsi par ce crible, tentons de saisir ce nous a été promis, quel résultat était attendu, et ce qu’il en a été réellement.

Commençons par la promesse, qui est le message que l’on communique au consommateur, ici au citoyen français. Qui montre l’avantage que procure le produit, sa valeur ajoutée que n’apporte pas la concurrence. Ces « Cent jours » devaient apporter l’apaisement. Mais aussi à son bout une allocution-bilan afin de repartir sur des bonnes bases, sans bien savoir lesquelles ; certainement réussir à faire oublier le passage en force de la réforme des retraites ? Assurément une promesse avec la mise en chantier sur trois axes : travail, justice et progrès, que le président allait égrener lors d’un tour de France sous haute et coûteuse escorte. Aucun membre du gouvernement, la concurrence donc, n’a pris part dans cette décision à cette nouvelle étape du deuxième quinquennat Macron. Parce que c’est « l’affaire d’un seul homme »**, nous précise Le Monde, à s’être ainsi « lancé dans une chevauchée médiatique ». Un pari qui allait replacer le président Macron au centre avec un pouvoir de conviction tel que tous les Français lui pardonneraient, et l’acclameraient ? Par un président qui pourtant n’a jamais quitté le centre, quand il n’y a plus aucun contre-pouvoir. Ce qu’a démontré notamment le vote de la réforme des retraites. Une promesse qui sent l’artifice ? Et nous rappelle sans doute que promettre n’est pas s’engager ?

Puis poursuivons avec la preuve, qui permet de rendre crédible et acceptable la promesse. Le président Macron est effectivement venu à la rencontre des Français. Pourtant l’accueil qui lui fut tenu n’était pas celui habituel qui est donné par les Français à leur Président. Pas plus que celui qui fut fait aux ministres amenés à suivre le mouvement présidentiel. Armés de leurs casseroles dont certaines ont été confisquées pas ordre préfectoral, les Français n’ont pas validé cette preuve.

Quant au bénéfice consommateur, donc l’avantage que le consommateur, le citoyen français donc, va retirer de la promesse, qui correspond aux motivations des Français. Les Français allaient être rassurés de voir ce président se rapprocher d’eux. Le calme allait revenir après les affrontements sur cette réforme imposée contre leur gré. Ce bénéfice n’a pas été visiblement retenu. Pas seulement parce qu’il y a eu ces « émeutes », un embrasement plutôt encombrant pour les Français qui les ont subi. Mais très certainement en cause cette réforme qui a été la pilule de trop à avaler pour un grand nombre d’entre eux.

Passons au ton du message, à l’ambiance et à l’atmosphère qui se dégage, ici lors de l’annonce télévisée faite par le président Macron un lundi soir. Une allocution de plus, un discours de plus, rien de nouveau. Qu’est-ce qui peut encore frapper après ce « nous sommes en guerre » ? Qu’est-ce qui peut mobiliser, engager, voire rassurer après cette phrase tonitruante à tout jamais associée à la gouvernance Macron, que rien n’a pu démentir jusqu’à présent, ni à l’extérieur avec l’Ukraine, ni à l’intérieur vis à vis des libertés fondamentales des Français.

Finissons avec le message résiduel, les quelques éléments-clé qui restent en mémoire après l’énoncé du message, du discours. L’expression « Cent jours » a bien été mémorisée. Reste à voir si la promesse concernant la période et sa conclusion sous forme d’une nouvelle allocution, qui tombe en pleine période estivale, augurera une rentrée qui va réconcilier les Français avec les actions politiques de Macron. Quand plane un possible remaniement ministériel…

Je ne garantis pas que McKinsey se soit donné autant de mal, pour mettre en place cette étape dans ce deuxième quinquennat de  Macron, et aujourd’hui pour débriefer les résultats, quand  assurément ce cabinet a été plus payé que moi, et en a plus tiré profit que la grande majorité des Français. En terme publicitaire, cette annonce n’aurait pas été validée si le terrain avait été pris en compte. Même sans les « émeutes », l’apaisement d’une population ne se décide pas sur un claquement de doigt, avec une annonce faite à la cantonade, tant dans le choix des termes « Cent jours », de sa résolution dans une période estivale, et pire de la décision de ne pas faire l’allocution promise !

Tel un maître des horloges, Macron a déclaré pour justifier ce différé : « (…) vous m’accorderez d’avoir une certaine liberté avec cette pratique. J’ai dit que je ferai un point autour du 14 juillet, je vous rassure, je ferai un point autour du 14 juillet. Mais je ne vous en ai donné ni la date ni la forme et je les donnerai en temps voulu. »***

Aussi validé par Véran avec sa casquette de porte-parole déclarant : « Ce que je pressens, c’est que d’ici à la fin du mois de juillet, le président (Emmanuel Macron) aura l’occasion de revenir dans le format qu’il souhaite et dans les conditions qu’il souhaite sur la feuille de route des 100 jours qui nous a été donnée »****. Cautionnant ainsi la latitude prise, voire l’approximation quant au rendez-vous donné aux Français ; surtout révélant un entre-soi avec les Français placés au mieux en figurants.

Alors pourquoi faire de cette période, qui aurait dû n’être que la continuation politique, une « promesse » appelée « Cent jours d’apaisement, d’unité, d’ambitions et d’actions au service de la France« ***, avec ses trois chantiers assortis ? Quel intérêt ? Cela pour mettre en place quelque chose d’autre ?

Comme cette réponse donnée aux « émeutes », dont les causes retenues ne seraient pas seulement la mort de Nahel causée par un tir de policier après son refus d’obtempérer, mais les jeux vidéos, et les réseaux sociaux. Ainsi, afin de lutter contre les pillages qui s’en sont suivis, il a été décidé pour les combattre de censurer les médias sociaux… En droite ligne, avec ce projet qui débutera le 25 août 2023, une nouvelle réglementation européenne concernant les réseaux sociaux, qui pourraient être coupés, pour cause de « contenus jugés problématiques ». Qui sera conjugué avec le lancement par Macron des États généraux de l’information pour le mois de septembre 2023 afin de mettre en place « la ligne à déterminer sur la presse ». Quand déjà l’agrément d’Anticor, l’association anti-corruption, a été retiré. Certainement les réponses à ce volet « Justice » ? Voire celui de « progrès » ?

Pour le chantier « travail », a déjà été validé par le Sénat dans le cadre de « France-travail » – feu « Pôle emploi », feu ANPE, mais pas feu le-chômage-de-masse – une réforme du RSA. Qui sera présentée à l’Assemblée nationale à l’automne, mais déjà annoncée comme votée ! Reste que la réalité de sa mise en place est tellement déconnectée du terrain, en plus de faire crouler un peu plus l’économie française, qui rappellera que voté ne signifie pas réalisable, quand sa tentative de mise en place va vider encore plus les caisses de l’État. Sans nier non plus l’évidence d’un chaos supplémentaire quand il y aura cette prise de conscience que cette obligation de mi-temps gratuit imposé aux allocataires ne touchera pas que ces derniers, mais bien tout le marché de l’emploi ; de la préférence d’employer quelqu’un de gratuit à quelqu’un à qui il faudrait payer un salaire. Sans même aborder la notion d’éthique quand est ainsi normalisé le travail sans rémunération.

Allocution ou pas allocution à l’issue de ces « Cent jours », nous sommes loin de l’apaisement promis. D’ailleurs les Français ont-ils intérêt à s’apaiser, plus exactement à se taire, et à accepter de tourner la page à chaque passage en force d’une nouvelle réforme contre leurs propres intérêts ?

Qui veut un apaisement des Français, quand vient d’être signé un projet de loi de programmationIMG_4566 militaire permettant les réquisitions des Français et de leurs biens, quant tout refus sera désormais sanctionné de peines de prison et de très fortes amendes ? Qui envoie des armes en Ukraine contre la Russie sans l’accord du Parlement ? Qui montre de plus en plus que l’éventualité d’une guerre est possible ?

Les Français peuvent-ils se contenter de promesses aux contours flous, ces « Cent jours » s’apparentant plus à un slogan publicitaire qu’à une nouvelle direction du pays ?

Rappelons que les promesses ne peuvent nous protéger d’une guerre, quand celles non-tenues nous y amènent assurément. Gouverner réellement un pays n’est-il pas s’engager toujours pour la paix ? N’est-il pas temps que les Français s’interrogent et décident ? Qu’ils se posent cette question fondamentale :

Qui veut vraiment la Paix en France aujourd’hui ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 17/07/2023)

*Article journal Le Monde du 4 juillet 2023 – 👉https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/07/04/pourquoi-entre-35-et-40-des-francais-ne-partiront-pas-en-vacances-cet-ete_6180514_3234.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D

**Article journal Le Monde du 19 mai 2023 – 👉https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/19/les-cent-jours-d-emmanuel-macron-beaucoup-de-mots-au-milieu-du-flou-persistant_6174012_823448.html

***Article journal L’Express du 12 juillet 2023 – 👉https://www.lexpress.fr/societe/macron-ne-sexprimera-pas-le-14-juillet-mais-promet-un-point-rapide-de-ses-100-jours-P4PPLAJGEFF5VA4NIN4U7X2MAE/

****Article journal SudOuest du 12 juillet 2023 – 👉https://www.sudouest.fr/politique/100-jours-macron-s-exprimera-avant-la-fin-du-mois-assure-veran-qui-balaie-un-prochain-remaniement-15905999.php

Écrire un essai pour dénoncer la fausse écologie

Ma prise de conscience a commencé en 2006. L’écologie n’était plus ce respect de l’environnement. C’est devenu des gestes à faire pour chacun – désormais devenu et déclaré – coupable de détruire la planète ; des gestes au quotidien, mais aussi des restrictions publiques, et des taxes pour raisons écologiques.

Outre la flopée d’articles de presse nous expliquant comment chacun était un pollueur et ce qu’il fallait faire impérativement pour l’être moins. Ces gestes du quotidien, une vigilance, se restreindre. Prendre un bain, se laver les dents sans fermer le robinet, laisser une lumière allumée… à nous lister tout ce qui désormais était passible de détruire la planète. Une planète en danger qu’il fallait sauver de la destruction imminente.

Deux lignes principales se mettaient en place, qui nous étaient là imposées, concernant le plastique et la voiture.

La lutte contre le plastique désormais désigné comme polluant s’est axé exclusivement sur les sacs de caisse auparavant disponible gratuitement. Désormais payant à l’unité dans quelques enseignes, puis dans quasiment toutes (Hormis de rares enseignes et les boutiques de luxe), parce qu’il fallait notamment sauver les tortues (sic!). D’abord à 0,03 centimes, pour l’acquisition d’un sac de couleur jaune-douteux, les prix ont vite grimpés. Aujourd’hui, ce sont des sacs en papier payants à 30, voire 50 centimes, sans savoir pourquoi les sacs papier eux seraient payants… ?

Cela a-t-il réduit le continent plastique ? Non. Les tortues sont-elle sauvées ? J’en doute fortement si le problème des décharges sauvages n’est pas réglé, qui en est pourtant la cause. Rappelons que cette mesure a ciblé ce qui correspond à 0,56% des déchets des ménages.

Si tant est que le continent plastique soit constitué de sacs de caisse…

Et la voiture. À Paris notamment, un PLU (Plan Local d’Urbanisme) est appliqué par Delanoë, et Baupin,  qui consiste notamment à des grands travaux de voiries et l’utilisation très important de bitume-pétrôle, pour lutter contre la consommation d’essence-pétrôle des voitures ! Objectif : supprimer toutes les places de stationnement gratuites, et limiter le plus de places possible en agrandissant démesurément les trottoirs. Afin de saisir la logique, j’ai examiné les plans à la Bibliothèque de l’Arsenal, comprenant que ces travaux se voulaient étendre les zones piétonnes et pistes cyclables. Mais comment conjuguer diminuer le stationnement et la volonté affichée de réduire la circulation routière en ville ? Une voiture peut-elle ne pas stationner et ne pas circuler ? Oui, si elle n’existe plus.

Il ne s’agit plus d’une politique qui permet au citoyen de vivre la ville en fonction de ses besoins, mais de le contraindre à se passer de voiture. À décider pour lui s’il ne peut payer plus. La voiture devient un mode de déplacement pour privilégiés. Ce n’est plus un outil, c’est un luxe.

L’argent a donc ce pouvoir de lutter contre « sa » pollution. Voire de dépolluer les actes du quotidien. À moins qu’avoir de l’argent donne du pouvoir de « polluer ».

Si tant est que la voiture pollue…

Depuis tout ce qui est revendiqué comme polluant me semble suspect. Et après lectures et études se révèlent être des mensonges. Qui eux polluent non seulement les esprits, mais le Vivant même.

Après l’écriture en 2009 d’un roman policier évoquant ces « Dérives Multiples ». Aujourd’hui s’impose à moi l’impératif d’être ce vulgarisateur auprès du grand public sur ce que cache ce « sauver la planète », et à qui cela profite. Afin de sortir de cette religion fanatique basée sur la culpabilité et la haine de soi. Et détourne assurément ce qui pourrait préserver la Vie, ses merveilles et sa beauté. La véritable Écologie.

🍒Laurence Waki (le 12/07/2023)

Politique française, juin 2023

Dans un mois la fin des 100 jours qui vont inaugurer quelque chose (?) après le 14 juillet 2023, mais quoi exactement ? Il serait question dit Macron « d’arrêter l’artificialisation ».* Mais encore ?

La réforme des Retraites a été imposée aux Français malgré tout le barnum de la contestation qui laissait entendre le contraire. Un artifice ? Qui du moins laisse perplexe sur ce qui est le pire.

Est-ce de la part de Macron et son équipe d’avoir imposé une réforme dans le but de privatiser les retraites et de nier ce qu’avait initié le CNR** pour la reconstruction du pays après la seconde guerre mondiale avec le succès économique que l’on sait ? Ou d’avoir laisser croire que la démocratie était encore existante ?

Une 17ième motion de censure à l’encontre d’Élisabeth Borne, et… Rejetée. Comme toutes les autres. Combien pour nous faire croire que le jeu démocratique existe encore ? Combien de motion « artificielle » pour comprendre que ça ne peut aboutir ?

Une nouvelle enquête (!), parmi d’autres à venir comme celle sur Olivier Dussopt pour fin novembre notamment. Là, c’est Marlène Schiappa, symbole-révélateur de ce que l’élection de Macron a permis de mettre à la tête du pays. Une autre comédie nous est jouée, où elle prétend au Sénat ne pas connaître Mohamed Sifaoui, qui lui se dit attaqué par la personne du Sénat qui l’entend au sujet de ce fonds Marianne, mis en place suite à l’assassinat de Samuel Patty – cet enseignant décapité – qui aurait été détourné. Ce fonds visant à : « financer des personnes et associations qui vont porter des discours pour promouvoir les valeurs de la République et pour lutter contre les discours séparatistes, notamment sur les réseaux sociaux et plateformes en ligne ». Et ce grâce à 2,5 millions d’Euros. Et dit-elle : « On peut faire beaucoup de choses pour défendre les valeurs de la République. »***

Mais qu’en a t-elle fait ? Et qu’en est-il des « valeurs » selon Marlène Schiappa ? Et qu’en est-il des « valeurs » selon Macron. L’enquête pour savoir s’il y a eu fraudes ou pas, est en cours. Mais quand une affaire est aussi grave, il est d’évidence de donner sa démission. Par ailleurs, la suite qui saura donnée montrera quelle impunité bénéficie tout ce personnel censé diriger le pays. Quand aussi nous sommes plus dans un spectacle dont les acteurs se retrouvent à nous jouer un succédané de contre-pouvoir ; quand certainement certains sont persuadés de pouvoir réellement l’exercer.

Une enquête qui va coûter cher au contribuable. Surtout si elle se révèle une fois de plus un simulacre. Mais qui pourrait coûter cher aussi concernant la fin de la légitimité de ce gouvernement pour un nombre encore plus élevé de citoyens. Un président toujours sur le fil du rasoir qui désormais à chaque déplacement fait privatiser pour lui seul les espaces et fermer les routes pour y accéder, tellement le nombre des Français se sentant trahis s’accentuent.

L’on peut s’interroger si à faire passer de force cette réforme des retraite, Macron a vraiment gagné contre les citoyens français. Qu’a-t-il réellement gagné ? N’est-il pas en pleine déconnexion, même dans sa bulle, quand il déclare le 5 juin 2023 : « (..) là aussi faut de la rigueur parce que sinon on crée en quelque sorte des bulles de savon et il y a même plus de mousse, c’est ça ce qui s’est passé. »****

Et Annecy ? D’aucuns ont des doutes sur l’authenticité de ce fait divers, qui arrive à point nommé pour

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Canard Enchaîné du 31 mai 2023

en terminer avec cette réforme. Qui montre encore une division avec ceux qui y « croient » et parfois même attaquent ceux qui doutent, mais n’apportent aucuns éléments concluants. Voilà Charlie Hebdo – qu’il est loin le « Je suis Charlie » fédérateur ! – nous citer cette litanie de « extrême-droite/complotiste/anti-vax/climato-sceptique ».***** C’est à croire que ce journal est mort avec la tuerie de janvier 2015. C’est finalement ce type de réactions qui pourrait accréditer chez moi des doutes, quand en réalité je mets toujours les faits divers à distance, échaudé par l’affaire Grégory des années 80.

En revanche là où je ne doute pas, c’est que la gouvernance Macron a détruit la puissance française et fait perdre aux Français toute foi en leur pays, avec notamment ces Ecowatt de l’électricité, et de l’eau. Quel pays serait la France qui était parfaitement autonome au niveau de l’électricité et de l’eau, si ces deux richesses nous étaient retirées ? Que serait la France sans électricité et sans eau à volonté comme cela est encore actuellement ? Qui seront rationnées et permises de façon limitée selon des critères pas encore définis…

Rationnement, restrictions, multiplication des faillites, hausse inédite du taux de mortalité, forte hausseIMG_4419 de fausses-couches et baisse de la natalité… Ça ressemble aux conséquences que vit un pays en guerre.

D’autant que Macron nous a engagé auprès de l’Ukraine contre la Russie. Après ce qui est devenu des auto-sanctions contre les Français, il est maintenant question que la France ayant perdu tout son armement, doit remettre de l’argent pour le budget de la Défense. Et qui devra payer ? Les Français. Et l’évidence que l’avenir des Français va être de payer les dépenses dispendieuses de Macron, pas seulement au niveau militaire d’ailleurs. Et comme nous le dit cet article du Parisien****** : « (…) la réforme des retraites n’était qu’une répétition avant l’annonce de nouveaux moyens de prendre par la force l’argent des Français. Macron a essayé et ça a marché. Pourquoi ne pas recommencer ? »

Donc, c’est encore plus de rationnement, plus de restrictions, encore des multiplications des faillites, des hausse inédite du taux de mortalité, de forte hausse de fausses-couches et baisse de la natalité…

Si l’on garde ce même personnel politique dirigé par Macron, nous serons obligés de valider cette devise : Payer et nous taire. Et allant dans le même sens que cet article du Parisien, soit la France avec Macron persiste à rester « une marionnette du monde anglo-saxon », soit notre pays se permet enfin avec un vrai dirigeant fort de retrouver son influence perdue sur la scène mondiale, mais aussi sa puissance à l’intérieur de ses frontières.

À ceux qui continuent à s’égosiller à ne trouver que comme parade l’insulte amalgamée de « Complotiste/Extrême-droite/anti-vax/climato-sceptique », ouvrez les yeux ou dormez à tout jamais. Car votre réveil va être douloureux au sortir de l’artifice présidentiel. Mais laissez ceux qui constatent l’actuel chaos d’empêcher qu’il se poursuive. Voire de trouver comment en sortir, qu’à la façon d’un CNR, des gens d’horizons différents, d’idées différentes, remettent l’espoir, la plénitude et l’abondance au goût du jour.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 17/06/2023)

*Vidéo disponible via ce Tweet : https://twitter.com/Cercle_Aristote/status/1669215233426989056?s=20

** Mon article sur le CNR : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/05/20/le-cnr-source-dinspiration-ou-mystification-politique/

*** Source : « France Info » daté du 14 avril 2023 – https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/on-vous-explique-la-polemique-sur-le-fonds-marianne-cree-apres-l-assassinat-de-samuel-paty-et-soupconne-d-avoir-ete-detourne_5770451.html

****Vidéo disponible via de Tweet : https://twitter.com/poulin2012/status/1665779050596450306?s=21

*****Qui ira bientôt avec ! Un amalgame qui signifie opposant au Mondialisme.

****** Source : « Le Parisien » daté du 27 mai 2023 – https://www.leparisien.ltd/politique/Les-AngloSaxons-veulent-non-seulement-ruiner-la-France-27-05-2023-OBOKEOSPR5EIMELFXPWCZGYEXI.php

Politique française, mai 2023

Certainement un effet boomerang des éléments de langage du type macronien, car plus nous entrons dans la période d’apaisement déclaré par Macron, alias les « 100 jours », plus les Français sortent leurs casseroles.

casserolesDérisoire ces casseroles ? Un combat de David contre Goliath ? D’aucuns se sont sentis offusqués que les Français s’arment ainsi, comme si ce dérisoire allait changer quelque chose de la marche forcée qui supprime tout ce que le CNR* fondé en mai 1943 avait mis en place pour faire renaître la France.

Fallait-il des fourches ? Fallait-il organiser un coup d’État ? Que fallait-il quand aucune manifestation n’a semble-t-il fait remettre en question le fonctionnement autoritaire instauré par Macron. Il a eu beau dire que ce ne sont pas des casseroles qui font avancer la France, du moins font-elles avancer les Français, et stopper les membres du gouvernement. Jusqu’à Macron lui-même.

Ces casserolades ont des précédents fameux. En France, dès 1832  pour dénoncer la Monarchie de Juillet. Notamment. Et même très récemment au Chili, ces concerts de casseroles ont conduit la classe politique chilienne à s’accorder sur l’organisation le 25 octobre 2020 d’un Référendum sur un changement de constitution ainsi que sur la convocation d’une assemblée constituante chargée de sa rédaction. (liens Wikipédia).

La France va-t-elle ainsi accoucher d’une nouvelle Constitution ? Est-ce seulement cela que veulent la majorité des Français ? Capture d’écran 2023-05-09 à 13.57.06Ceux-là même qui lors du match de football du 30 avril 2023 se sont faits confisqués sifflets et cartons rouges – des armes par destination sans doute ! – et qui ont fait prendre cette décision inédite par Macron de ne pas aller sur le terrain saluer les joueurs, et se replier sur les coulisses pour ce faire. Rendus inoffensifs (!) avec les confiscations, une montée de huées contre Macron s’est néanmoins faite entendre à 49’3 du match, même par les médias qui avaient ordre de dissimuler ces « bruits ».

Ces mêmes Français se retrouvant à manifester comme il se doit pour le 1er mai. Avec en sus la revendication sur les retraites, quand pourtant cette Réforme a déjà été promulguée le 17 avril. Montrant que cette promulgation s’est bel est bien faite au forceps. Avec encore cette même réponse policière en face s’attaquant aux manifestants, supposés être un trouble à l’ordre public et traités comme des délinquants, journalistes sur le terrain compris. Certainement que les directives n’avaient pas été agrémentées de la nouvelle consigne des « 100 jours », qui aurait supposé la suppression de tout affrontement policier.

Jusqu’à ce 8 mai, date de la victoire contre le nazisme en 1945. Cette commémoration a ses rites qui vont être bousculés, comme Capture d’écran 2023-05-09 à 13.34.13l’a été la tradition footballistique, par Macron. Une nouvelle fois, Macron montre qu’il va se passer des Français – qui risquent de se munir de casseroles, pense-t-il ? –  et « privatise » les Champs-Élysées pour « son » défilé. Quelques happy few pourront y assister, et même le regarder sur grand écran. Mais pas les Français. À Lyon pour l’hommage à Jean Moulin, la mise à l’écart est moins réussie, malgré le gazage de ceux se voulant présents malgré les barrages.

Qui auraient cru que les casseroles aient un tel pouvoir ! C’est oublier qui nous avons au gouvernement quand récemment les Français apprennent que leur premier ministre Élisabeth Borne n’est pas avec le compagnon revendiqué qui est pacsé avec une autre femme, mais en couple avec une femme. Que le ministre de l’Économie qui pratique avec brio les auto-sanctions qui nous ruinent, est un fervent amateur d’anus-dilaté-comme-jamais, du moins l’écrit-il tellement il a du temps pour cela.

Capture d’écran 2023-05-09 à 13.53.38Du grand guignol. À qui opposer des réponses matures ne peut être entendu. Les revendications politiques ne peuvent être comprises que par un gouvernement qui sait diriger un pays.

Rappelons que ce 8 mai 2023, c’est aussi ce cap des 600 jours pour les Suspendus ; cette « mesure » honteuse instituée par Borne, celle qui a un compagnon imaginaire… Et même si l’on peut se réjouir que l’Assemblée nationale a voté l’abrogation de l’obligation vaccinale, cette étape n’indique pas que le calvaire est fini.

Peut-être qu’avec le 9 mai, Journée de l’Europe, ce président français va pouvoir croire à ses « 100 jours », comme peut-être lors de son invitation au couronnement du roi Charles III en Grande Bretagne ce 6 mai 2023. Tout ce qui peut l’éloigner de la France finalement. Car indiquons que cette journée de l’Europe est en fait celle de l’UE, non celle du continent mais de la Commission européenne, qui décide que les Lois françaises lui sont assujetties ; quand elles ne sont pas anéanties. Comme le ferait un ennemi nationale. N’est-ce de ce point de vue une journée anti-France ?

Les « 100 jours » sont programmés pour se terminer au 14 juillet, autre date symbolique française, avec habituellement des défilés militaires Capture d’écran 2023-05-09 à 13.50.36qui honorent la puissance française. Que va en faire Macron, quand de nouvelles réformes sont programmées contre l’avis des Français, qui ne manqueront pas de sortir leurs casseroles, jusqu’à enfin voir se produire le résultat ; du retrait déjà de cette Réforme des retraites, voire du retrait de Macron lui-même…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 9/05/2023)

*Sur le CNR : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/05/20/le-cnr-source-dinspiration-ou-mystification-politique/

Le CNR : source d’inspiration ou mystification politique ?

Politique française, avril 2023

« Si les gens voulaient la retraite à 60 ans, ce n’était pas moi qu’il fallait élire comme président de la République », déclare Emmanuel Macron dans « Le Monde » ce 6 avril 2023.

Assurément ce président se sent légitime ; parce qu’il a été élu, du moins selon les chiffres officiels. Admettons que la grande majorité des Français l’auraient souhaité à la présidence de la France. En quoi cela peut-il équivaloir à lui laisser tout décider, d’autant plus en complète opposition au peuple français ? En rien.

En démocratie, avec une vraie gouvernance, et des personnes compétentes à la tête du pays, jamais diriger un pays suppose qu’un seul ait les pleins pouvoirs, dise tout et son contraire – telles ces déclarations sur l’âge de la retraite qu’assurément il ne changera… – fasse une allocution censée apaiser l’affront qu’il vient de commettre aux Français, se mette à chanter dans la rue lui permettant certainement de tourner la page, pour informer qu’il se donne 100 jours… qui consistent en ?

« Nous avons devant nous 100 jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France », nous assène Macron.

Apaisement ? Unité ? Ambition ? Au service de la France ? C’est de la logique inversée. Apaisement, lui qui vient de semer le chaos. Unité, lui qui a orchestré la division notamment quant il est demandé à un policier devenu mercenaire de cogner sur des manifestants. Ambition, lui qui fait rétrograder le pays à l’endetter comme jamais notamment. Au service de la France, lui qui supprime tout ce qui fait la singularité française pour donner nos avoirs à la Finance comme BlackRock. Et qui est ce nous, qui est-ce, de qui parle-t-il exactement ?

J’ai attendu la conclusion de cette « Réforme » des retraites pour écrire ce mois-ci. Sans illusion, puisque Borne-Premier ministre  notamment avait déclaré que rien ne l’en empêchera, que tout était joué d’avance. C’est tellement inacceptable qu’encore une lueur d’espoir restait, que nos Institutions ne soient pas toutes des fantômes.

Quand avant il y a eu un 47.1, puis un 11ième 49.3, le tout pour accélérer et faire taire le Parlement, lui-même censé obliger l’exécutif à respecter la souveraineté des citoyens. En face, des manifestants acculés aux verbalisations voire aux coups de matraques, entre autres agressions de la part de ceux payés par ces mêmes afin d’être protégés. Encore de la logique inversée. Ce 13 avril, nous en étions à la 12ième manifestation organisée avec les syndicats. Rien n’y a fait. Macron est, comme le titre « Le IMG_4102Monde », resté droit dans ses bottes. Signifiant qu’il a nié la fonction présidentielle à faire passer en force une « Réforme », dont les Français ne veulent pas qui en plus est sans aucune justification économique.

En même temps, outre ses déclarations dans « Pif Gadget », et les poses de Schiappa-Secrétaire d’État,  complétement retouchée mais heureusement habillée, dans « Playboy », s’est ajouté un Ecowatt pour l’eau cette fois-ci, le nouveau joujou liberticide et anxiogène ; quand l’eau est ce qu’il y a de plus fondamental, que jamais l’idée même de la privatiser ne devrait effleurer quiconque sain d’esprit, et encore moins être une monnaie d’échange contre des hydrocarbures, cela va sans dire. Cela devrait aller sans dire, quand déjà il en serait question. Aussi de la logique inversée ?

Et ce sujet sur la fin de vie, un sujet tellement important, qui va du respect de la dignité dans la mort au possible assassinat, qui effectivement ne devrait surtout pas traîner dans les mains de gens mal-attentionnés, qui se sont déjà exercer à coup de Rivotril en toute impunité ; sans doute pour le bien des personnes ainsi médicamentées, ont-ils argumenté. Et de nouveau de la logique inversée.

Tout cela en quelques semaines. Un printemps très chargé. Quand arrive cette date butoir. La décision du Conseil constitutionnel. La garant de la Constitution. Constitution que l’on croit au service et pour le bien des Français. Qui déjà a tellement failli, notamment avec le pass-sanitaire, mais même déjà avec le confinement qui n’aurait jamais dû être cautionné. Mais Macron a ce « don » remarquable – combien a-t-il promis pour ce faire ? – que l’on dise oui à tout ce qu’il désire.

Le Conseil constitutionnel a donc rendu son verdict : le Conseil constitutionnel valide la Réforme. Et également rejette le projet de référendum d’initiative partagée.

Référendum ? Quoi de plus basique pourtant dans une démocratie ! Il faudra donc nous contenter à défaut, de ce grand référendumIMG_4139 ce 2 avril 2023 menée pas Hidalgo à Paris – qui en serait très fière dit-elle !! – à savoir : « Pour ou contre les trottinettes à Paris en libre service ? ». Les gens ont dit non. Une participation très faible pour une question mal posée, le problème n’étant pas la trottinette en soi mais l’absence de réglementation, et surtout d’un intérêt tout de même très très très relatif. Très approchant d’une logique inversée, du moins d’un contournement de ce que devrait être un vrai référendum et son fondement en terme démocratique et d’engagement citoyen.

Alors oui, plutôt que d’entendre Macron zozoter des inepties, j’ai opté ce lundi 17 avril pour un « concert de casseroles ». Très éloigné du show mis en scène par Macron en mars 2020 pour soutenir les soignants, qui vont être pour la plupart suspendus quelques mois plus tard, interdits de ressources financières, ce qui est d’ailleurs toujours de sinistre actualité, ne concernant que la France, cas unique au monde.

« On avance et on apaise », dit Véran-Porte parole du gouvernement.

Dit celui qui n’a cessé de mentir aux Français, déclarant qu’il n’a jamais menti ; ce qui est tout à fait vrai en logique inversée. Donc, ce gouvernement ne va pas avancer, ni ne va apaiser. C’est en réalité une nouvelle déclaration de guerre qui est ainsi annoncée aux Français.

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Réponse des Français suite à l’allocution télévisuelle de Macron le lundi 17 avril 2023

À moins que ceux-ci s’obstinent à dire NON. Que les Français qui déclarent ne plus faire confiance à Macron – ils sont 71% (même selon « BFM TV »!) – respectent leur ressenti et agissent en cohérence.

Que les Français en disant non à cette Réforme notamment, clament OUI.

OUI à l’État de droit. OUI à la paix. OUI à avoir un vrai président à la tête du pays. OUI à avoir un vrai gouvernement et des contre-pouvoirs que ce soit via les Institutions et via des médias d’information.

Aux Français avec cette véritable et belle logique de retrouver le pouvoir de dire OUI à la France.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 18/04/2023)

Politique française, mars 2023

Ce 7 mars, de nouveau des grèves pour faire retirer cette Réforme des retraites ; blocages, manifestations, avec des drapeaux français, avec des pancartes portés fièrement par ces citoyens qui s’insurgent. Une telle mobilisation montre d’évidence que les revendications dépassent largement ce nouveau projet infondé de Macron.

Les Français qui perdent de plus en plus, de pouvoir d’achat avec une hausse faramineuse des prix de l’énergie et des produits de Capture d’écran 2023-03-09 à 19.50.43première nécessité, qui subissent la réduction des avantages sociaux. Pourtant les Français donnent beaucoup à l’État, sans voir les résultats de leurs contributions. Et même plus ils cotisent, moins ils obtiennent en retour. Sauf, cette promesse infamante pour les plus démunis, des « chèques d’aides » ; de l’aumône qui non seulement n’aide pas mais stigmatise assurément.

Qu’effectivement ce gouvernement avec Macron, ont le don de montrer leur dédain, à se saisir de tous les dossiers pour détruire un à un, tout ce qui fait la singularité du système français, tout ce qui fait sa richesse, tout ce que l’esprit du CNR* a construit.

Jusqu’où peuvent-il aller dans le mépris et la destruction ?

Jusqu’où peut aller la population ?

Quelle est son pouvoir dans une démocratie ? Si cette réforme passe, cela sous-entend-il que la France de facto n’est plus une démocratie ? Qui suppose quelles actions possibles pour les Français pour se faire entendre ?

Rappelons qu’un vrai chef d’État aurait retiré ce projet de loi rejeté par 80% de la population active. Si tant est même qu’il l’aurait présenté. Si tant est même que l’idée lui aurait effleuré.

Et que fait Macron ? Étonnement à chaque annonce de mobilisation dans la rue des Français, il s’absente de France. Coïncidence ?Capture d’écran 2023-03-09 à 18.15.56 Admettons. Ces voyages sont-ils au moins une opportunité pour la France de rayonner à l’étranger ? Le dernier en date au Congo à Kinshasa laisse sans voix. Il suffit de voir ces images pour préférer que jamais cette personne ait été élue comme président de la République Française, que toute légitimité lui soit retirée. Cet effort énorme pour nombre d’entre nous, pour ne pas être submergé par la honte ; faire que cette honte reste de son côté. De réussir à ne pas se laisser envahir par le malaise, même le dégoût que ce spectacle navrant, de Macron saoule, nous inspire.

Quant au gouvernement de Borne, entre trois bras d’honneur du Garde des Sceaux Dupond-Moretti dans l’Hémicycle qui vaudrait a minima sa démission, et le satisfecit du Premier ministre qui déclare, je cite :

« Le Sénat vient d’adopter l’article 7 du projet pour les retraites. Je me réjouis que les débats aient permis de parvenir à ce vote. L’examen du texte va se poursuivre. Il permettra d’examiner des propositions issues de tous les bancs pour une réforme équilibrée et juste. »

Débats ? Examiner les propositions ? Une réforme équilibrée ? : C’est de l’ironie ? Assurément un naufrage de l’honnêteté.

Confirmé d’ailleurs par cette nouvelle décision ce 10 mars 2023 du gouvernement, de déclencher l’article 44.3 de la Constitution pour accélérer le vote du texte de la Réforme des retraites. L’assemblée ainsi saisie de prononce par un seul vote (!) sur tout ou partie du texte en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement. (!!).

Voilà bien qui respire de grands débats en perspectives !! Borne osera-t-elle nous dire ce mensonge de plus ? Assurément un moyen radical de bâillonner toute contestation.

Qui est parfaitement en phase avec le silence de Macron. Malgré l’importance de la mobilisation contre cette Réforme, celui-ci Capture d’écran 2023-03-09 à 18.20.56refuse de répondre à la demande des syndicats de le rencontrer. Cela aurait-il un rapport avec ce qui est noté sur son agenda présidentiel, indiquant qu’il n’est pas disponible ce 7 mars 2023 ? Pas disponible ou rien de prévu ? En ce nouveau jour de contestation intense, reconductible ce samedi 11 mars, si encore Macron n’est pas là quand les Français manifestent, fait s’interroger une fois de plus sur ses raisons : Mépris ? Lâcheté ? Incompétence ? Amnésie sur son rôle ?

Ce silence du président de la République ne peut être neutre. Pour les Français son absence peut être un catalyseur afin que de plus en plus se fédèrent à exiger leurs droits de Citoyens ? Qui en toute logique demanderait la destitution de celui actuel pour pouvoir élire un Vrai président serviteur des Français.

Que comprendre aussi d’un chef de l’État qui distribue des « médailles » à ceux qui ont su si bien montrer leur mépris aux Français ? Comme si la Légion d’honneur pouvait rendre honorifique la médiocrité et leur assurer toute impunité ? Tous ceux qui ont participé à cette orchestration Covid y auront-ils le droit, et de fait ne pas avoir à rendre de compte ? Pas certain.

Quand pour la première fois au Royaume-Uni, un média tel que The Telegraph, a appelé à l’arrestation et à la poursuite du ministre de la santé Matt Hancock, pour les crimes qu’il a commis avec sa « gestion » du Covid par la peur et le meurtre. Un ministre qui comme en France avec Véran, se plaçant sous l’égide du Dr Fauci, qui a pu ainsi supplanter la gouvernance des pays ; vu que toutes les décisions dites sanitaires ont suivi servilement les injonctions de ce profanateur de la Science. Qui désormais est mis en mauvaise posture aux États-Unis. Qui fait espérer que ce n’est pas seulement lui qui sera ainsi jugé pour ses méfaits mais tous ceux qui lui ont obéi.🍒

Qu’en sera-t-il de Macron ? Les Français vont-ils attendre que tous les autres pays se réveillent ? Est-il à ce point déconnecté des Français ? On se souvient de cette anecdote concernant Louis XVI, qui en date de 14 juillet, date du début de la Révolution Française aurait écrit : « Rien ». Que son aveuglement aurait expliqué son destin fatal. Cette légende serait fausse pourtant. À l’inverse au lendemain du 14 juillet à son réveil, apprenant la nouvelle par le duc de La Rochefoucauld-Liancourt, Louis XVI lui aurait demandé :
« – C’est une révolte ?
– Non sire, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution « , lui aurait alors répondu La Rochefoucauld !

Louis XVI savait. Macron serait-il capable de savoir si les Français, qui aujourd’hui vont peupler la rue dans le but de faire retirer cette réforme des retraites notamment, vont devoir faire une nouvelle Révolution ? Est-il préparé à cela ?IMG_3550

Que penser au regard de sa réponse quand il déclare* promettre qu’il parlera d’ici quelques semaines, fin mars début avril !? Voilà qui est plus adapté à la réponse d’un fêtard que celle d’un chef de l’État. Un imposteur ? Difficile aujourd’hui d’encore seulement se poser la question.

IMG_4032 2Les Français semblent bien seuls à vouloir que la France reste une Puissance souveraine. Qu’en somme la France reste un pays. Un pays libre.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 10/03/2023)

*CNR, Conseil National de la Résitance (mars 1944) :

Le CNR : source d’inspiration ou mystification politique ?

**https://l.franceinter.fr/vrn

Politique française, février 2023

Que cache cette grosse machinerie de la Réforme des retraites ? Non qu’il ne faille pas la contester. Qu’il peut s’agir d’empêcher cette porte ouverte à tout l’écroulement des valeurs sociales et sociétales de notre société française.

Qui a rappelé si besoin était que Macron n’est pas fiable dans ses déclarations aux Français, quand il soutenait que jamais il ne toucherait aux retraites des Français*. Pas fiable, non seulement parce qu’il ne tient pas ses promesses, mais surtout que cela est la preuve que ce n’est pas lui qui décide, pas lui qui dirige le pays.

On appelle cela une marionnette à ventriloque. Avec pour conséquence morale, un complet décentrage du pays, dont les Institutions partent à la dérive. Un préambule avant que tout l’édifice ne se désagrège sous le règne de l’insensé.

À moins que Macron souffre seulement d’un dédoublement de la personnalité. Mais qui pourrait le confirmer ? Une expertise psychiatrique ? Ces experts sont trop occupés sur les médecins non-vaccinés et réquisitionnés pour décider s’ils peuvent continuer à exercer en tant que médecin. Donc la question restera en suspens. Comme tout autre question d’ordre médical qui pourrait se présenter. Du moins officiellement.

Alors ce deuxième mandat de Macron va se poursuivre. Qui perpétue de façon encore plus évidente la confusion délétère du rôle du chef de l’État et d’un gouvernement, entre « diriger la France », et « diriger les Français », même la vie des Français.

Quand il ne s’agit plus de faire se développer un pays tant d’un point de vue économique, que intellectuel et artistique, mais de faire décroître les richesses du plus grand nombre. D’exiger d’eux leur décroissance. Que s’ils sont vraiment « responsables », prétendent ces gouvernants, les Français accepteront de se diminuer, voire tout perdre. Que se mobiliser contre une réforme infondée et inique serait, selon le Macron d’aujourd’hui, offrir « la victoire de l’irresponsabilité ».

Qui laisserait entendre que manifester son désaccord, en somme exercer sa citoyenneté serait ne pas être responsable ? Une telle dissonance. Qui d’ailleurs n’a pas convaincue. Après la manifestation du 19 janvier, il y a eu celles du 7 et du 11 février. Qui ont rassemblé un nombre impressionnant de participants partout en France. Était-ce une bonne chose ?

Ce qui peut effectivement interroger est de l’ordre des réelles motivations des Syndicats de toute obédience politique, aussi d’une forte surdité des pouvoirs en place. Mais cette révélation des dix journalistes influents (BFMTV, RTL, France Inter, France TV, Le Figaro, Le Monde, Les Échos) convoqués par Macron afin de leur donner des « éléments de langage » à utiliser sur la Réforme des retraites montrent, en plus de la collision entre médias et politiques, que Macron a besoin d’un minimum d’assentiment de la population ; qu’il est possible que la route lui soit barrée ? Rappelons ici que 93% des actifs se déclarent opposés à cette « réforme ».

Le début du désamour de ses anciens soutiens parmi la population en ce mois de février ? Macron ne serait plus le Valentin de ceux qui ont réitéré leur vote pour lui en 2022 ? Cette « réforme » peut-elle ouvrir les consciences sur plus large ? Peut-elle aiguiser les curiosités, les interrogations, sur la gouvernance de Macron ? Ou faire trop focaliser sur ce qui s’apparente à un gros arbre qui cache la forêt ?

Cette contestation qui dit non, peut-elle faire s’ouvrir les yeux des citoyens Français, qui ainsi méritent un chef de l’État et un gouvernement à leur service. Ces gouvernants occupant leur juste place de Serviteurs de la France, dans une dynamique de croissance. Là est la vraie protection de la Vie, qu’elle soit celle de chacun et de tous, des êtres vivants, de notre environnement, de notre planète. Gage véritable de la Paix sur terre.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 15/02/2023)

*Voir deux des déclarations de Macron sur les retraites : https://t.me/macronimposteurLW/101

Politique française, janvier 2023

Cette fois-ci non plus je n’ai pas regardé « les vœux de Macron ». Qui ne sont d’ailleurs pas les siens. Pas parce que ce n’est pas lui qui écrit ses discours, on le sait de tous les présidents ; mais du moins ce qui est dit doit corroborer avec les volontés présidentielles en vue de la saine organisation d’un pays pour le bien de sa population. D’aussi une cohérence entre le dire et le faire. Quand Macron nous a habitué à dire un texte qui ne le concerne pas. À s’adresser à des gens qui n’existent pas pour lui. Qui fait que rien n’existe vraiment. Tout apparaît au-delà du faux, virtuel.

En revanche ses décisions actives visant, à restreindre toujours plus, à contraindre toujours plus, la population française, sont bien réelles. De plus en plus de Français se voient devenir des mendiants des aides dont ils n’auraient pas eu recours si le pays était gouverné par un vrai président, avec un véritable pouvoir.

N’est-ce pas ce que réclame les Français ? Un pays dans lequel chacun reprend son pouvoir. Qui va de pair avec retrouver ses droits. Notamment tout ce que nous avons perdus depuis qu’il a été décidé de mettre les Français « en marche ». Que ces droits regagnés nous feraient mieux exister dans notre pays. Sans compter ces autres droits piétinés avant, telle une logique visant à banaliser leur retrait.

Une accélération rend visible le processus. Qui comprend notamment cet enchaînement d’affilée de 49.3. Jusqu’au dixième à ce jour. Également cette « réforme » des retraites, qui suit celle des Allocations chômage, qui nivellent vers le bas le pouvoir d’achat des Français, qui vont déserter les petits commerces, réduire le plus possible ces menus dépenses que sont d’aller se prendre son café le matin, un verre en soirée, de se choisir un livre, une expo, un film au cinéma… Qui risquent de devenir un luxe qu’on ne pourra s’offrir, faisant faire faillite à tous ces commerces, faisant s’additionner tous ces demandeurs de minima, que des nantis voudraient voir conditionnés à des heures de « travail » ; travail qui pourtant n’existe plus !

N’allons-nous pas vers du « larbinat » pour tous ? Recevoir de l’aumône pour espérer survivre, contre être utilisé au bon vouloir, si toutefois l’on est encore considéré comme « utile » ; quand cet argent en réalité appartient aux Français qui n’en ont plus la possession ! Quand pourtant ces réformes fait d’eux des mendiants, à réclamer des aides, des miettes en réalité, qu’ils devront demain rembourser avec des intérêts en plus.

Avoir tous de quoi vivre décemment est un droit fondamental. En plus d’être absolument nécessaire à l’unité d’un pays. Ainsi que le confirme le sociologue Robert Castel* :

« Il faut rappeler avec fermeté que la protection sociale n’est pas seulement l’octroi de secours en faveur des plus démunis pour leur éviter une déchéance totale. Au sens le plus fort du mot, elle est pour tous la condition de base pour qu’ils puissent continuer d’appartenir à une « société de semblables« . »

Un pays riche, un pays libre, un pays qui enrichit sa population, qui a son tour le rend puissant. Et inspirant. Ce pays des Libertés mis en lambeaux si l’appétit de vivre des Français est détruit par des mesures iniques, donc infondées si c’est l’intérêt du pays qui est recherché, et si le pays est gouverné par ceux élus pour ce faire. Cela va sans dire. Mais cela ne va-t-il pas mieux de rappeler ce fondamental.

déclaration terÀ se remémorer ici ces articles de la Déclaration des droits de l’Homme ; émanation de cette conscience prenant le contrepied des horreurs de la seconde guerre mondiale, afin d’établir les bases saines d’une civilisation en construction. Rappelons tout d’abord cet extrait du préambule du 10 décembre 1948 de l’Organisation des Nations Unis (ONU) :

« (…) Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’Homme soient protégés par un régime de droit pour que l’Homme ne soit pas contraint en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. (…) »

De cette nécessité de la reconnaissance des droits des Français notamment, que tout gouvernant a la responsabilité de respecter, à fonder ses décisions d’après ces articles suivant :

Article premier : « Tous les être humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Article 3 : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »

Article 6 : « Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. »

Article 13.1 : « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. »

Article 17.2 : « Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété. »

Article 22 : « Toute personne, en tant que membre de la société, a le droit à la sécurité sociale ; elle est fonde à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays. »

Article 24 : « Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. »

Article 25 : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a le droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »

Article 29.1 : « L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible. »

Article 30 : « Aucune disposition de la présente déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livre à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et des libertés qui y sont énoncés. »

Ainsi, combien de ces articles sont-ils bafoués avec ces mesures qui s’empilent, que des états d’urgence ont servi à biffer, quand en ce mois de janvier encore sont imposées ces réformes, telle celle des retraites aujourd’hui, qui ne font qu’appauvrir le pays et éteindre sa solidarité, sa cohésion, ses forces vives.

La seconde guerre mondiale n’aurait-elle pas suffi à savoir mettre les garde-fous des dérives causées par des personnalités irresponsables, à ne pas savoir contenir certaines noirceurs à tendance mégalomaniaques de ceux voulant se croire au-dessus des autres, voire même immortels.

Au 19 janvier est annoncée une grève générale en vue du non à la réforme des retraites. Au 23 janvier une mobilisation des artisans et commerçants contre ces charges énergétiques anormalement élevées qui les contraignent à fermer leurs entreprises. Ces mouvements qui sont la réponse adressée en retour aux vœux de Macron. Qui appellent le maintien des droits restants, pourtant faisant pâle figure au regard de la Déclaration des droits de l’Homme. Qu’une vraie gouvernance lui ferait recouvrir ses couleurs et rendrait hommage à ceux qui se sont battus au nom des liberté de chacun et de tous.

déclaration bis

Qu’en fera Macron et son gouvernement dirigé par Borne ? Nous informant ainsi de la place du curseur, sur l’échelle de 0 à 10, de notre pays-état de droit, et pays aussi dit des droits de l’Homme.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 16/01/2023)

*« L’insécurité sociale – Qu’est-ce qu’être protégé ? »- 2003, de Robert Castel.

Les Extraits des émissions « JEUX POLITIQUES »

1/ Les invités

– Sur « Le monde d’après » – Laurent Firode – cinéma – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 6/10 – 👉https://youtu.be/gt8tqZ5LeYU

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– Sur les pompes funèbres (& Covid ?)/témoignage Michaël – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 10/10 – 👉https://youtu.be/MB1Xt7pr1Jg

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– Sur la Physique quantique à l’énergétique – Tristan Edelman – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 8/10 – 👉https://youtu.be/IAQK2CzjYBw

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2/ Les extraits Scientifiques

– Sur les tests PCR – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 2/10 – 👉https://youtu.be/gYf4XZMOHo4

– Sur la voiture électrique – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 3/10 – 👉https://youtu.be/QuQP-ihTQwg

– La voiture électrique : les 10 inconvénients – au moins ! – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 3/10 – 👉https://youtu.be/BPJRCc4JZ0A

– Sur la science médiatisée – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 4/10 – 👉https://youtu.be/tNJEd_rjPV4

– Sur la déconnexion des médias au réel – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 4/10 – 👉https://youtu.be/PAq5oIrCvrc

– Sur Michel Cymes, médecin ou animateur ? Ou ni l’un ni l’autre ? – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 4/10 – 👉https://youtu.be/cw4cH8GMBEY

– Sur les médecins (?) de plateau – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 4/10 – 👉https://youtu.be/yuNv1r9Kjc0

– Sur…

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3/ Les extraits Politiques

– Sur le 49.3 – Extrait JEUX POLITIQUES – Épisode 4/10 – 👉https://youtu.be/3OlFwM58r6U

– Sur…

Les émissions « Jeux Politiques » de 2022

JEUX POLITIQUES, une émission de Laurence Waki, en 10 épisodes. Sur la Politique, sur la Science, et leurs imposteurs. À identifier, vous et nous.

« Des émissions, afin de remettre le curseur de la juste gouvernance et la place fondamentale du citoyen.

Avoir conscience de notre pouvoir en tant que citoyen, que notre place n’est pas celle d’obéir, en croyant que certains savent mieux que nous, que nous-mêmes.

Afin de tous « Politiquer », être acteur dans ces « Jeux Politiques », avoir la conscience de notre pouvoir politique. Et reprendre notre pouvoir.

Voilà ce qui  a motivé la réalisation de ces émissions. » Laurence Waki

Une émission en 3 parties : Je politique / Tu politiques / Nous politiquons.

« Je politique » : La lecture des billets d’humeur mensuels de Laurence Waki. concernant la Saison 2 de « Emmanuel Macron, un imposteur ? » + la contextualisation.

« Tu politiques » : Une leçon concernant les techniques afin de devenir un imposteur en science. D’hier, inspiré du livre de Michel de Pracontal « L’imposture scientifique en dix leçons ». Et d’aujourd’hui.

« Nous politiquons » : Partie interactive, et annonce des évènements sur le terrain.

À retrouver sur :

= sur YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCCVxf-lIa_x9WOHf9JkFmhw

= sur Crowdbunker : https://crowdbunker.com/channel/8SXC8vAC

*Mis en extrait

JEUX POLITIQUES – Épisode 1/10 – du 2 Octobre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 1

👉https://youtu.be/3265Le4cyQU

1/Contenu :

00:00 Présentation
06:21 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » – avant propos, définition de l’imposteur
09:58 Débuts politiques de Macron
10:23 E. Macron en mars 2015, dialogue avec Élise Lucet pour Cash Investigation – « La politique c’est faire des discours. »
12:58 Contextualisation : Macron, discours à l’ONU de septembre 2022
14:38 Deuxième partie : « Tu politiques » – 1ière leçon : La Science pose les questions existentielles et y répond
18:08 – d’hier : Ptolémée, le soleil tourne autour de la Terre
20:53 – d’aujourd’hui : combattre le Covid, c’est arriver à zéro virus
26:07 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
01:01:07 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 1, du 2 octobre 2022 :

– Lien /Cash Investigation : https://laurencewaki.wordpress.com/2015/03/17/la-politique-cest-faire-des-discours/
– référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.
– Lien / Éradiquer un virus : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/08/04/politique-francaise-aout-2020/
– Lien / Défenses immunitaires : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/11/04/mise-en-danger-de-nos-defenses-immunitaires-notre-meilleur-medecin-pourtant/
+ le billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/04/18/politique-francaise-avril-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 2/10 – du 9 Octobre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 2

👉https://youtube.com/live/x-jUcmG2biw

1/Contenu

00:00 Présentation
05:43 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 1 – avril 2022
10:12 Contextualisation : Retour de vacances des députés en octobre 2022
13:41 Deuxième partie : « Tu politiques » – 2ième leçon : Choix du domaine scientifique pour commettre sont imposture
15:20 – d’hier : le test QI avec Sir Cyril Burt
28:10 – d’aujourd’hui : le test PCR
34:53 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
59:22 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 2, du 9 octobre 2022 :

– le billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/04/18/politique-francaise-avril-2022/

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Référence livre : “La mal-mesure de l’homme”, de Stephen Jay Gould, aux éditions Livre de poche/essais.

– Lien article cerveau : https://laurencewaki.wordpress.com/lindifferenciation-philosophie-de/conjuguons-les-et/

– 2 liens/test PCR : Source : https://www.christopher-jablonski.com/fr/blog/tests-pcr – Date : 14/08/2021

& Source : https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Covid-19-les-tests-PCR-contestes-1713289 – Date : 23/11/2020

Précisions : Kary Mullis (1944-2019)
+ le billet d’humeur Saison 2 pour l’épisode 3/10 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/05/14/politique-francaise-mai-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 3/10 – du 16 Octobre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 3

👉https://youtube.com/live/2Cd6vW8rc6w

1/Contenu

00:00 Présentation
03:27 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 2 – mai 2022
13:12 Contextualisation : La Rollex pour les 50 ans de Macron en 2027 ?
14:15 Deuxième partie : « Tu politiques » – 3ième leçon : Avoir une découverte qui révolutionne la Science
15:28 – d’hier : l’énergie gratuite avec le générateur synergétique
21:54 – d’aujourd’hui : la voiture électrique
35:41 Liste des inconvénients de la voiture électrique
37:38 Conclusion, de l’électrique à l’hydrogène
42:45 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
01:04:23 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 3, du 16 octobre 2022 :

– le deuxième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/05/14/politique-francaise-mai-2022/

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– 2 liens/voiture électrique, inconvénients : Source : https://www.ecoconso.be/fr/content/voiture-electrique-ses-avantages-et-inconvenients

& Source : https://www.covoiturage-5962.fr/les-5-inconvenients-principaux-de-la-voiture-electrique/#0-l%E2%80%99impact-%C3%A9cologique-n%C3%A9gatif-des-batteries

– Référence livre : “Comment réaliser la Transition écologique – Un défi passionnant”, aux éditions Jean-Cyrille Godefroy

+ le troisième billet d’humeur Saison 2 pour l’épisode 4/10 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/06/08/politique-francaise-juin-2022/

+ le billet d’humeur de octobre 2022 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/10/12/politique-francaise-octobre-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 4/10 – du 23 Octobre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 4

👉https://youtube.com/live/JagnLdtbFlc

1/Contenu

00:00 Présentation
02:36 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 3 – juin 2022
07:15 Contextualisation : Utilisation du 49.3, première et deuxième fois
08:55 Deuxième partie : « Tu politiques » – 4ième leçon : Savoir se servir des Médias
11:43 – d’hier : / Trois exemples de « science médiatisée » = gène de l’homosexualité – Téléthon – génome humain décrypté
14:25 / Publier ou périr
15:33 / Financement de la Science
17:33 / le scoop scientifique, la médecine de télévision, Rika Zaraï
19:45 / le rapport déconnecté du réel des médias, 1939, Orson Welles
22:08 – d’aujourd’hui : La télévision devient le médecin, avec les médecins-animateur, le nutritionniste Jean-Michel Cohen, et Michel Cimes (déclarations)
27:45 / les médecins de plateau
29:29 / « Je n’ai pas compris que… »
31:41 / Christian Perronne, livre + Conférence au Parlement Européen
33:53 / CSI – Conseil Scientifique Indépendant
34:14 / la télé qui soigne ?
35:27 / Vade-mecum : reconnaître une imposture scientifique dans les médias & Covid
42:45 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif, sur la voiture Hybride
46:41 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 4, du 23 octobre 2022 :

– le troisième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/06/08/politique-francaise-juin-2022/

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Lien/génétique, définitions : Source : https://www.genetique-medicale.fr/la-genetique-l-essentiel/les-notions-cles-de-la-genetique/article/les-notions-cles-de-la-genetique-medicale

– Lien article/masque facial : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/09/08/pour-ou-contre-les-masques-ou-ni-lun-ni-lautre/
– Lien CSI (Conseil Scientifique Indépendant) : https://crowdbunker.com/@CSI

– Lien Conférence de C. Perronne, du mercredi 19 octobre 2022, au Parlement Européen à Strasbourg : https://www.youtube.com/watch?v=It55DbJ-mFk&t=12s

– Lien décision du 21 octobre 2022/Pr Perronne remporte l’ensemble de ses procédures devant la chambre disciplinaire de l’Ordre
https://lemediaen442.fr/le-pr-perronne-remporte-lensemble-de-ses-procedures-devant-la-chambre-disciplinaire-de-lordre/
+ le quatrième billet d’humeur Saison 2 pour l’épisode 4/10 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/07/13/politique-francaise-juillet-2022/

+ le billet d’humeur de octobre 2022 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/10/12/politique-francaise-octobre-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 5/10 – du 30 Octobre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 5

👉https://youtube.com/live/–sreTMoIoM

1/Contenu

00:00 Présentation
02:13 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 4 – juillet 2022
09:23 Contextualisation : L’affaire Uber
11:27 & la liste des affaires concernant les membres du gouvernement
13:57 Deuxième partie : « Tu politiques » – 5ième leçon : Manipuler les faits
14:52 – d’hier : L’affaire Baltimore
22:04 – d’aujourd’hui : Le Lancetgate
37:16 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
01:06:29 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 5, du 30 octobre 2022 :

– le quatrième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/07/13/politique-francaise-juillet-2022/

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Lien/LancetGate :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-coronavirus-le-lancetgate-ou-le-naufrage-de-la-science-business_4014381.html

– Lien/l’après LancetGate : https://www.youtube.com/watch?v=QudtV465CDo

– Lien/autorisation Hydroxychloroquine :

https://www.artemisia-lawyers.com/fran%C3%A7ais/publications-et-interventions/covid-19-l-hydroxychloroquine-peut-%C3%A0-nouveau-%C3%AAtre-prescrite/

– Lien/blocage Ivermectine : https://www.covid-factuel.fr/2022/06/14/ivermectine-et-together-vers-un-nouveau-lancetgate/

– Lien/pour la liberté d’expression : https://crowdbunker.com/v/gmQm4PK6

+ le cinquième billet d’humeur Saison 2 pour l’épisode 6/10 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/08/08/politique-francaise-aout-2022/

+ le billet d’humeur de octobre 2022 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/10/12/politique-francaise-octobre-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 6/10 – du 6 Novembre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 6

👉https://youtube.com/live/nKERD2kfJ-E

1/Contenu

00:00 Présentation
01:45 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 5 – août 2022
10:57 Contextualisation : La Météo devenue intempéries et Ecowatt
13:33 Un état d’urgence climatique ?
15:10 Deuxième partie : « Tu politiques » – 6ième leçon : Manipuler les faits en faisant de la diversion médiatique et de la désinformation
16:01 – d’hier : Luc Montagnier (France)/Robert Gallo (USA) sur la découverte du virus VIH, à l’affaire du sans contaminé
26:05 – d’aujourd’hui : Luc Montagnier/Anthony Fauci, sur l’origine du virus du Covid
43:00 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
50:44 Invité : Laurent Firode, réalisateur du film « Le monde d’après »
01:32:10 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 6, du 6 novembre 2022 :

– le cinquième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/08/08/politique-francaise-aout-2022/

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Lien/article origine Sars-Cov-2 – Le Point : https://www.lepoint.fr/sante/origines-du-covid-19-les-dernieres-avancees-de-l-enquete-28-09-2022-2491602_40.php

– Lien/ article origine Sars-Cov-2 – Radio-France : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-question-du-jour/origines-du-covid-pourquoi-l-oms-n-exclut-plus-l-hypothese-d-une-fuite-de-laboratoire-2497188

– Lien/parents en colère PEC (contre le masque à l’école) : https://t.me/stock_infos_PEC et leur écrire : Pec.collectifs.actions@proton.me

+ Lien/Crowdbunker, financement, pour la liberté d’expression : https://crowdbunker.com/fund

– Lien/film “Hold on” : https://crowdbunker.com/v/tiAZnDNPCy

– Lien/film “Hold-up” : https://crowdbunker.com/v/gq6ltpmlhE

– 2 liens/ Invité : Laurent Firode, film “Le monde d’après”. Chaîne + site : https://youtube.com/channel/UClef4db32FAnbNc4tCRrs-w & http://firode.com

+ le sixième billet d’humeur Saison 2 pour l’épisode 7/10 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/09/05/politique-francaise-septembre-2022/

+ le billet d’humeur de octobre 2022 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/10/12/politique-francaise-octobre-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 7/10 – du 13 Novembre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 7

👉https://youtube.com/live/Ogwn7RKi3bk

1/Contenu

00:00 Présentation
01:06 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 5 – août 2022
10:30 Contextualisation : Sur le « petit » cnr, dirigé par François Bayrou
15:08 Deuxième partie : « Tu politiques » – 6ième leçon : Mêler Dieu à la Science
16:05 – d’hier : Adam avait-il un nombril ? Opposition de la Science Moderne avec Galilée d’avec le déterminisme génétique, en passant par le Créationnisme
25:27 / Admettre que le monde n’a ni de sens, ni de finalité
29:39 / Mon travail philosophie : « Le Singularisme »
30:50 / Freud et la Science en 1938
32:00 / La Science ne donne pas de mode d’emploi pour vivre !
33:37 – d’aujourd’hui : le GIEC : « le Vatican de l’Écologisme »
40:57 / De l’interdiction des sacs de caisse à la Taxe carbone, en passant par les masques faciaux remplis de plastique
47:04 / L’OMS : « la Mecque de la Santé », pour une médecine universelle
53:20 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
01:02:21 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 7, du 13 novembre 2022 :

– le sixième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/09/05/politique-francaise-septembre-2022/

– Lien/article CNR : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/05/20/le-cnr-source-dinspiration-ou-mystification-politique/

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Lien/article Philosophie de l’Indifférenciation : https://laurencewaki.wordpress.com/lindifferenciation-philosophie-de/

– Lien/article sac plastique : https://laurencewaki.wordpress.com/archives-7evident-fr/sac-plastique-surtout-diabolise/

– Lien/article – sur masque obligatoire : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/07/16/masque-obligatoire-une-mesure-sans-mesure-une-de-mesure/

– Lien/vidéo – CSI n°62, avec le Dr Érik Loridan : https://crowdbunker.com/v/PB9hobdK

+ Lien/Crowdbunker, financement, pour la liberté d’expression : https://crowdbunker.com/fund

+ le septième billet d’humeur Saison 2 pour l’épisode 8/10 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/10/12/politique-francaise-octobre-2022/

+ le billet d’humeur de novembre 2022 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/11/12/politique-francaise-novembre-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 8/10 – du 20 Novembre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 8

👉https://youtube.com/live/kvcvdZSVrSY

1/Contenu

00:00 Présentation
02:16 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 7 – octobre 2022
11:29 / De l’humour avec deux vidéos de YoYo
12:50 Contextualisation : Baisse des allocations chômage = les répercussions négatives sur les commerces
13:34 Deuxième partie : « Tu politiques » – 8ième leçon : Invoques les esprits – esprit es-tu là ?
14:58 – d’hier : Du spiritisme à la parapsychologie scientifique
23:44 – d’aujourd’hui : la Physique Quantique version scientifiques psirites
26:33 / Physique Quantique = non déterministe, le « principe d’Incertitude » d’Heisenberg
29:36 / Différence entre la Physique Classique et la Physique Quantique
30:55 / Einstein et la Physique Quantique
34:03 / la pensée magique
36:06 /Ce qu’apporte la Physique Quantique de l’appréhension de la Vie
37:04 / Informations techniques
41:39 / la Physique Quantique = nécessaire sens de la nuance ≠ conseil scientifique, la « preuve scientifique », le savoir absolu
50:44 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
53:14 Invité : Tristan Edelman, de la Physique Quantique à l’Énergétique
02:28:36 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 8, du 20 novembre 2022 :

– le septième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/10/12/politique-francaise-octobre-2022/

– Lien/3 vidéos de YoYo : https://t.me/DESOBEIS95/9885 & https://t.me/DESOBEIS95/12197 & https://www.youtube.com/channel/UCnJK2RVEEgrc5jT3sM_o7Ew/videos
– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Lien/article – sur masque obligatoire : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/07/16/masque-obligatoire-une-mesure-sans-mesure-une-de-mesure/

– Lien/vidéo – CSI n°62, avec le Dr Érik Loridan : https://crowdbunker.com/v/PB9hobdK

+ Lien/Crowdbunker, financement, pour la liberté d’expression : https://crowdbunker.com/fund

– Lien/lSite de Tristan Edelman : https://www.tristanedelman-khoroliste.com/

– Lien/vidéo danse de Tristan Edelman : https://www.youtube.com/watch?v=1FPWd_Vwnjg

– Référence livre : « Les Indomptables » – Au-delà de l’effondrement, de Tristan Edelman, aux éditions Talma Studios

+ le huitième billet d’humeur Saison 2 pour l’épisode 9/10 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/11/12/politique-francaise-novembre-2022/

JEUX POLITIQUES – Épisode 9/10 – du 27 Novembre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 9

👉https://youtube.com/live/IJESZ8-CCqQ

1/Contenu

00:00 Présentation
01:42 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 8 – novembre 2022
08:05 Contextualisation : Obligation vaccinale des soignants dans le Monde = seulement en France + 5ième 49.3
09:31 Deuxième partie : « Tu politiques » – 9ième leçon : Savoir se servir du langage
10:33 – d’hier : Le parler scientifique : polysémie, et idéalisation des maths en France
14:03 / Qu’est-ce que l’erreur ?
17:02 / Les métaphores des pseudosciences
18:44 / La pseudo-neurobiologie
23:18 / Le jargon pseudoscientifique, texte de Rupert Sheldrake
30:36 – d’aujourd’hui : Les mots de la période covidesque au crible du dictionnaire Larousse de 2005
47:33 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
51:40 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain00:00 Présentation
01:42 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 8 – novembre 2022
13:12 Contextualisation : Obligation vaccinale des soignants dans le Monde = seulement en France + 5ième 49.3
14:15 Deuxième partie : « Tu politiques » – 7ième leçon : Savoir se servir du langage
15:28 – d’hier : Le parler scientifique : polysémie, et idéalisation des maths en France
14:03 / Qu’est-ce que l’erreur ?
17:02 / Les métaphores des pseudosciences
18:44 / La pseudo-neurobiologie
23:18 / Le jargon pseudoscientifique, texte de Rupert Sheldrake
30:36 – d’aujourd’hui : Les mots de la période covidesque au crible du dictionnaire Larousse de 2005
47:33 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
51:40 Conclusion de « Jeux Politiques » et annonce du programme du dimanche prochain

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 9, du 27 novembre 2022 :

– le huitième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/11/12/politique-francaise-novembre-2022/

– Annonce sur twitter d’un projet d’état d’urgence écologique par Macron : pic.twitter.com/rW1W54JoxG

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Lien/article Philosophie de l’Indifférenciation : https://laurencewaki.wordpress.com/lindifferenciation-philosophie-de/

– Lien/article – sur masque obligatoire : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/07/16/masque-obligatoire-une-mesure-sans-mesure-une-de-mesure/

– Lien/vidéo – CSI n°62, avec le Dr Érik Loridan : https://crowdbunker.com/v/PB9hobdK

+ Lien/Crowdbunker, financement, pour la liberté d’expression : https://crowdbunker.com/fund

JEUX POLITIQUES – Épisode 10/10 – du 4 Décembre 2022.JEUX POLITIQUES annonce 10

👉https://youtube.com/live/QdjwJEsZrLE

00:00 Présentation
01:40 Première partie : « Je politique » – « E. Macron, un imposteur ? » Saison 2, épisode 9 – décembre 2022
11:28 Contextualisation : Sur les coupures d’électricité, un scénario fictif selon Macron
14:15 Deuxième partie : « Tu politiques » – 10ième leçon : Ne jamais avouer s’être trompé.
14:55 – d’hier : Karl Popper, condition du statut d’une théorie scientifique = sa réfutabilité
20:33 : Pile je gagne, face tu perds – L’ École de Palo Alto, Paul Watzlawick
22:57 – d’aujourd’hui : l’Imposture scientifique = totalitarisme ? //Concernant les obligations contre le Covid ?
30:23 Troisième partie : « Nous politiquons » – échange interactif
50:00 Texte : « Le déni de la mort mis à mal par le Coronavirus »
54:27 : Invité = Michaël, pompes funèbres
02:03:01 Conte Zen : « Chance ou malchance ? »
02:04:24 Conclusion de la dernière de « Jeux Politiques », et donc des 10 épisodes.

2/Les liens et références spécifiques de l’émission « Jeux Politiques » – Épisode 10, du 4 décembre 2022 :

– le neuvième billet d’humeur Saison 2 : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/12/01/politique-francaise-decembre-2022/

– Macron, le retour en 2027 ? : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-billet-politique/emmanuel-macron-pourrait-il-jouer-les-prolongations-8836015

– Référence livre : « L’imposture scientifique en dix leçons » de Michel de Pracontal, aux éditions Points sciences.

– Référence livre : « L’école de Palo Alto », de Dominique Picard, aux éditions Que sais-je ?

– Référence livre : « La réalité de la réalité », aux éditions Points-Essais.

– Lien/article – sur masque obligatoire : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/07/16/masque-obligatoire-une-mesure-sans-mesure-une-de-mesure/

– Lien/vidéo – CSI n°62, avec le Dr Érik Loridan : https://crowdbunker.com/v/PB9hobdK

+ Lien/Crowdbunker, financement, pour la liberté d’expression : https://crowdbunker.com/fund

+ – Lien/film thème métier invité/Pompes funèbres : https://odysee.com/@Stefano:9/Died-suddenly-VOST:c

– Lien/article /“le déni de la mort mis à mal par le Coronavirus” : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/03/17/le-deni-de-la-mort-mis-a-mal-par-le-coronavirus/

– Complément informations /liens donnés par Michaël :
1- https://datavaccin-covid.ameli.fr/pages/synthese/
2- https://www.pflepapillon.fr/post/evolution-des-r%C3%A8gles-fun%C3%A9raires
3- https://www.iblspecifik.com/interdiction-du-formol/
4- https://www.swissinfo.ch/fre/sci-tech/l-assistance-au-suicide-en-quelques-clics-et-sans-interm%C3%A9diaires/47143932
5- https://www.lassurance-obseques.fr/guide-obseques/aquamation/
– Lien/Conte Zen : https://www.editionstheatrales.fr/pedagogique/les-carnets/salvador/v-annexes/article/conte-traditionnel-chinois

+ Précisions :
– L’obligation vaccinale des soignants et autres professionnels est datée du 15 septembre 2021
– En décembre 2021 démarre la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.
– La vaccination 1ère dose, a démarré le 11/08/2021, la 2ième dose, en septembre 2021, et le rappel (donc 3ième dose !), fin novembre 2021, qui a montré des répercussions importantes des effets secondaires graves depuis décembre 2021.

※※※

 

Politique française, décembre 2022

Décembre avec Noël en ligne de mire. Commence alors cette préoccupation des cadeaux à faire, quand les acheter, qui suppose de savoir qui l’on va inviter, ou chez qui l’on va aller.

Il s’agit aussi de se rappeler comment c’était en 2019, car 2020 et 2021 étaient des Noël conditionnés Covid. Qui fait que le gouvernement nous disait combien il fallait être à table, avec qui, ce qu’on avait le droit de faire et de ne pas faire. Mais c’est vrai qu’on ne nous a pas obligé sur les cadeaux que l’on devait faire. Cette année, en ce début décembre, sans doute que quelque chose se prépare, mais rien encore ne transparait.

Quelques indices cependant, qui se révèleront ou pas, et seulement au dernier moment. Peut-être juste des fausses pistes ? Possibles injonctions pour les fêtes de Noël ? Même pour la Saint Sylvestre ? À moins qu’il faille attendre 2023, pour que germent les conséquences de toutes les mal-mesures, qu’elles soient sanitaires, énergétiques, financières, climatiques ; que les promesses deviennent réalités à supporter. De l’épidémie de Covid déclarée par l’OMS, à l’épidémie de faillites, qui n’a besoin d’aucun organisme supra-national pour être annoncée ; elle se constate. En passant par les coupures d’électricité notamment.

En attendant sont égrenées des annonces. Des prolongations sans fin. Il serait question d’une neuvième vague de Covid, nous dit Borne. Qui nous sort sa recommandation du port du masque facial. Ce masque qu’elle a su si bien porter tout en vapotant dans l’hémicycle. Décidément le ridicule ne tue pas. Et même cela semble servir d’exemple à ceux qui les remettent ?

Autre obstination. Étant le dernier pays au monde à imposer la vaccination aux soignants – quel record ! – on aurait trouvé que cette « fierté » suffisait, que le torse de Macron avait suffisamment bombé, et qu’enfin pouvait cesser cette suspension des professionnels qui avaient dit non aux injections expérimentales. Quand partout ailleurs, ç’en était fini, que des excuses avaient été données, avec même le paiement des arriérés. Et pourquoi persiste-t-il donc ? Parce que « c’est une recommandation scientifique« *, dit-il ; « qui ne pourra être relevée que quand une autre recommandation scientifique dira de le faire. »

Une « recommandation scientifique » ? Cette mesure instaurée par Borne serait une « recommandation scientifique » ? Qui suppose  des scientifiques de quelles branches ? Qui recommanderaient, mais au nom de quoi, de supprimer toutes ressources à des professionnels et à leur famille. De quelle science parle-t-on ?

Cette impression de sable mouvant, qu’à chercher du sens dans du non-sens, fait s’enfoncer d’avantage et inutilement. Qui montre en revanche l’impunité qu’a ce chef de l’État français, à donner des raisons insensées aux Français.

Que penser de cette autre annonce, que Macron et Borne font de concert, qu’ils résisteraient aux demandes contraignantes pour lutter contre le réchauffement climatique**. Cela signifie-t-il qu’il n’y aura pas de contraintes imposées au nom d’une certaine vision de l’écologie, ou qu’à l’inverse les contraintes vont bientôt pleuvoir ; qui rappelle cette annonce de Macron qui ne rendra pas le vaccin obligatoire, quand a été mis en place très peu de temps après le pass-sanitaire, et la suspension/fin de droits à de nombreux professionnels. Mais rassurez-vous, pour le climat aussi, il sera question de « recommandations scientifiques ».manége danger

Le même manège désenchanté. Quand pourtant un caillou – une enquête ouverte par le Sénat – déjà apparu pendant la campagne présidentielle, mais mystérieusement évaporé, revient se présenter. Il s’agit d’irrégularités dans les comptes de campagne de Macron, celle de 2017 et de 2022, dans lequel est mêlé Macron et le cabinet McKinsey. Macron déclare avoir confiance en la justice pour tirer ça au clair, qu’il n’a rien à craindre. Au point même de n’être pas du tout fâché avec le Procureur qui instruit l’affaire, puisque ce dernier se retrouve invité à un pot amical à l’Élysée. De l’amitié nous montrant officiellement du flou du judiciaire dans sa séparation d’avec l’exécutif.

L’élection de Macron risque-t-elle d’être mise en cause si les comptes de campagne ne sont pas réguliers ? McKinsey, ce cabinet conseil déjà condamné par ailleurs, risque-t-il d’être condamné ? D’être écarté du pouvoir ? Ce cabinet qui a su si bien gérer la crise sanitaire, à savoir parfaitement la faire se prolonger. Mais qui va gouverner si ce cabinet n’est plus là ? Comment fera Macron sans lui ? Le temps de la justice fera sûrement que cela tiendra jusqu’en 2027. Quand après le deuxième mandat, Macron ne pourra plus se présenter.

Si, il pourrait ? Si Macron ne finit pas ce mandat-ci, il pourrait revenir. Parait-il qu’il y aurait une faille juridique***. Hypothèse suivante : Si après une dissolution de l’Assemblée, et donc de nouvelles élections législatives, si elles sont en sa défaveur, cela mettra le président du Sénat en intérim, jusqu’aux prochaines élections. N’ayant pas exercé ses deux mandats pleins, il pourrait ainsi se représenter pour un troisième mandat. Qui ferait que c’est possible. Et si Macron décide déjà de démissionner pour mieux revenir ?

Pour l’instant, même sans majorité absolue à l’Assemblée, les pleins pouvoirs sont conservés. Au 30 novembre 2022,  Borne a recourt une septième fois au 49.3 pour faire adopter définitivement le texte sur le budget de la Sécurité sociale. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin, et ne pas agir ainsi pour réussir à privatiser les retraites des Français. Quand aussi Macron avait dit que jamais il ne toucherait à l’âge des retraites…

Que ne fera-t-il jamais auquel il faut s’attendre ?manège tradi

Plus que jamais le recours à notre mémoire est fondamental. Pour retrouver quoi décider par soi-même, des fêtes de Noël et de la Saint Sylvestre, et se prémunir pour faire face à des décisions qui nuisent à nos vies, de chacun et de tous.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 1er/12/2022)

 

*« Les recommandations scientifiques » selon Macron : https://twitter.com/carene1984/status/1596204308969979906?s=21

**Selon « Le Monde » : Lutte contre le réchauffement climatique : Emmanuel Macron et Elisabeth Borne résistent aux demandes de mesures plus contraignantes : https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/29/lutte-contre-le-rechauffement-climatique-emmanuel-macron-et-elisabeth-borne-resistent-aux-demandes-de-mesures-plus-contraignantes_6152067_823448.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D

***Macron en 2027 ? : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-billet-politique/emmanuel-macron-pourrait-il-jouer-les-prolongations-8836015

 

 

Politique française, novembre 2022

Emmanuel Macron aurait-il perdu sa langue en ce mois de novembre 2022 ?

Déjà circule le bruit que peut-être serait-il en dépression ? D’autres se demandent s’il ne va pas donner sa démission ; un bruit qui avait un temps couru lors de son premier mandat (juin 2020). Qui n’était qu’un bruit ? Ou une manipulation ? Et qui de nouveau serait lancé (octobre 2022). Un partir certes, mais pour revenir, se dirait-il dans les couloirs…

Que dit cet apparent « silence » de Macron ? Que même sans bruit, le mépris est toujours de mise. Quand au 2 novembre 2022, nous en sommes au quatrième 49.3, pour faire passer le projet de loi de finances 2023 en première lecture.

Que la réforme des retraites reste d’actualité, quand nombreux sont ceux à s’y opposer, que Macron pourrait dissoudre l’Assemblée pour ce faire. Qui fait s’interroger du pourquoi une telle obsession de ce Président à vouloir cette réforme à tout prix.

Et que dit ce « silence » au citoyen que je suis ? Quand n’est-ce pas la place d’un Président que de ne pas nous envahir de ses annonces ? Même de sa présence médiatique ? Que cette anormalité, ces messages permanentes, ces promesses de mauvais augure, nous ont fait oublier la place légitime d’un Président de la République, quand il gouverne le pays.

Sans doute aussi de ma part une lassitude, même une habituation de ces piétinements de la démocratie ? Qui me font ne plus l’entendre ?

Jusqu’à ce 5 novembre, où Macron évoque dans une vidéo type « short » sur YouTube, l’expression état d’urgence écologique, laissant entendre que cela fait suite à la demande par courrier d’une certaine Marie-Ange…

À peine sortons-nous de l’état d’urgence sanitaire, au 31 juillet 2022, et jamais vraiment sortis de l’état d’urgence instauré le 13 novembre 2015, que ce qui ne pouvait qu’être une mauvaise blague, un abus, est brandi par Macron. Pour l’instant officieusement. Vous offrant ci-après l’occasion de prendre connaissance de cette évocation macronesque.

Macron bis 11 novembre 2022Pas si silencieux ce début novembre. Quand aussi une mission officielle oblige Macron a célébrer le 11 novembre. N’est-ce pas une ironie que celui qui a déclaré la guerre, se retrouve à fêter l’Armistice mettant fin à la première guerre mondiale ? Une Armistice signée en 1918, il y a 104 ans. L’occasion de rappeler le coût de la guerre et l’hommage à rendre à ceux qui se sont battus, pour enfin récolter la paix. Qui devrait engager tout chef de l’État digne de ce nom, à tout faire pour que la paix perdure ; et non à dresser ces auto-sanctions et à fournir des armes à l’Ukraine. Porter une gerbe au soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe perd désormais tout son sens. Un symbole dévoyé. Une gerbe qui prend sa tournure argotique.

Qui me fait m’indigner.11 novembre rappel

Qui déposera des fleurs à ceux pas inconnus, morts pour cause de décisions autoritaires et liberticides au prétexte d’une gestion sanitaire du Covid ? Aux morts du Rivotril ? Aux morts de désespoir d’être isolés sans aucun secours ? Aux morts du Doliprane à la place de traitement ? Aux enfants et aux adolescents qui se sont suicidés ? Aux morts pour cause d’effets secondaires des injections ? Toutes ces morts évitables pourtant, d’aucuns diront manquant de dignité, que ce sont des dommages collatéraux. N’est-ce pas ce que l’on dit des victimes indirectes d’une guerre.

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En rouge, les pays où la vaccination anti-covid est obligatoire pour les soignants.

Qui sera le président qui saura leur rendre hommage ? Quand enfin nous pourrons fêter la fin de toutes ces guerres que nous annoncées Macron. Déjà mettre fin à celle déclarée en mars 2020, qui ouvrira le bal à faire cesser toutes les autres. Et nous sortir aussi de cette triste exception française, loin d’être culturelle, d’être le dernier pays à maintenir l’obligation vaccinale des soignants, quand est révélé officiellement que l’injection n’est pas étudiée pour empêcher la contamination.

Ainsi, et seulement dans ces conditions, nous aurons un véritable hommage célébrant la paix.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 12/11/2022)

Politique française, octobre 2022

Avec la « sobriété énergétique », c’est non seulement un nouveau personnage, un Véran au féminin qui fait son apparition au grand public, en la personne de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique. C’est surtout un flot de crises qui surgissent et interagissent.

Ce mot « crise » a-t-il encore un sens ? Oui, si j’applique cette définition-ci : « Situation de trouble profond dans laquelle se trouve la société ou un groupe social et laissant craindre ou espérer un changement profond ». Ainsi est indiqué un aspect temporaire, même éphémère vers autre chose.

Ce monde d’après dont il a été question à peine entré en « phase Covid », qualifiée de « crise sanitaire », qui rappelons-le n’a aucun sens juridique précis, portait cette croyance que du pire allait sortir du meilleur. Un faux espoir désormais. Quand non seulement, et à l’aide de ce nouveau Conseil « scientifique » nommé en septembre 2022, est posé une 8ième vague, avec un questionnement sur le retour de l’obligation du port du masque facial qui a tellement pas fait ses preuves médicales ; donc que la « crise sanitaire » est décidée comme prolongée. Mais aussi s’y accole une « crise énergétique« , bien réelle même si elle aurait pu être évitée, étant causée par des décisions externes aux intérêts des citoyens français.

Cause étant « la guerre en Ukraine ». Quand à ce moment précis, la France n’est aucunement en guerre contre un pays. Et pourtant, nous subissons le revers de sanctions qui, à ceux auxquelles elles sont destinées, ne leur produisent aucun préjudice ! En revanche en France, les restrictions nous attaquent. Et ces armes pour y faire face, et nous défendre, indiquées par ce gouvernement sont : des cols roulés, des doudounes, et des étendoirs…

Et ce chiffre magique brandit comme ce qui va permettre de traverser ce mauvais moment, et de plus Capture d’écran 2022-10-12 à 17.46.15montrer notre civisme, aussi notre altruisme (sic!), ce fameux 19°C. Un narratif qui ne date pas d’hier. Et qui a permis aussi de faire des affiches à Paris en 2008 sous l’égide du maire Anne Hidalgo. Le Premier ministre Borne ne fait donc que répéter une recommandation qui, elle non plus n’a jamais fait ses preuves, en terme là de réussite des économies d’énergie, et qui avait été lancées en 1978, sur un critère dont on cherche encore la justification scientifique.

Mais à part signifier de devoir se restreindre, et de perdre le pouvoir de décider ce qui est bon pour soi, le fondement est inexistant. C’est encore cette fausse science qui est promue. C’est encore l’OMS qui est l’œuvre (rapport de 2018). Quand pourtant en-dessous de 23°C (en moyenne) le corps se dépense pour maintenir ses fonctions optimales. Quand aussi le chauffage est cet apport qui a permis l’augmentation de l’âge l’espérance de vie ; ce progrès d’avant.

Mais à quoi bon se battre sur ce chiffre fantaisiste, quand nombreux sont ceux qui ne pourront même pas mettre le chauffage, soit parce qu’ils ne pourront pas payer leurs factures, soit parce qu’il y aura pénurie d’énergie, que ce soit de gaz ou d’électricité ?

Concernant de nombreux individuels, et de nombreuses entreprises ! Car la tache d’huile se répand à toute vitesse. Le problème du chauffage cet hiver chez soi est ce sur quoi on fait regarder les Français. Afin qu’ils ne voient pas ces autres « crises » qui se mettent en place.

Que signifie un pays sans gaz ? Que signifie un pays sans électricité ? C’est un pays bloqué, où tout est à l’arrêt : les industries, l’agriculture, les transports, les usines, les hôpitaux, Internet devenu désormais indispensable pour toute démarche administrative… Pour découvrir l’évidence que, l’Énergie est le palpitant d’un pays. Sans énergie, plus de pays. Ce que ce gouvernement ne semble pas avoir compris, et/ou se moque des conséquences, à savoir à venir tout ensemble, la crise énergétique, la crise financière, la crise alimentaire, la crise sociétale, quand toute une population n’a plus, de quoi se déplacer, de quoi se soigner, de quoi avoir un toit, de quoi se vêtir, de quoi manger…

Et pendant ce temps, alors que les députés font leur rentrée tardive, le 4 octobre s’ouvre sur cette « urgence » que sont les violences faites aux femmes par Aurore Bergé, du groupe de Macron 2, nommé Renaissance. Ce qui indique une telle inconséquence, une « crise » politique, où les responsabilités sont niées, quand les décisions prises par ce gouvernement nous amènent à un tel marasme.

Et dans ces cas-là que fait-on ? Ne sommes-nous pas tous amenés à faire de la politique, quand ceux à qui est confiée cette responsabilité, au mieux s’en détournent. Déjà prendre conscience de ce qui se passe, ne pas s’en laisser conter, et voir au-delà des restrictions annoncées. De l’avantage de ne plus croire aux fausses compétences, quand aussi se révèle ce répétitif, entre la mal-gestion Covid, et celle énergétique, qui ne peut que faire ouvrir les consciences à un plus large public.

Que ces « petits gestes », qu’ils soient énergétiques, ou écologiques, quand hier ils était sanitaires, ne sont que des aliénations, laissant croire que la solution repose sur nos épaules, et qu’à être « bien sage », hier, nous n’aurions pas été confinés en mars 2020, et cet hiver, on ne sera pas sans électricité…

Pour preuves, retrouvez ici ces mêmes phrases, ces équivalences frappantes, du Covid à l’Énergétique, à voir dans ce montage éclairant, qui ne manque pas d’humour avec ces deux vidéos, réalisées par YoYo.

Capture d’écran 2022-10-12 à 18.11.26

Dessin signé Valott.

https://t.me/DESOBEIS95/9885

https://t.me/DESOBEIS95/12197

Car conserver notre humour, c’est rester fort et lucide. C’est se sentir en pouvoir d’agir. Pour chacun et pour tous.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 12/10/2022)

Politique française, septembre 2022

Une rentrée 2022 qui pousse à la nostalgie d’autres rentrées, avec d’autres promesses. Comme celles de cette campagne de 1981, où Myriam se dévêtant sur des affiches 4×3 faisait dire à l’affichiste Avenir qu’il tenait ses promesses. Une campagne que l’on pourrait qualifier d’aguicheuse, mais qui donnait à ce mois de septembre, une prolongation des vacances d’été ; de cette inconscience un peu coquine, qu’aucun automobiliste de cette époque n’a pu oublier.

Quand tenir ses promesses est habituellement rassurant, augure un meilleur avenir, celles de Macron qui annonce toujours ses méfaits à l’avance, lui qui nous avait annoncé la guerre, bien qu’aussi abstrait que terrifiant, n’a-t-il pas su bien tenir ses promesses, nous révélant encore aujourd’hui, son caractère concret de mesures restrictives dans notre quotidien à tous. Hier le sanitaire qui semble ne jamais tout à fait finir, et désormais tambour battant, l’énergétique. Un mot qui encore il y a quelques semaines n’enclenchait aucun stress, aujourd’hui sonne comme notre fin prochaine.

Après un été qui certainement ressemblait presque à celui de 1981. De Myriam à Macron sur son jet ski, sur fond de « Sea, sex and sun », de Gainsbourg, on aurait pu croire que nous allions retrouver la direction nos vies respectives ; à déjà cicatriser. Qui semblait à portée de main…

À l’image,

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Au son,

…/…

Mais fin de la pause estivale, nous dit Macron. Sauf pour les Parlementaires (sic!). Pour une rentrée sous le signe de l’anéantissement ? Qui sait ? Quand celui a la tête du pays ose annoncer son propre échec comme un constat qui ne lui appartient pas, à savoir pourtant de nous rendre compte du résultat de son « action politique », précipitant notre pays dans la ruine, qu’il exprime au travers d’un « nous vivons la fin de l’abondance ».

Par ailleurs l’on peut s’interroger sur la notion même d’abondance. Combien de Français aujourd’hui vivent-ils dans « l’abondance », quand nombreux sont ceux qui se privent depuis des années. De l’inquiétude que peut soulever son ignorance du terrain qui ne peut permettre à un Président d’agir de façon juste, de prendre des mesures appropriées.

Quand en plus, il n’est nullement question d’un chef de l’état qui va se battre pour son pays. À l’inverse même, et que fait-il ? Rien. Il exige que ce soit les Français qui se restreignent,

Gaspi 1979

Gaspi en 1979, incombant aux citoyens de faire la chasse au gaspi…

et fait dire par Borne – toujours pas suspendue ! – que les entreprises françaises doivent se rationner d’elles-mêmes, sinon l’État sévira, punira… Une mise au ralenti, pour une prochaine nouvelle mise à l’arrêt ?

Quand de surcroît est amalgamé « changement climatique » avec faute de gestion pour l’approvisionnement énergétique du pays, par Véran à son nouveau poste, en « qualité » de porte-paroles. Ces mêmes qui obtiennent avec un tel succès de nous maintenir en crise, de la crise sanitaire à la crise climatique, en passant par la crise énergétique

Ne sont-ce pas eux les insouciants ? Eux qui ne gouvernent pas ?

Macron, tel un joueur compulsif qui a dilapidé tous ses avoirs, et qui demande, exige de nous citoyens, de nous priver, de nous sacrifier, présentant la situation de pénurie comme étant indépendante de ses propres méfaits. Même que nous et les générations futures recouvrent ses dettes.

D’aucuns diront que ses dires du 24 août, lors du Conseil des ministres de la rentrée, ont été suivis de nouveaux outils, tels ce Conseil de Défense énergétique, et ce Conseil National de la Refondation… Encore plus aguicheur que les affiches avec Myriam, et nul ne peut ignorer l’absence de nouveauté. Qu’il s’agit surtout de réunir des gens qui soutiendront toutes les injonctions d’un seul. Comme ce très récent « conseil scientifique », l’ancien à peine dissout et de fait ressuscité avec ce même nom, qui a démarré ce 2 septembre.

Concernant ce Conseil qui sera lancé ce 8 septembre, se servant de l’acronyme CNR* – pour aller de pair sans doute avec le mot « Renaissance » que s’est approprié Macron – mais qui ne fait pas d’émules. Et même suscite du rejet. Signe qu’enfin certains Politiques ont appris à leur tour à dire « NON » à Macron ? Qu’on ne peut qu’espérer qu’ils ne s’arrêtent pas à ce refus-là, qui ne serait que purement symbolique.

Que nombreux sont les citoyens qui ont permis, et permettront cette bascule-là, non cette grande bascule que voudrait Macron, mais celle qui fait prendre conscience que les Français en refusant ce qui détruit le pays, notamment ce pass-carbone au prétexte écologique, mesure déjà claironnée, qui n’est que de l’écologisme à visée liberticide, ont le pouvoir de contraindre un gouvernement à se rappeler à ses obligations, à ses devoirs et à ses responsabilités vis-à-vis des citoyens.

Et faire s’en retourner Macron sur son Jet ski. De là à ce qu’il souhaite s’investir à son tour dans la campagne d’affichage à la place de Myriam, n’est pas un souhait que je souhaite prononcer…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 5/09/2022)

*Sur le CNR, le vrai : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/05/20/le-cnr-source-dinspiration-ou-mystification-politique/

Politique française, août 2022

Août 2022 est désormais un évènement. C’est le premier mois sans état d’urgence (dit) sanitaire. La fin de l’épée de Damoclès sur la population craignant auparavant de nouvelles mesures au mieux insensée, voire liberticides ? D’enfin retrouver le « monde d’avant » ? Ou selon certains de démarrer le « monde d’après » ?

Le monde d’avant ?

D’avant mars 2020. Celui où le Conseil Constitutionnel n’aurait pu accepter le confinement. Et même aurait condamné la mesure appliquée avant tout accord donné. Celui quand même un peu écorné concernant l’État de Droit. Du moins sur certains groupes de population, allant des chômeurs aux présumés terroristes – que nous étions presque tous depuis 2015, à montrer nos sacs ouverts à n’importe qui – en passant par les sans-Abris, les endettés, etc ; tous maintenus dans l’ignorance de leurs droits. Mais l’intermittence de ces manquements maintenait l’illusion que globalement, notre pays était un État de Droit surtout s’il on en croit la formule consacrée que « Nul n’est censé ignorer la Loi », bien qu’en réalité, cette notion n’a pas de valeur légale…

Le monde d’après ?

Qui serait celui qui, a non seulement digéré tous les manquements des droits les plus élémentaires, mais en plus, en a tiré les leçons pour un « plus jamais cela ». Un monde évolué en somme. Qui a retrouvé ses contre-pouvoirs, même plus forts que jamais, et des garde-fous érigés en cas de tentatives d’emprise sur l’un d’eux. Chacun a sa place sans déborder, que ce soient les médias, les multinationales, les banques, le médical, ainsi que le trio à la direction du pays, (et non de la vie des personnes), le judiciaire, le législatif et l’exécutif. Et tout va ainsi dans le meilleur des mondes… Pas encore.

Ni avant, ni après ?

La fin de l’état d’urgence sanitaire signifie-t-elle la fin des « mesures » sanitaires ? Presque. Des professionnels restent « suspendus », et celle qui a mis en place les textes le permettant, n’a pu l’être suspendue, vu que sa démission a été refusée par Macron. Quand aussi Macron à la mi-juillet 2022, un an après son allocution qui annonçait la mise en place de l’hyper-contrôle via le pass sanitaire, annonce cette fois-ci, « un plan de sobriété énergétique ». Qu’aussi circulent des phrases nous appelant à nous préparer au pire, selon La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. Une crise énergétique se prépare. Aussi une crise climatique ?

Au fait, c’est quoi exactement une « crise » ? Concrètement cela signifie quoi ? Vu que j’entends ce mot pour qualifier l’état de mon pays depuis ma naissance, qui fait de ce mot une signification pour le moins assez abstraite, si ce n’est une peur latente d’une possible catastrophe, qui supposerait des problèmes bien que pas encore posés, nous mettant dans l’incertitude et l’impuissance. Ainsi le décor anxiogène est de nouveau planté.

Déjà des acteurs sont conviés. Police contre la climatisation des commerces ; un nouveau motif à verbaliser. Aussi est-il question de quota d’eau, et d’autres quotas à venir. Évidemment les médias dits de référence, qui nous rappellent que l’été quand il fait chaud, c’est anormal, c’est la « canicule », tout comme en hiver, la neige deviendra des « fortes intempéries » ; et même l’orage, et même la pluie, doivent désormais nous inquiéter.

Qui sait ce que les « acteurs » gouvernementaux nous préparent pour la rentrée de septembre. Leurs vacances de ce mois d’août sont aujourd’hui les nôtres ! Enfin pouvoir faire une pause. Même pour ceux qui n’ont pas les moyens de partir, c’est aussi une impression de vacances.

À quel monde appartiendra cette rentrée de septembre ? Comme la reprise des débats parlementaires est fixée ce 3 octobre, peut-on supposer que le gouvernement ne va rien pouvoir imposer d’ici là ? Et qu’après le Parlement aura repris sa véritable fonction de contre-pouvoir ? Logique : Pas de majorité absolue et plus d’État d’urgence. Mais que deviendra-t-il de ces crises ? Quelles répercussions dans nos vies ?

Crise financière, crise énergétique, crise climatique. Des « crises » à l’urgence que l’on pourrait décliner à l’envi, pour s’intituler « urgence financière », « urgence énergétique », « urgence climatique »… À moins d’un nouvel « attentat », ou d’un autre virus…

Sauf que, sans être encore dans le « monde d’après », émergent de partout, de tous les pays, des demandes de justifications sur ce qui s’est passé durant ces deux ans au prétexte sanitaire, réclamant des comptes, exigeant la vérité, allant de pair avec des réparations, qu’elles soient financières ou d’évictions et de condamnations des responsables.

C’est pour beaucoup de citoyens, et de façon inédite, des prises de conscience de leur droit, droit de savoir, droit au respect ; et rendre cet hommage également à aux sacrifiés pour cause dite sanitaire.

Une prise de conscience d’autant plus aiguë que des restrictions sont annoncées, et même déjà amorcées, d’argent, d’énergie, par ces mêmes qui ont bafoué les droits les plus élémentaires des citoyens. Ces citoyens devenus de plus en plus lucides. Qui comprennent que rien de toutes ces mesures n’étaient sanitaires, que demain les taxes carbone ne vont pas « sauver la planète », que de ne plus avoir de voiture ne rend pas vertueux, que ne pas trouver d’emploi n’est pas être feignants…

De là à y voir les prémisses d’un monde rempli de promesses, du moins de lucidités pour la plupart des citoyens malgré les difficultés, regagnant aussi le droit inconditionnel de vivre leur vie. Les bases saines pour construire « le monde d’après » ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 8/08/2022)

Politique française, juillet 2022

Retour en démocratie ? Ce serait le message envoyé au vu des résultats des élections législatives de juin 2022. Macron 2 n’a plus la majorité absolue à l’Assemblée Nationale.

Un tournant ?

Effectivement pour preuve ce premier résultat de ce 12 juillet 2022, ne validant pas un projet de loi présenté par Élisabeth Borne au Conseil des ministres le 4 juillet en procédure accélérée ; ce projet d’un gouvernement qui s’entête à vouloir remettre le pass sanitaire, d’abord à « petite » dose – aux frontières hexagonales, à l’étranger mais aussi pour la Corse, et les territoires d’Outre-mer – à réentrouvrir pour recommencer partout ce qui n’est que du coercitif pour régimenter les Français. Reste à savoir ce qu’il en sera fait au Sénat. Mais une brèche s’est ouverte.

Enfin un changement, un vrai. Pas celui annoncé par Macron en guise de remaniement ministériel. Pour qui le changement aura été de reprendre les mêmes en les changeant de poste. La démission de Borne a été refusée. Nous retrouvons notamment Véran, ancien ministre de la santé, devenu porte-parole du gouvernement.

Au ministère de la santé, Brigitte Bourguignon qui assimile le port du masque facial à du civisme nommée en mai, battue à l’élection législative, qui visiblement n’a pas convaincu, a été remplacée par François Braun. Loin d’apporter un regard neuf, qui rappelle plutôt la typologie Castex. Le grand public ne le connaît pas, mais il s’est déjà attaqué à promouvoir la rentabilité dans l’hôpital public, faisant de la santé un produit manufacturé et non une nécessité éminemment vitale.

Est-ce lui qui a conseillé Macron quand ce dernier affirme qu’il s’agit désormais d’instaurer une seule santé pour tous ? Uniquement la médecine allopathique dont les remèdes ne peuvent être qu’issue de l’Industrie Pharmaceutique. Et niant la médecine individualisée qui suit l’évidence que chaque individu est différent, a des besoins différents et réagit différemment. De l’ignorance ou du mépris ?

Ici, déjà l’ignorance de ce « nouveau » ministre, qui remet un masque sur son visage, pour sans doute masquer cette nouvelle réalité – voire se masquer cette nouvelle réalité – que le gouvernement n’a plus la majorité absolue, que ces annonces ne sont désormais que cela, mais annonçant son calendrier de mesures comme déjà en place.

Un tournant ?

Juillet est surtout le dernier mois de l’état d’urgence sanitaire prenant fin ce 31 juillet 2022. C’est aussi l’occasion pour certains de voir concrètement que cet état d’urgence, et les mesures qui en découlent, n’ont aucun effet sur un Virus, quand il ne sera plus ! La sortie de l’illusion du bien-fondé de toutes ces mesures, qui va réveiller ceux qui y croyaient encore… Malgré une reprise médiatique sur ce sujet, qui voudrait associer un retour dans les tabloïds avec un retour épidémique, quand un virus ne peut disparaître, que seul son effet peut être changé.

Un tournant ?

Du moins un possible effet boule de neige. Qui peut s’illustrer avec la sortie par le journal Le Monde de l’affaire Uber qui met en cause Macron.

Serions-nous à l’aube d’un grand changement, où Macron 1 placé en Président omnipotent, se croyant omniscient va, en tant que Macron 2, devoir devenir un vrai Président d’une démocratie, quand les contre-pouvoirs reprendront leur droit ?

En attendant la France, donc les Français vont déjà devoir éponger les factures de toutes les mal-mesures coûteuses voire ruineuses, pas seulement celles dites sanitaires, de son premier mandat. À défaut de décisions économiques saines, parce que nous nous sommes retrouvés à signer un chèque en blanc à un gouvernement qui a oublié le qualitatif, se réfugiant dans le chiffrable, même dans le binaire 0.1.

Un premier tournant, dont il est bon de se réjouir pour supporter dans nos vies le poids des mauvaises décisions économiques, et se donner les possibilités de permettre d’autres tournants, qui nous éloigneront ainsi de la mise à l’écart de notre propre gestion de notre pays.

« L’Économie est une science humaine ; la croyance à vouloir la quantifier, à la faire science dure la rend inhumaine. » LW

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 13/07/2022)

Politique française, juin 2022

Castex est parti, place à Borne. Qui devra laisser sa place à ?

Réponse après le 19 juin. Car depuis le 16 mai, date de la nomination de ce premier ministre, nous avons en théorie un gouvernement très récent et potentiellement provisoire, bien que déjà hors la loi, en repoussant la publication sur les comptes de 2021 après les Législatives, au lieu du 1er juin imposé par la Loi.

Comme si les « jeux » étaient déjà faits. Rappelant cette même gêne, voire cette même dépossession des citoyens de leur droit, avec cette prolongation au 11 novembre 2021 de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, quand rien ne pouvait annoncer la réélection de Macron, qui de surcroît n’était même pas présenté comme candidat.

Pourtant des citoyens y croient encore et même certains se présentent pour ces élections. Sont-ils dans l’illusion ? L’illusion de pouvoir être élus ? L’illusion de ne plus subir les obligations de masques ? L’illusion d’être sorti de la « crise sanitaire » ? Tel un faux plat, qui donne cette impression d’avoir vécu un cauchemar, que c’est peut-être derrière nous, quand la France n’était plus la France ; comme si nous étions en exil dans notre propre pays, devenu un territoire épidémique. Que pour respecter un ordre venu d’en haut, même hors de France, d’éradiquer à tout prix un virus, l’État de droit était banni.

Les stigmates sont encore là. Tous ces panneaux pas encore retirés. Est-il prévu qu’après le 19 juin, IMG_3635après ce deuxième tour des Législatives, qu’ils soient de nouveau actifs ; que l’on puisse être verbalisé pour non-respect de ces injonctions comme avant ? Ou toutes ces traces, ces débris des mal-mesures, les restes d’affichage, dans les transports, au sol, annonçant ces mêmes restrictions qui pourtant n’ont plus cours, soient laissés progressivement à s’effacer tout seuls ; montrant à quel point ils ne signifient rien, ils ne signifiaient rien… Que l’insensé règne.

Quelle crédibilité ? Quand aussi un gouvernement a perdu son rôle premier et fondamental de serviteur des citoyens. Quand faute de tenir son rôle – quand en lieu et place de nous protéger, nous avons été terrorisés –  ne devrait-il pas lui, être mis en exil. Quand lui-même condamne le terrorisme.

Rappelé par ces autres panneaux, ces triangles oranges devenus jaunes, puis décolorés… dont on se demande pourquoi ils sont encore là. Ces ruines de mesures qui rappellent un danger invisible, mais dont il faudrait se méfier. Qui ont pour effet de maintenir sur le qui vive ?

IMG_3638Ou de faire oublier un faux nouveau Premier ministre, un faux nouveau gouvernement, pour une possible fausse nouvelle Assemblée nationale ? Ces personnes interchangeables qui ne font que de la figuration.

Quand tout ce qui est affiché ne signifie pas ce qui est dit.

De l’évidence à retenir que là n’est pas le vrai. Que la politique n’est plus dans le gouvernement, elle est parmi les citoyens. Lors de ces élections et après elles.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 8/06/2022)

Le CNR : source d’inspiration ou mystification politique ?

Le CNR, le Conseil National de la Résistance est-il source d’inspiration ou une mystification politique ? Les deux mon capitaine ! Comme souvent, c’est le et qui colle le plus à la réalité, que le ou.

Le CNR a été un comité français fondé en mai 1943 ; regroupant les différents mouvements de la résistance française, toutes tendances politiques confondues, dont le président était Charles de Gaulle. Qui a permis l’élaboration d’un programme en mars 1944, composé en deux parties, d’un plan d’action immédiat et d’une série de réformes sociales et économiques à mettre en place dès la Libération de la France.

La première mission au préalable, a été celle confiée à Jean Moulin, d’unifier les différents mouvements de résistance, puis d’installer un comité des experts afin de penser les projets politiques d’après-guerre. S’en est suivi ce que l’on a retenu pour nombreuses de ces personnes, d’être prisonniers, torturés, déportés, ou fusillés. Quant s’est pourtant poursuivi la volonté de l’établissement du programme. De ces jours heureux* espéré pour résister moralement, lors d’une période des plus noires de notre Histoire, quand c’est le propre gouvernement de la France – le Régime de Vichy – qui était devenu l’adversaire intérieur de la France, et l’ennemi redoutable des Français qui voulaient eux, remettre le pays sur le chemin du rétablissement de la démocratie.

Là est évidemment la source d’inspiration quand notre pays part à la dérive, d’un gouvernement mû par des force de destructions** contre la population. Mais aussi quand d’années en années sont retirés tous les acquis sociaux mis en place après la guerre. Le CNR, ce sont ces mesures que sont, la Sécurité sociale, les retraites, les allocations chômages, synthèse de l’idée d’assurer à tous les citoyens des moyens d’existence. Mais aussi des mesures pour l’école afin que tous les enfants français puissent « bénéficier de l’instruction la plus développée ». Également d’autres mesures, au niveau économique, qui ont décidé de la place des grandes entreprises, des secteurs de l’énergie, des assurances, et des banques, en les nationalisant.

Reste des mesures moins exprimées (sic!), qu’ont été les mesures culturelles avec des subventions des artistes et de la culture, mais aussi l’indépendance de la presse, de l’information ; l’ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision française) crée en 1964, parfois surnommé « la voix de son maître », celle du président de la République, n’étant pas un modèle d’indépendance que voulait le CNR ; quant aux subventions des artistes, tout reste à faire encore aujourd’hui…

N’empêche que les réformes mises en œuvre ont été pérennes et allaient dans le sens du rétablissement de la démocratie. Ce refus de la défaite qui animait ces défenseurs, de lutter contre un gouvernement considéré comme non-légitime, au regard des valeurs défendues par les membres du CNR, à s’opposer au pillage, à la destruction de la production française, aux restrictions matérielles et psychologiques… Cette vision à long terme, à la recherche d’un ordre social plus juste, cet engagement de tous dans la lutte, ne peut que nous inspirer.

Si la première partie du programme concernant le plan d’action immédiat, en somme l’insurrection armée, n’a pu être mise en place car la Libération de Paris en août 44 a rendu caduque son exécution. La seconde, celle de « préparer une plateforme politique pour la France d’après la Libération », a marqué durablement nos esprits et notre mode de vie.

L’on pourra s’interroger sur la raison qu’il leur a fallu d’attendre mars 1944, avant que ne soit établi un programme visant à la résistance, quand la guerre avait commencé en septembre 39, et que les ententes zélées du gouvernement avec l’envahisseur nazi, ont démarré dès l’armistice en juin 40. Mais que savait-on de ce qui allait se produire ensuite, n’était-il pas raisonnable de penser qu’il fallait s’adapter à ce qui était inexorablement le nouvel état de la France, que cette négociation épargnait le pays…

Il est si facile avec le recul de voir ce qu’il aurait fallu faire, et ne pas accepter, quand aujourd’hui de nouveau ne faisons-nous pas des compromis, ne nous retrouvons-nous pas comme ces Français qui mettent du temps à se rencontrer, à s’organiser pour échanger, à apprendre à considérer leurs intérêts communs. Quand en plus, et là nous abordons la mystification politique, les différents protagonistes étaient loin de faire union ; comprendre que chacun y va de ses propres intérêts, quand ce ne sont pas aussi ceux des partis et organisations syndicales auxquels ils se réclament. La concertation est compliquée, les points d’accords fluctuants… Telle est la première mystification, quand nous sommes loin d’un idéal de partage, de ces gens unis dans la résistance, ce symbole fort pourtant, qui est parvenu jusqu’à nos jours, car l’histoire en a gommé les aspérités. N’est-il pas préférable de garder en mémoire des moments héroïques, de se rappeler notre Histoire avec ses dates où l’ennemi a été vaincu, prédisant que demain, nous saurons vaincre…

Mais bien pire est cette deuxième mystification, faites par ceux qui prétendent s’en revendiquer, et font l’exact opposé, en détruisant sans vergogne de surcroît tout ce qui a été mis en place depuis 1945, en piétinant l’âme sous-jacente de notre exception française. Messieurs Sarkozy (1), Hollande (2) et Macron (3) ne se sont pas gênés à s’en faire le chantre, tout en crachant dessus à coup de réformes et de mesures coercitives et liberticides.

Le CNR est devenu désormais surtout un symbole de résistance. Pourtant dès 1946, les comités composés de résistants créés par le CNR ont disparus. Que De Gaulle n’aurait jamais reçu le programme du CNR et encore moins n’aurait pu l’approuver, n’y faisant référence par la suite, même si des mesures prises iront dans le sens du CNR. De 1947 à 1994, ce programme s’est volatilisé. Seulement remis sur le devant de la scène politique lors d’une commémoration par Jacques Chirac, l’associant à un symbole du service public fort. S’en est suivi en 2004, du 60ième anniversaire du CNR, célébré notamment par le mouvement ATTAC afin de dénoncer les puissances d’argent, mais aussi par des signataires qui lancent un appel avec cet anniversaire, tel Stéphane Hessel, l’auteur de ce livre de quelques pages qui a connu un succès planétaire intitulé « Indignez-vous !« . Nombreux de par le monde s’étaient retrouvés dans cette exhortation. C’était en 2010… La-declaration-universelle-des-droits-de-l-homme-illustreeHessel a été aussi l’un des co-auteur de la « Déclaration universelle des droits de l’homme » de 1948. Que je vous invite à relire ; rappelant ces droits à la dignité pour tout un chacun.

Stephane Hessel soutint lui que le programme a bien été remis solennellement au Général de Gaulle par le CNR le 25 août 1944, à l’Hôtel de Ville de Paris. Qui a raison ? Est-ce d’ailleurs important ? Quand l’essentiel, le fondamental même est ailleurs. Ces valeurs françaises, de Liberté-Égalité-Fraternité, qui ressurgissent quant il s’agit de libérer son pays. Cette lutte contre l’indifférence, « la pire des attitudes ». Quand de nouveau est bradée la souveraineté française…

S’il est question aussi d’un récit embelli par les années, il est aussi ce motif de fierté, offrant la nécessité de soigner notre pays, de guérir sa démocratie malade. Source d’inspiration qui permet de maintenir la flamme face aux tornades de la corruption et des velléités de domination et d’asservissement de certains qui se veulent élites.

Avec cet héritage, nous comprenons notre désir impérieux du renouveau des Jours Heureux. Qu’il est temps de remettre en place..

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 20/05/2022)

*Le programme était initialement intitulé « Les Jours Heureux ».

** Rappelons ces exemples de phrase sortis des discours de Emmanuel Macron qui illustrent une volonté destructrice : « déconstruire l’histoire de France », « les Gaulois réfractaires », « emmerder les Français »…

(1) Capture d’écran 2022-05-20 à 18.44.34

(2) https://www.humanite.fr/politique/hollande-revisite-le-cnr-542438

(3) https://charliehebdo.fr/2020/03/economie/coronavirus-emmanuel-macron-president-cnr/ & https://www.lesinrocks.com/actu/pourquoi-la-reference-aux-jours-heureux-dans-le-discours-de-macron-ne-passe-pas-150077-14-04-2020/

Politique française, mai 2022

Verdict de l’élection présidentielle : Emmanuel Macron est élu pour un second mandat, prévu pour cinq ans. Jusqu’en 2027.

Notre joli mois de mai devient le théâtre de ce retour au pouvoir qui donne l’impression qu’il n’y a pas eu vraiment d’élections. Comme aussi il n’y a pas eu de débat entre les douze candidats. Et ce débat du deuxième tour ressemblant surtout à une mauvaise pièce de théâtre où les jeux sont joués d’avance.

Qui fait qu’en ce samedi 7 mai s’opère une passation de pouvoir entre Macron 1 celui en marche, et Macron 2 celui de la renaissance. On peut se demander combien a rapporté à McKinsey, donc combien nous a coûté ce changement de « phrase vocation », ainsi appelée pour une campagne publicitaire d’un produit. Et en ce 14 mai, Emmanuel Macron, notre président-produit commence officiellement son 2ième mandat.

Reste maintenant la campagne législative à faire son entrée. D’aucuns croient encore à la possible diversité. En oubliant que même si ce miracle pouvait s’opérer, qu’en est-il vraiment du pouvoir des Députés quand nous sommes encore en état d’urgence sanitaire, et ce jusqu’au mois de juillet 2022, si cela n’est pas prolongé. Faisant de l’Assemblée Nationale une chambre d’enregistrement, et non ce contre-pouvoir qui contrôle l’Exécutif, et veille au respect des droits du peuple souverain.

Du moins en théorie. En pratique, même hors état d’urgence, avec le témoignage de Frédérique Dumas*, ex-député LREM, et ce même avant Macron, la chaîne d’allégeance est telle, que le pouvoir ressemble à une anguille. Le député n’a le droit qu’à une question sur un texte de loi devant le ministre qui aussi peut ne pas en tenir compte, supposant qu’il ne peut y avoir d’échanges ; quand ensuite ce même ministre fait ce que le président de la République demande. Que ce président de la République n’est pas responsable, et que lui-même obéit à des directives européennes, dictées elles-mêmes, par une bureaucratie telle qu’il est impossible de savoir qui décide, sauf à savoir qu’ils ne sont pas élus, (cf article et liens ci-après : https://laurencewaki.wordpress.com/2022/03/04/politique-francaise-mars-2022/), dans lequel d’autres directions qui ont d’autres intérêts, telles des puissances financières, interférent et régissent en toute impunité.

Alors, même un député enhardi, qui déjà ne sera pas d’accord avec son groupe politique, ne peut désormais plus s’opposer s’il veut en rester membre. Celui dit de l’opposition, même s’il se distingue, même avec le verbe haut, ne servira qu’à sauver les apparences de la pluralité et d’une représentativité des électeurs.

Cela signifie-t-il que voter ces 12 et 19 juin ne sert à rien ? Certainement pas. Empêcher une majorité forte, comme nous l’avons eue en 2017, est déjà un premier pas, si mince soit-il. Il est aussi un message fort, ce qui n’est pas négligeable, qui remet, et dans l’hémicycle, et dans l’esprit des citoyens, ce signal que la démocratie se poursuit. Ces élections sont aussi l’occasion d’entrée de citoyens qui ne font pas partie du rouage, qui a oublié que tout élu est au service des citoyens et non soumis à l’appareil d’État. Si effectivement les votes leur ouvrent la porte.

En attendant ces dates en juin, qui vont nous faire retourner dans les urnes, nous avons le droit à un nouveau bonus – tel le cadeau de la lessive Bonux – annoncé par Véran : la suppression de l’obligation de masques dans les transports dès le lundi 16 mai. Une coïncidence très certainement pour ceux qui persistent à croire que c’est une mesure sanitaire. Qui mettrait fin à ces deux ans d’obligations – celles dans les transports publics – définitivement ?

Cette dernière nouveauté, métaphore de la « renaissance » proclamée sans doute, qui s’exprimerait au travers des nouvelles directives/autorisations du gouvernement, ce nouveau nom plaqué, qui ressemble surtout à faire du neuf avec du vieux. Sans aucune originalité. La pub non plus n’est plus ce qu’elle était. N’est-ce pas la faute du « produit » ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 14/05/2022)

 

* « Ce que l’on ne veut pas que je vous dise », de Frédérique Dumas, aux éditions Florent Massot. Et l’émission sur Sud Radio, interview de André Bercoff.

Politique française, avril 2022

Sommes-nous en 2022 ou en 2017 ? Cette confusion à nous retrouver à vivre ce même deuxième tour des élections présidentielles, avec ces mêmes deux candidats, Macron et Lepen ; qui ferait presque croire que si l’on avait fait exprès (sic!) on n’aurait pas pu faire « mieux »…

Pourtant la différence est là. Et nous assistons bien à une grande nouveauté. En 2017, nous ne savions pas ce que c’était d’avoir élu Emmanuel Macron président de la République française. Nous avons pu voir et comprendre que sa préoccupation principale n’est pas de défendre les intérêts des citoyens ; qu’il n’est pas leur représentant pour le bien commun. Désormais nous savons.

Bien sûr qu’il eût été appréciable qu’il accepte de débattre avec les onze autres candidats, étant lui-même candidat. Mais qu’allait-on apprendre de plus ?

Sauf d’ajouter ses manquements en tant que candidat à ceux qu’on a pu subir en tant que citoyens, où l’on n’a pas eu voix au chapitre, notamment sur les mesures coercitives, qui auraient dû éradiquer un Virus ; ce qui est un non-sens médical et biologique. En revanche un bon prétexte pour maintenir un climat anxiogène avec un ennemi invisible et insaisissable.

Qui révèle un symbole totalitaire : le danger du « zéro risque » proclamé. C’est à ce titre qu’a été instauré l’état d’urgence, hier contre le « terrorisme », aujourd’hui dit « sanitaire », et demain… Seule certitude, cet état d’exception est devenu la règle, désormais. C’est factuel.

Une autre nouveauté. Si le clivage droite gauche apparait dépassé, bien que nous ayons vu/vécu le « ni de droite, ni de gauche » de Macron, se pose plus clairement l’alternative, souverainiste ou pas.

Et si déjà avec l’identité numérique, qui se prépare avec l’U.E. pour septembre, se posait à nous la question essentielle du choix, entre humain ou inhumain…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 18/04/2022)

« Emmanuel Macron, un imposteur ? » en vidéo

Capture d’écran 2022-03-18 à 16.06.45 N.B. : Vous pouvez mettre vos commentaires ici, tout comme sous les vidéos, que je lirai avec soin, et n’hésitez pas à liker, et à vous abonner, pour optimiser la diffusion. 📽🥇👊😁

Répondre à la question : Emmanuel Macron, un imposteur ?

La chaîne YouTube pour y répondre se compose de : Présentation / 12 modules / Conclusion

Présentation :

C’est sous ce titre que sont regroupés l’ensemble des billets d’humeur mensuels, écrits durant ces 5 années du mandat d’Emmanuel Macron, de Juin 2017 à Mars 2022. Qu’aussi vous pouvez retrouver sur ce site : https://laurencewaki.wordpress.com/politique-francaise-2017-2022-aphorismes-et-caetera/

Ce 3 mars 2022, Emmanuel Macron a enfin annoncé officiellement sa candidature pour l’élection présidentielle , dont le premier tour est prévu ce 10 avril 2022. Un temps très court pour faire lui-même son bilan, quand aussi arrive le dossier « guerre en Ukraine », qui l’occupe tant. C’est ce bilan que je me propose ainsi de faire pour lui en vidéo ; afin que l’on se remémore, afin de lutter contre l’amnésie au moment de voter, que ce soit pour les présidentielles, les 10 et 24 avril 2022, et pour les législatives, les 12 et 19 juin 2022. Ainsi ce rappel nécessaire sur ce qu’il s’est passé pendant ces cinq ans. https://www.youtube.com/watch?v=TX8HXXA9hSU

1 – Juin 2017-Mars 2018

Au menu : Arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, ex-banquier, la place de l’argent ? / État d’urgence faussement supprimé, qui change de nom, l’exception devient la règle / Les 5€ d’APL retiré / Message aux agriculteurs qui revendiquent. https://www.youtube.com/watch?v=CUZm0ErkkwU

2 – Avril 2018-Décembre 2018

Au menu : Hommage au Colonel Beltrame / L’affaire Benalla et la réelle irresponsabilité du président de la République / Le pognon de dingue, et les Gaulois réfractaires à tout changement / La solution pour trouver du travail : traverser la rue / Les gilets jaunes. https://youtu.be/fFKddQCxlVw

3 – 2019

Au menu : La réparation de Notre Dame, suite à l’incendie / La mort de Jacques Chirac / La Réforme des Retraites. https://www.youtube.com/watch?v=WvG5DogZC3U

4 – Janvier 2020-Juin 2020

Au menu : Les vœux de vigilance du Président / Les Grèves / Le Coronavirus arrive… / Le Confinement et autres mesures / Le Déconfinement. https://www.youtube.com/watch?v=cPhNx__WSu4

5 – Juillet 2020-Décembre 2020

Au menu : Obligation de Masques / 2ième Vague. https://www.youtube.com/watch?v=yI8MGyQMNr8

6 – Janvier 2021-Mars 2021

Au menu : Macron a le Covid, comme Hidalgo / Toujours le Covid, encore plus de mesures, encore plus de Covid, etc. https://www.youtube.com/watch?v=DnZcVd72RaM

7 – Avril 2021-Mai 2021

Au menu : 3ième Confinement / Macron veut déconstruire l’Histoire de France. https://www.youtube.com/watch?v=94W5rwhxifs

8 – Juin 2021

Au menu : La gifle / Les élections Régionales. https://www.youtube.com/watch?v=QhReWrY_sTo

9 – Juillet 2021-Septembre 2021

Au menu : Résultats des élections Régionales / Allocution du 12 juillet / Le pass sanitaire. https://www.youtube.com/watch?v=EFSnrYVTcJo

10 – Octobre 2021-Novembre 2021

Au menu : Hausses des factures d’énergie et baisse du pouvoir d’achat des Français / Renforcement de l’imposition de la vaccination non-obligatoires et encore des restrictions… https://www.youtube.com/watch?v=D2TCtJQyWac

11 – Décembre 2021

Au menu : Interdiction de danser pour les Fêtes de fin d’années. https://www.youtube.com/watch?v=u2fQMDChCvA

12 – Janvier 2022-Mars 2022

Au menu : Emmerder les Français, qui pourraient ne plus être considérés comme des citoyens / Du suspense de la candidature de Macron à l’aveu / Retour du masque pour tous, à la suspension du masque en intérieur hors transport, et du pass vaccinal / La guerre en Ukraine. https://www.youtube.com/watch?v=i2q_JvEdWao

Conclusion :

En guise de conclusion de ces lectures vidéo sur le mandat d’Emmanuel Macron, afin de se souvenir, d’abord deux textes avant-Covid, sur la médecine (Novembre 2017), et sur la Liberté (Avril 2018). Et pour finir, ce texte écrit en Mars 2015, un retour sur les origines, quand Emmanuel Macron était ministre de l’Économie, et que pour lui la Politique, en somme la Gouvernance d’un pays, c’est faire des discours… N’est-ce pas ce qu’il nous a montré… https://www.youtube.com/watch?v=S00EF_PneLs

Emmanuel Macron : un imposteur ? Affaire à suivre…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 18/03/2022)

PS 🙏 : Un énorme remerciement à Anne, qui a permis à ces vidéos d’exister, tant en les présentant, qu’en assurant la technique, et m’accueillant chez elle. Encore merci.

Politique française, mars 2022

Ce 3 mars 2022, Macron avoue aux Français qu’il est bien candidat à sa succession. Qui nous offre un mois de campagne officielle dont on pourrait attendre un bilan de son mandat actuel qui justifierait un autre mandat. Que voudrait-on prolonger ?

La grande réussite de Macron, est assurément d’avoir su faire perdurer une épidémie du moins dans la croyance des gens le plus longtemps possible, en l’assortissant de toutes les contraintes coercitives possibles… Certains pourraient répondre que là ce même jour, est annoncé la suspension du pass vaccinal et de l’obligation de masque en intérieur pour le 14 mars 2022.

Mais n’oublions pas les « sauf », dans les transports collectifs pour le masque obligatoire, et dans les centres médicaux avec le pass sanitaire ; comme pour laisser entendre un lien sanitaire avec ces mesures sans fondement, et garder une bride sur la population. Sans non plus être dupe du mot « suspension », qui ne dit rien de la fin de ces injonctions intrusives et inutiles en terme de santé publique.

Oui ! Quelle réussite ce mandat macroniste !

Surtout si la guerre en Ukraine est ce nouveau virus justifiant de nouvelles mesures de contrôles et de traçabilité des citoyens français. Quand les médias dits de référence renouvèlent leur allégeance, oubliant toute déontologie, déjà en train de créer une nouvelle guerre dans la tête des gens, de surcroît en mode binaire avec les bons et les méchants ; qu’importe les conséquences que cela pourrait entraîner dans la réalité…

Encore de l’hyper-dramatisation, du catastrophisme, des morts, des chiffres tueurs, de la menace à craindre le pire…

Certainement que si Macron était le président de l’Europe, nous pourrions craindre le pire.

Ce qu’il n’est pas. Macron n’est que président du Conseil de L’Europe. N’étant qu’un maillon d’un système hyper-technocratique qui ferait perdre la tête à quiconque voudrait comprendre qui décide*

Si loin des débuts de l’Europe, cette union créée pour la paix entre les Nations, la fameuse Europe des Nations. Un fantasme révélé, quand c’est l’UE qui nous entraîne aujourd’hui dans les prémices d’une nouvelle guerre mondiale, à défendre un pays qui ne fait même partie partie de l’UE, ni même de l’OTAN ?

Le gigantisme inintelligible de ces super-structures qui mènent à leur perte tout sens politique de l’individu, voire l’Individu lui-même ? Niant le pouvoir politique de chacun, où même le droit de vote pourrait être vidé de son pouvoir démocratique ? L’élection prévue pour les 10 avril et 24 avril 2022 sera cette occasion sans conteste de faire cet état des lieux. Quand déjà la diversité ou pas des candidats, nous renseigne d’ores et déjà….

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 4/03/2022)

 

* Voir avec ces deux liens cet abus de langage qui nomme Macron « Président de l’Europe » :

https://www.vie-publique.fr/fiches/20299-quest-ce-que-le-conseil-de-leurope

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/presidence-du-conseil-de-l-ue-emmanuel-macron-va-t-il-vraiment-diriger-l-europe-20211229

La 5G, la nouvelle bombe atomique ?

En quoi deux innovations technologiques peuvent être évolution et destruction. Rappelons comment un savoir, cette fameuse formule d’Einstein, E=mc2, permettant une connaissance et une appropriation de l’énergie nucléaire, a débouché sur la fabrication d’une bombe redoutable, ayant la capacité à détruire la planète entière. D’aucuns diront que son utilisation à Hiroshima et à Nagasaki, aura permis la fin définitive de la seconde guerre mondiale. De nouvelles horreurs pour mettre fin à des horreurs précédentes ?

Une arme de destruction massive était-elle créée par des scientifiques ? Est-ce la science qui a fait l’arme ? Ou ce que l’on a fait de cette puissance nucléaire ? N’est-ce pas plutôt les intentions qui sont fondamentalement destructrices ? Évidemment, me dira-t-on. De ces évidences qui pourtant semblent s’être évanouies des consciences actuelles devant les nouvelles technologies que sont le Numérique. De la confusion entre l’outil et la fin.

Au moins il ne pouvait échapper à personne que la bombe nucléaire représentait un terrible danger. Nos milliardaires de l’époque ont vite fait de se faire construire des bunkers, en même temps que tous les lieux de gouvernance s’en équipaient. Seraient-ils vraiment à l’abri si la bombe leur tombait dessus ? Du moins voulaient-ils le croire. Mais mieux valait-il s’abstenir, a-t-il été décidé dans les faits par les deux bloc, les USA et l’URSS.

Un équilibre des forces. Quand détruire l’autre entraîne inévitablement sa propre destruction. Toute une littérature a sévi, pléthore de films, alimentant là l’imaginaire de tous ceux qui ont vécu à cette époque. Sur ce danger ultime, les secrets d’État, le téléphone rouge, les codes nucléaires transmis aux chefs de l’État lors de la passation de pouvoir, la fameuse sacoche nucléaire. À condition toutefois que cet arsenal ne soit pas à la disposition de toutes les mains, de tous les pays.

Cette narration à l’apparente simplicité, de deux blocs qui s’affrontent, de deux géants qui disposent de la même force de destruction, qui ne peuvent s’attaquer sans se détruire, qui font de cette tension une impossibilité de faire la guerre. Une période de paix. Vraiment ? Un binaire – du tout ou rien – qui se rapproche surtout du conte, laissant planer ce qui tient surtout d’une légende. D’autres affrontements destructeurs se sont déroulés durant cette période et depuis ; mais pas de guerre massive et directe. Même dans un contexte géopolitique différent. L’URSS n’existant plus, les blocs ne sont plus les mêmes, d’autres terrains se sont enflammés, d’autres pays ont eu la bombe… Mais les abris anti-atomiques ont fait leurs temps, et les mémoires se sont diluées. La paix mondiale est devenue un acquis. Jusqu’à aujourd’hui où une nouvelle menace guette.

D’autant plus menaçant que le danger n’est pas perçu comme tel par les populations qui croient que seules les armes de guerre traditionnelles peuvent les détruire. C’est vrai, la 5G ne ressemble pas à une kalachnikov, ni à un char. Alors la 5G, cette technologie clé selon le ministère de l’Économie française, qui ne serait que l’offre d’un débit supérieur, permettant ainsi une meilleure circulation des données, une performance technologique bien inoffensive, pourrait-elle être comparée à une bombe ? N’est-ce pas insensé ?

Qu’ont en commun le nucléaire et le Numérique qui semblent pourtant ne pouvoir être comparés ? Ce sont deux technologies, résultantes de travaux scientifiques, deux énergies qui font augmenter la puissance, qui avancent des promesses de progrès, qui innovent. Qui surtout ne sont que des moyens. Nucléaire et Numérique sont effectivement des moyens, très puissants, qui font décupler les pouvoirs de ceux qui les possèdent, plus exactement qui en possède l’utilisation.

Et là germe l’inquiétude légitime. Que permet de posséder le nucléaire avec la bombe ? Et que permet le Numérique avec la 5G ? Les deux permettent le contrôle. La bombe nucléaire par sa trop grande puissance destructrice a évité un type conventionnel de guerre mondiale ; a fait office de contrôle des armées.

Mais quel contrôle permet le Numérique ? Comment l’augmentation du flux d’informations peut devenir un outil de contrôle, une puissance de contrôle, et de qui sur qui ? En quoi l’ère du du tout Numérique peut se révéler une guerre d’un type nouveau ? Ne nous dit-on pas que le Numérique va nous simplifier la vie ? En plus d’être un progrès, une innovation majeure ?

Tout dépend comment l’on définit le progrès. Est-ce un progrès d’avoir un smartphone ? Est-ce un progrès que nos données personnelles circulent sans que nous en ayons connaissance ? Est-ce un progrès de nous savoir filmé et regardé par écran interposé quand nous sommes dans la rue ? Est-ce un progrès de faire tous ses achats par Internet pour n’avoir comme seul contact humain un livreur qui n’a pu déposer le colis dans la boîte aux lettres ? Est-ce un progrès qu’au lieu de faire la queue à la caisse, on fait celle qui nous mène à une borne ? Est-ce un progrès ?

Il parait même que ce sera un progrès d’avoir une « identité » numérique* qui centralise toutes les informations nous concernant : carte d’identité, permis de conduire, carte bancaire, carte vitale… Tellement plus pratique est-il prétendu. Tout ce qui nous identifie, qui peut être examiné par qui sait utiliser le Numérique. Par déjà à qui sera confié ce pouvoir de les consulter. Toutes ces caractéristiques qui feront « pass ou pas » à l’accès de tel produit ou tel service. Permettant d’avoir ou pas le bon sésame, le bon QRcode. Oui, il s’agit bien là de simplification. Mais pas de celle qui permet une vie libérée des contraintes. Bien au contraire.

Quand déjà l’on peut s’inquiéter sur la fiabilité du Numérique. Rappelons la grande peur du bug de l’an 2000, qui certes n’a pas eu lieu. Mais qui rappelle la vulnérabilité du virtuel. Que toute programmation peut être déprogrammée, reprogrammée, et ce à l’infini. Qui n’a pas eu des erreurs sur ses comptes en banque, ou des retraits frauduleux sans même avoir perdu sa carte bancaire ? Le risque zéro n’existe pas, et plus la vie repose sur des outils qui nous échappent, plus la gravité peut être extrême. Quand tout dépend de 0 et 1.

La 5G fait de ces deux chiffres le régisseur potentiel des vies humaines. Des humains sous surveillance. Pire des humains qui se surveillent entre eux ; comme en tant de guerre classique, quand l’autre peut être un ennemi. L’humain devient téléguidé, jusque dans sa vie privée, même intime, car autorisé ou pas à obtenir un objet, un service, un accès, un droit.

De l’identité numérique de chacun et de tous – qui rappelons-le n’est pas l’identité, qui n’est pas la connaissance de soi, mais l’identification selon des paramètres quantifiables, en outre largement suffisant en tant qu’outil de surveillance – à la monnaie numérique, où notre carte bancaire actuelle avec déjà ses paiements virtuels passera pour trop matérielle. Pire même que la financiarisation mondiale, où le cours des monnaies est calculé uniquement par des ordinateurs à des vitesses surhumaines, où l’argent de fait n’a quasiment plus de valeur, plus de référence ; là avec le mode numérique en à peine quelques secondes un moyen de paiement qui permettait d’acquérir un objet pourra se révéler invalidé, au gré des décisions de celui qui détiendra ce pouvoir, parfaitement arbitraire s’il le souhaite. En somme, un droit de vie ou de mort, sociale et physique.

Quand ainsi n’existe que la survie ; le cœur et l’âme étant soustraits de la vie humaine, chacun pouvant être soumis à des injonctions capricieuses qui font perdre toute prise même sur le plus petit aspect de sa vie. Qu’au final tout pouvoir de décisions aura disparu de la vie des populations.

L’on peut en déduire en revanche que celui qui téléguide est libre, lui. Et là pire que la bombe nucléaire qui détruit tout sur son passage, que les bunkers pouvaient en épargner certains, la soumission à terme n’épargnera personne. La lutte sera constante. Le pouvoir n’étant jamais acquis définitivement. Qu’assurément les rênes du pouvoir changeront de mains. Engendrant des luttes pour les tenir, des luttes pour ne pas les perdre. Ces puissants soumis à la lutte permanente. Qui non plus n’auront de vie digne. Ceux qui croyaient contrôler seront contrôlés à leur tour. Condamnés à se soumettre afin de se voir/croire puissant, dans la quête des privilèges, pour arriver au sommet mais le savoir glissant, tenaillé par la peur de la déchéance sociale si on ne s’y accroche pas, à subir ce qu’ils ont infligé aux populations, et pour certains constater qu’ils ne sont que sur des strapontins.

Ces inévitables luttes de pouvoir permanentes, faisant régner un climat paranoïaque constant, aura à terme raison de tous. La survie pour tous. Aujourd’hui ceux qui croient avoir le pouvoir ne l’ont pas encore compris. Que le tout Numérique va précipiter leur propre chute.

La 5G puis la 6G, tout comme la bombe nucléaire, en tant que moyen, utilisé de façon raisonnée pour le Numérique, et verrouillée pour la bombe ne sont pas le danger. Le véritable danger est qu’ils font vibrer chez certains le fantasme mégalomaniaque du pouvoir absolu. De posséder une somme astronomique d’argent leur confère l’illusion que plus rien ne les arrête. En plus de se croire supérieur, voire immortel. Quand pourtant l’argent ne peut rendre quiconque immortel, n’empêche pas d’être malade, ne permet par non plus d’être aimé sincèrement. Ne permet pas l’Essentiel.

Leur argent les rend aveugle devant ce qui les attend avec cette technologie utilisée à des fins de contrôle des populations, rendant la 5G pire que l’utilisation de la bombe nucléaire en ce sens que contrairement à la bombe, personne ne sera épargné, même pas ceux qui se croient les contrôlants et les possédants, au-dessus des autres, qui courent à leur propre destruction. Aucun abri ne peut protéger des dérives de l’hypercontrôle. C’est le monde entier qui s’écroule. C’est la destruction ultime qu’entraîne l’usage du tout Numérique, oublieux de la vie même.

Et déjà ceux qui en ont pris conscience évaluent les possibilités d’aller dans l’espace. Déjà pollué paraitrait-il, et embouteillé par des satellites hors d’usage. Quand il est urgent de réguler ces satellites de télécommunications, d’y mettre des frontières, du droit, des limites. De la juste place de l’argent pour ce faire. Pour que la vie riche et entière soit préservée sur notre planète.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 17/02/2022)

*Concernant l’identité numérique, voir cette indispensable interview de Virginie Joron, député européen, par Mike Borowski / Gérard Infos : https://www.youtube.com/watch?v=e12iia7YSCM

Politique française, février 2022

Encore une innovation du président Macron qui ne cesse de se réinventer, surtout à réinventer en contournant ce qui faisait avant les règles d’usage en démocratie.

À maintenant deux mois des élections présidentielles, nous avons un président qui mène campagne sous couvert de présidence, donc avec l’argent des contribuables, sans pourtant se déclarer candidat pour un deuxième mandat. Mais ne le serait-il pas ?

Et là du jamais vu, jamais imaginé même, au vu et au sus de tous, il n’est pas officiellement candidat tout en ayant déjà les 500 signatures, même 529 selon le (dit !) Conseil constitutionnel, quand aucun autre candidat officiel n’a à ce jour réussit à les obtenir. Une complète inversion du sens commun.

Pourquoi avoir ces signatures si ce n’est pour ne pas se présenter ? Pourquoi ne dit-il pas aux Français qu’il se présente à sa propre succession ? À quoi lui sert cette posture ? Serait-il au dessus de cela ? Estime-t-il que cela ne regarde pas les Français de savoir s’il se représente ?

Quand les Français subissent une Zombification*, à devoir croire tout et son contraire comme étant fait pour nous protéger, au point d’ailleurs qu’une grande majorité d’entre eux, tout comme les médias dits de référence, ne s’étonnent plus de rien, quand le sens plus élémentaire s’est retiré, qu’il ne sert à rien de chercher à comprendre, qu’ainsi il est plus facilement de suivre la consigne du jour.

Ainsi à l’ère du pass vaccinal depuis le 24 janvier 2022, traduit officiellement par une levée des restrictions quand elles se renforcent, qui d’ailleurs accentue la guerre entre les Français, notre président s’envole en Russie afin d’éviter la guerre en Ukraine…

En toute logique, je crains pour l’Ukraine…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 8/02/2022)

*Zombification : Action de décerveler des personnes pour les manipuler.

Quels vœux pour 2022 ?

N’est-il pas devenu compliqué de trouver quoi souhaiter quand on a tant souhaité l’an dernier que se referme la parenthèse de la Politique Pandémique ?

Et qu’à l’inverse, on dirait presque à la façon de la physique quantique que le même se reproduit à l’infini. Certes pas tout à fait même, mais semblant pouvoir se décliner sans relâche pour l’éternité.

Pourtant, nous sommes bien entrés dans une nouvelle année, avec cette envie de nouveauté, du moins de changement ; de déjà en être l’auteur. De retrouver le pouvoir.

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Et pour commencer, voir ce qui dépend uniquement de soi, et agir dessus.

Ragaillardi, s’attaquer ensuite à ce qui dépend en partie de soi, telles nos relations avec autrui, intime ou pas. Et s’apercevoir que souvent, l’on a plus de pouvoir qu’on ne le pensait, comme de faire du bien, de donner du plaisir, d’apporter de l’énergie, de distiller de l’humour, de répandre de la gaité, d’offrir de la beauté, de rendre créatif… De ces petits riens qui changent tout.

Rempli de confiance enfin, nous voilà prêt à nous consacrer à ce qui nous échappe en grande partie, quand pourtant nous éprouvons le besoin d’agir sur, car nous tromper ne nous fait plus peur, et le risque nous stimule. Comme dire non quand notre pays est malmené, quand les personnes de tous âges sont mal-traitées, quand nous désapprouvons des mesures liberticides et malhonnêtes, quand nous voyons ce qui fonctionnerait, ou pourrait y contribuer.

En somme s’engager. Être et faire en notre âme et conscience.

Des résolutions qui accompagnent des vœux actifs pour empoigner la Vie pour l’année 2022.

Cette nouvelle année – qui pourtant démarre sous le signe de nouvelles restrictions dont on sait a minima qu’elles ne peuvent avoir d’influence sur un Virus – avec son chiffre 2 à la place, nous faisant croire de prime abord à un vilain canard, pourrait se révéler un magnifique cygne… (cf illustration).

Ainsi, est-il plus facile de nous souhaiter, de vous souhaiter, une belle année 2022.

🌟 Laurence Waki (le 12/01/2022)

PS : IMG_2817Oscar a décidé de prendre de la hauteur pour aborder la nouvelle année… 😉

Politique française, janvier 2022

Pass vaccinal ou pas pass vaccinal ? Telle n’est pas la question.

Réélection d’Emmanuel Macron ou pas réélection ? Telle n’est pas non plus la question.

Pas seulement parce que les Français ne savent pas début janvier, à quatre mois des élections, s’il est candidat ou pas.

Quand en lieu et place, les Français ont appris qu’il voulait les « emmerder », sachant qu’avec la Politique pandémique macroniste, tout un chacun est un non-vacciné en devenir, selon le nombre requis de doses du moment. Que jusqu’à la fin janvier, non jusqu’au 15 janvier, ou encore une autre date mystère (!), un double-dosé devient un non-vacciné ; qu’aussi selon les croyances de Macron, il n’est plus un citoyen, ce qui n’est pas encore légalisé, qui serait pire encore qu’une déchéance de nationalité.*

N’est-ce pas étonnant quand, en même temps (sic!), nous recevons des annonces avec un calendrier d’injonctions de plus en plus serré. Ainsi au 29 décembre 2021, nous était de nouveau imposé le masque en extérieur applicable dès le 31 décembre, donc deux jours après, assorties d’autres « mesures », comme ne plus circuler dans un café et un restaurant sans porter le masque, quand déjà nous étions sommés de ne plus y danser quelques jours auparavant. Qu’aussi les rassemblements de tant de personnes – on s’y perd dans les chiffres !, d’autant qu’ils sont sans fondements – étaient interdits et qu’étaient mis tant de policiers pour veiller à cette application prenant effet pour fêter la Saint Sylvestre à la sauce Macron/Castex/Véran, saupoudré d’un peu de Darmanin.

Concernés aussi, ceux qui sont double-dosés, du moins QRcodés, pour aller au cinéma, au théâtre, en concert, qui doivent remettre les masques, mais aussi ne pas trouver place quand de nouveau des restrictions de jauges, qui font s’interroger si tout ça valait de se plier à la « mode vaccinale » ; ceux qui croyaient avec avoir un pass pour faire « comme avant », n’en ont pas profité longtemps.

Et pire encore des protocoles dits sanitaires pour (contre ?) les enfants à l’école, qui déjà devient le lieu de la soumission, pour devenir celui de la détestation d’apprendre.

Ainsi, ni du pass vaccinal, avec ou pas avec une carotte de la vie comme avant, ni de la réélection de Macron, quelle serait la question ? De celle qui chapeaute toutes les autres ? Qui va définir la fonctionnement de notre pays ? La plus simple, sur ce qui distinguait la France…

Vite la poser car à ce rythme effréné de ses suppressions, nous allons finir par oublier que cela a existé ; que cela même nous définissait. Qui pourtant nous sont confisquées, au point de se demander si les Institutions françaises appartiennent encore aux Français, quand tout est dénationalisé par ceux qui en étaient les garants, et par les dirigeants élus pour diriger le pays qui risque de ne pouvoir conserver que son nom.

Quand bientôt devrons-nous rebaptiser la France, le pays des Restrictions, devenue championne en mesures incohérentes, insensées, et en nombre, poursuivant sa course en peloton de tête du contrôle QRcodé. Ou :

Si la France est-elle encore le pays des Libertés ?

Telle est La question.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 12/01/2022)

*Souvenons-nous du tollé soulevé quand François Hollande avait voulu promulguer la déchéance de nationalité à ceux dits Terroristes suite aux tueries du 13 novembre 2015.

Obéir, le pire des gros mots…

Obéir, n’est-ce pas ce qui est souvent ce qui est demandé aux enfants ? N’a-t-on jamais entendu des parents se vanter d’avoir des enfants sages et obéissants ?

Dénué de cette « qualité » d’être un obéissant, il n’a jamais pu m’être attribué, ni par ma mère, ni par l’école, ni par aucun adulte. Quand autour, la grande majorité des enfants semblaient l’avoir intégré ; ce qui n’a cessé de m’intriguer, allant jusqu’à me demander si je venais de la même planète qu’eux. En conséquence, j’étais estampillé « d’indiscipliné », comme indiqué sur mon carnet scolaire. Un mot mystérieux, que je prenais pour un compliment malgré les froncements de sourcils des Grands ; bien obligés d’admettre ce trait de caractère chez un enfant quand les résultants scolaires sont très bons.

Quand jamais je n’ai su prononcer le mot « Obéir » sans un dégoût, comme un mot sale, comme ces gros mots qu’on n’avait pas le droit de dire enfant. Plus tard à l’adolescence, c’est une flopée de gros mots qui sort de nos bouches, comme une revanche à l’interdit, comme un rite de passage, pour tous.

Tous ces mots sauf celui-là. Ce mot, cet acte qu’il signifie continue de me rebuter. Pour moi-même, mais aussi pour les autres, qu’ils soient enfants ou adultes. À dire vrai je me méfie de ces gens obéissants, toujours « trop obéissants », à la manière du « trop poli pour être honnête ».

Trop obéissant pour être sincère. Trop obéissant pour vraiment adhérer. Trop obéissant pour être fiable. Trop obéissant pour avoir réellement décidé…

Alors pourquoi cette croyance si répandue qu’il faudrait qu’un enfant obéisse ? Que respecter ses parents et les adultes serait de leur obéir ?

Quel enfant peut-on être, pour devenir un adulte à l’esprit libre, du moins à l’esprit critique ; un adulte qui sait agir en toute conscience, qui se sent responsable des conséquences de ces actes, aussi bien positives que négatives, inventif, audacieux, authentique, à l’écoute de lui-même et d’autrui… ?

Un enfant obéissant peut-il devenir cet adulte-là ? J’en ai toujours douté. L’obéissance va de pair avec la passivité. On fait parce que l’on nous a dit de faire, et ce sans poser de question. On fait, ou donne l’impression de faire, pour faire plaisir, pour être tranquille, sans s’interroger sur le pourquoi ; encore moins sur le bien-fondé de cet acte que nous faisons, comme le ferait un robot.

Qui rappelle cette fameuse expérience de Milgram*, qui rend compte de la dangerosité de l’obéissance, menant jusqu’au meurtre d’autrui par n’importe qui, bien qu’inoffensif habituellement, dès qu’il en reçoit l’ordre. Et rappelons ici que l’obéissance n’est pas la discipline, de celle qui suppose d’avoir pour réussir, ou pour se coordonner en groupe.

Sont-ce de genre de comportement que l’on veut encourager dès la petite enfance ? Quand en ces temps qualifiés de « crise sanitaire », l’école devient, non l’école des savoirs, mais celui d’obéir ? Et obéir à quoi ? Que demande-t-on aux enfants de faire à l’école ? De respecter les gestes-barrière, de porter un masque dedans et dehors, de voir les visages des adultes autour masqués. Tout un protocole fondé sur quelles preuves d’efficacité ? Contre quoi exactement ? Pour permettre quoi ?

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Des élèves respectant la distanciation sociale à l’école

Les empêcher de jouer, les empêcher de courir, les empêcher d’apprendre, les empêcher de comprendre, les empêcher de voir, les empêcher de ressentir, les empêcher de sentir, les empêcher de toucher. Au nom de quoi ? D’une décision politique, de restrictions encore renforcées ce 6 décembre 2021 pour les enfants du primaires (5-11 ans), devant porter le masque même en extérieur, quand déjà en intérieur rien en le justifie, privé de sport dit intensif (?), entre autres protocoles anxiogènes sans rapport avec la mission essentielle qu’est l’enseignement publique obligatoire, du devoir de notre République d’instruire les enfants.

Avec ce toupet de Castex de dire l’inverse de l’effet infligé, à savoir « de préserver l’éducation de nos enfants ». Quand depuis la rentrée 2020, des classes sont systématiquement fermées pour cause de Covid privant les élèves de la transmission des savoirs ; comme si le confinement n’avait pas suffi à faire cesser cet indispensable, ce qui jamais ne s’était produit même en temps de guerre quand les bombardements menaçaient…

L’école est-elle ce lieu où l’enfant doit apprendre à obéir à des protocoles qui ne sont pas fondés ? L’école doit-elle être ce lieu où l’enfant apprend à nier en lui tout esprit critique et se taire devant des ordres ?

Qu’est-on en train d’apprendre à ces enfants ? Que l’autre est un danger, qu’ils sont eux-même un danger pour autrui. Et déjà d’être un poids pour les parents se retrouvant à gérer des écoliers empêchés arbitrairement d’école, pour un virus qui ne les concerne en rien. Quoi qu’en prétende Castex accusant sa fille de 11 ans de lui avoir transmis le Covid. Espérant que la petite n’en sache rien de cette fausse accusation, et qu’elle ne fasse pas comme d’autres, même plus jeune qu’à cet âge désormais, et en vienne à se suicider…

Et demain, qu’en sera-il de ces enfants qui ont dû obéir ? À s’adapter à toutes ces consignes, changeantes en permanence, incohérentes, culpabilisantes, sans pouvoir recevoir d’explications du pourquoi de ces consignes-ordres vu qu’elles n’existent pas. Oui, du pur aléatoire, que d’aucuns nomment de la politique. Mais est-ce même cela de la politique ?

Sans compter quand ces mêmes enfants finiront par apprendre plus tard que ce Virus n’était pas létal, que tous ce quoi qui ils ont dû obéir étaient non seulement inutiles, mais qu’en plus les ont empêché d’apprendre, même de faire des études, donc le choix d’une vie professionnelle… Nous sommes très loin de la déception de certains à apprendre que le père Noël n’existe pas, que les parents leur ont raconté une histoire…

Combien vont avoir leurs potentialités anéanties ? Quel adulte vont-ils devenir ? Quel citoyen ? En qui pourront-ils croire ? À qui pourront-ils faire confiance ? Quel parent à leur tour pourront-ils être ? Et quelle société vont-ils instaurer après avoir compris ce gâchis, d’avoir été sacrifiés au prétexte d’une politique sanitaire répondant à un projet politique où l’intérêt de la population n’est pas prioritaire, voire est spolié.

Cela s’ajoutant au fait d’enfants empêchés d’apprendre, de lire, d’écrire, de compter, de parler, qui fait penser à la mise en place d’un programme d’asservissement, d’ainsi rendre les futurs citoyens d’un pays ignorants, et même analphabètes. Ce contre quoi avait été institué l’école obligatoire, avec la loi du 28 mars 1882, par Jules Ferry** ; pour qu’un minimum d’instruction rende chacun libre. Quand ce gouvernement sous la direction de Castex fait faire à ces enfants un bond en arrière d’avant cette date, quand nombreux étaient ceux qui ne savaient ni lire, ni écrire…

Ce droit aussi est piétiné, ce droit qui était un droit fondamental donné aux enfants : le droit d’apprendre.

Et à la place est délivrée l’injonction à être formaté à faire ce qui est ordonné. Qui fait que l’enfant, et donc le futur adulte ne sera plus capable de discerner ce qui est bon pour lui et ce qui est bon pour l’autre. Il fait, il fera, ce qu’on lui dit de faire, qu’importe les conséquences néfastes. D’ailleurs toute empathie disparaît, et si cette soumission lui devient insupportable, seule la violence aura été apprise pour éviter de se sentir anéanti tout à fait.

Quel est ce futur que ces mal-mesures mettent en place en s’en prenant à nos enfants ? Outre en plus ce fait biologique de base qu’en imposant des masques qui pourtant ne servent à rien contre ce virus-ci, les enfants seraient moins malades d’autres maladies habituelles. Pourtant indispensables à contracter pour leur permettre de se constituer leurs défenses immunitaires. Du simple bon sens. De celui qu’un vrai et bon médecin prodigue, celui de la nécessite de faire les maladies infantiles pour demain en être protégé. Ne pas les faire, rend ces enfants sans protection contre tout virus et bactérie pourtant bénin quand est laissé faire la vie normale. C’est comme rendre nos enfants albinos et les exposer au soleil ensuite. À moins que l’objectif soit que ces enfants ne sortent plus, ou ne le fassent que remplis de médicaments, avec la peur de tomber malades…

Est-ce de ce genre de protection qu’un parent veut pour ses enfants ? Si tant est qu’il s’agisse de protection d’ailleurs. Qu’en est-il de la réelle protection dont un enfant a besoin pour grandir et être cet acteur responsable et épanoui dans une société qu’il fera évoluer son image ?

En résumé, retenons ces trois axes que permet de respect de l’enfant (en récapitulatif inversé) :

1 – Donc lui permettre de préserver un corps fort et sain.

2 – Puis recevoir un savoir lui offrant la capacité d’apprendre aujourd’hui et demain, être un citoyen libre, cultivé, et poursuivre a vie durant le chemin de la connaissance. Pouvant ainsi interagir avec autrui possédant les moyens d’expression le lui permettant.

3 – Et pour finir, ne plus se soumettre, savoir reconnaître quand ce qui est demandé repose sur des règles de domination ou sur des règles de protection***. Cet esprit qui fait avoir le droit de s’indigner, le droit d’exprimer son désaccord. Qui constitue le fondement d’une société démocratique, d’un État de droit.

Qui confirme que,

« Obéir est le pire des gros mots. » LW

Pas parce que ce mot serait vulgaire, mais bien parce qu’il est constitue ces maux que sont la soumission, la violence, la haine de soi et des autres, la fausseté, le mensonge, la trahison…

En conclusion, aider les enfants à ne plus obéir, c’est leur apprendre déjà à se se protéger.

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Julius

La meilleure école pour sortir de ce biais, mais aussi pour finir sur une note plus légère, est d’adopter un chat. Un chat n’obéit jamais. Et pourtant, il est possible de l’éduquer, ne serait-ce pour un vivre-ensemble épanouissant pour lui et pour l’humain. Les punitions, les réprimandes, les cris, les privations, rien de tout cela n’est efficace, et pire le chat ne vous ratera pas et se défendra si votre comportement devient agressif. Ce qui marche en revanche, c’est dès lors qu’il fait quelque chose de bien, de l’encourager et de le féliciter. Ainsi il arrêtera de lui-même à faire ce que l’humain aura tendance à qualifier de bêtises. N’est-ce pas ce qui fonctionne le mieux également chez l’humain, chez l’enfant mais aussi chez l’adulte. D’être stimulé à faire le bien…

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 12/12/2021)

 

*https://www.francesoir.fr/videos-lentretien-essentiel/sonia-delahaigue. Avec également un extrait de l’expérience de Milgram.

**https://www.gouvernement.fr/partage/10037-jules-ferry-rendait-l-enseignement-primaire-obligatoire

***NB : MÉMENTO pour faire la différence, reporté ici grâce à cet excellent entretien avec Sonia Delahaigue, psychologue*.

Les règles de domination, en vue de la soumission, donc faire obéir, sont : Arbitraires, changent en permanence selon l’humeur et le contexte, incohérentes, pas stables dans le temps, n’ont pas de preuves de leur validité, alternent carottes et bâtons, avec un chantage omniprésent.

Les règles de protection, sont structurantes, fermes et stables dans le temps, justes, bienveillantes, cohérentes, et leur validité sont vérifiables.

 

Politique française, décembre 2021

Un grosse épidémie s’installe, même se renforce, contre laquelle il s’agit de d’ouvrir les yeux, nos cœurs, nos intelligences. Non cette « cinquième vague » clamée par ceux qui veulent poursuivre leur manège d’épouvante, mais celle de la haine qui s’installe insidieusement, sous sa forme primaire qu’est la paranoïa.

Quand a été scénarisée la sortie de la « pandémie » grâce au « vaccin », paré des vertus de baguette magique, qui allait nous sauver et nous faire retrouver notre vie d’avant ; devenant un paradis perdu, même un âge d’or quand pourtant nous étions loin d’un idéal de vie. Que des gens y ont cru, quand d’autres ont été obligés d’y avoir recours, pour pouvoir continuer leur vie professionnelle, et même d’autres ne souhaitant pas se désocialiser quand cela est important pour ne pas sombrer, ou faire ces rencontres indispensable à l’épanouissement psychique, pour les enfants, pour les adolescents, pour les jeunes adultes. Entre difficile et impossible, ces choix imposés pour de mauvaises raisons, ne peuvent qu’être cornéliens.

Aucun choix n’est bon, quand s’abstenir n’est pas accessible pour tous. LW

Sommés de choisir/subir un camp. Un camp des bons et un camp des méchants ? Qui aussi varie selon où l’on se place.

Pour ceux qui croient à la narration gouvernementale, les bons sont ceux qui suivent à la lettre, même du mieux qu’ils peuvent – car avec les contradictions, même cela est un exploit – ce qu’exige tour à tour ceux qui officiellement détiennent le pouvoir en France.

Pour ceux qui s’interrogent, les bons sont ceux qui réfléchissent, qui disent non, ou qui subissent…

Dans ce chaos bien orchestré, d’aucuns se voient en pions, que nous sommes pourtant tous. Qui devraient nous unir. Bien que ce statut ne soit pas des plus valorisants. Mais n’est-ce pas un début pour ouvrir les yeux ? D’autant que de moins en moins d’occasions risquent de nous être données de nous retrouver par delà nos différences, même de nos différends.

À ceux qui anticipaient une réconciliation lors des fêtes de fin d’années, de prendre une revanche avec du festif, il a été imposé ce 6 décembre 2021, que les discothèques seraient fermées pour un mois ! Sans doute que beaucoup n’avaient pas prévus de s’y rendre, quand pour l’instant et contrairement à l’an dernier, aucune consigne sur le nombre de convives, ou sur un périmètre de sortie de chez soi, n’est « recommandée », cela peut apparaître comme un moindre mal. Les ados et les jeunes adultes trouveront bien comment parer à cet empêchement provisoire, non ?…

Sauf que d’une part, qu’est-ce qui en terme sanitaire justifie une telle fermeture, pour l’instant annoncée pour quatre semaines, quand cette période est propice à attirer plus de personnes et permettre une rentabilité de ces lieux déjà très escamotée ? Rien. Aucune preuve, aucune justification n’est d’ailleurs donnée. C’est ainsi. Point. Fermez !

Que d’autre part, cela fait un peu plus banaliser cette traque permanente des faits et gestes des personnes. Cet intrusif effarant, où le plus banal des actes, aller danser en discothèque, est placé comme nécessitant une autorisation possiblement retirée. Ce monstrueux qui semble échapper à de trop nombreux citoyens, qui souvent cherchent des explications, et n’en trouvant pas vont minimiser. « Ce n’est pas grave », « Il n’y a pas mort d’hommes »…

Et cette apothéose, qui montrent ces combats médiocres, mais que l’on ne peut juger sévèrement, de ceux qui sont empêchés et vont trouver injuste que d’autres ne le soient pas. Et dès lors non seulement eux vont perdre, mais aussi les autres. Au lieu de se battre pour tous gagner, pour se hisser vers le haut, nuisons aussi aux autres qui pouvaient…  Ce nivellement par le bas, cette réaction peu glorieuse au nom de la « justice », qui tous nous rendent pitoyables, à fonctionner petit, à se diminuer respectivement, à tous nous tirer une balle dans pied pour souffrir pareil.

Avec ce résultat navrant d’enchaînement de petitesses, les Français ne pourront danser ni dans les discothèques, ni dans les restaurants, ni dans les bars. Reste à ceux que cela convient à trouver refuge dans les clubs échangistes pour se dire bonne année à minuit ; ces clubs qui ont échappé à toute fermeture, en se demandant si l’explication des virus boudant ces lieux pouvait tenir la route pour être ainsi épargnés par nos « dirigeants »…

Outre ce secteur très spécifique, sur lequel beaucoup ne voudront se rabattre, on peut se demander ce qu’entend par là ce « gouvernement » par DANSER ? Et pour l’interdire, une verbalisation est prévue ? Est-ce que sans musique, c’est danser ? Et tout seul à esquisser un pas ? Et dans les bras de quelqu’un ? Et pour les non-vaccinés qui ont leur « pass », l’amende est plus chère ?

Et pour tous, la peur de se laisser entraîner dans cette faute – danser devient un acte interdit ! –  de se mettre à se trémousser malgré soi. Qui pourrait nous causer du tort, et faire de même au propriétaire et aux employés du restaurant ou du bar. Accusés par certains clients les plus polis d’être des trouillards. À désormais entraîner cette tendance à voir des fauteurs de troubles, même des fautifs, partout. Tous potentiellement coupables. Quand le moindre acte banal peut être interdit, donc sanctionné.

Par cet interdit de danser, le curseur de normalité a ici bougé bien plus dangereusement qu’auparavant. Qui confirme un régime de Terreur diffuse. Où l’on habitue les gens à être contrôlés. Et à se contrôler entre eux. Mais aussi immobilise les mouvements spontanés les plus basiques. Rappelant ces pays qui interdisent la musique. Ceux que l’on regardait comme des barbares.

Si nous trouvons normales ces décisions et les laissons être appliquées. Tous sommes perdants. Tous, même ces gouvernants officiels, quand ils vont comprendre que lorsqu’on saborde un navire/un pays, en oubliant de prendre les directions fondamentales qu’imposent de respecter les droits des citoyens à vivre dans un pays libre, tous coulerons à un moment ou un autre. Et de ce point de vue aucun pays ne gagne réellement une guerre. Qui et quoi peut encore leur faire croire qu’ils sont insubmersibles ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 9/12/2021)

Réveiller les Français : faire fausse route ?

À force de l’entendre, j’en arrive à ne plus pouvoir le supporter, que si la France en est là, que si on en est là, c’est de la faute des gens, de la faute des Français, qui ne sont pas réveillés.

Une fausse croyance de certains journalistes ? de certains politiciens aussi ? Qui se donneraient ainsi un objectif, qui justifient en outre leur travail à faire lever la contestation, et légitiment leur appel à se regrouper autour d’eux, à les financer…

Quand moi très réveillé, en avertissant par mes écrits dès 2006 sur les dérives écologistes, puis sécuritaires, et aujourd’hui sanitaires, dont les ficelles manipulatrices sont pourtant très visibles avec cette culpabilisation infligée même à outrance, qui devrait pourtant ne pas leurrer, ou du moins faire se méfier…

Très réveillé, quand aussi j’ai averti en ouvrant mon site actuel, du liberticide et malsain de l’État d’urgence de 2015, dont la prolongation ne pouvait permettre une quelconque efficacité sur la sécurité du pays et des Français.

Et très réveillé encore, depuis l’élection de Macron, écrivant chaque mois un billet d’humeur quand le projet initial ne devait être que des aphorismes, mais que l’ampleur de cette mal-gouvernance a vite converti en texte plus long ; encore plus depuis mars 2020. Y ajoutant de surcroît des textes spécifiques sur cette “crise” scénarisée pour retirer à chacun des Français toute prise sur nos vies, empêchant toute projection d’avenir, toutes perspectives, même à court-terme.

Et pourtant, qu’est-ce que cela me permet de faire d’être très réveillé ?

Sauf à essuyer des déceptions cuisantes. Avec ceux qui disent officiellement combattre contre, mais qui en réalité ne s’associent qu’avec eux-même, ainsi le Politique, faussement ouvert, à regret. Avec d’autres supports, ces médias qualifiés d’alternatifs à qui j’ai écrit, qui parfois me répondant, parfois me publiant, mais me laissant impuissant, et de fait sans voix.  Avec d’autres officiants sur les réseaux sociaux que j’avais contactés, espérant que se regrouper rendent plus fort, même plus audacieux.

Pour constater l’évidence avec tristesse : Que de divisions en face !

Quand déjà un des effets délétères – voire voulu sans doute ? – de ces gouvernants, est de ne plus croire, tellement le flou, les contradictions, les mensonges sans scrupules, s’alignent.

Quand ceux qui se posent en contre-pouvoir font aussi douter de leur sincérité…

Donc très réveillé et tentant, d’informer sur ce que je pressentais puis savais, d’agir, et de faire corps avec d’autres, a eu pour résultat de surtout me faire subir de terribles désillusions.

Effectivement et malheureusement retenons que, bien qu’étant un de ses composants fondamentales,

Savoir n’est pas pouvoir. LW

Quand tous accusent le gouvernement et à juste titre, de prendre les non-vaccinés pour bouc émissaire, que font ces gens qui disent que la situation vient du fait que les Français ne sont pas “réveillés” ? À chercher des fautifs, sous couvert d’enjeux – pour sans doute faire diminuer son sentiment d’impuissance – quelle perte de temps, et d’énergie.

Qu’aussi n’existe pas “une” solution. Que la sincérité suppose de tâtonner, sans exclure de pouvoir agir, de trouver à agir, même imparfaitement, sans certitude forcément sur le résultat.

Sauf celle de faire et d’être avec le bon état d’esprit.

Qu’il s’agit de ressentir ce qui est, et pour ce faire, de relever la tête du guidon, de sortir de la spirale du faire pour faire.

Et d’accepter que toujours, il y a aura des crédules, des suiveurs, des opportunistes, des intellectuels à l’ego trop fragiles pour se remettre en question, des psychopathes ; de ces gens qui nous déconcertent, qui nous révoltent, qui nous mettent en colère.

Mais qui imposent d’utiliser notre intelligence pour résister à la tentation de la misanthropie. Inutile et épuisante.

Nous rappelant que des combats ont été gagnés malgré ces gens de peu, qui ont existé de tout temps.

Être réveillé ne suffit pas. Et ces actions pour réveiller même celle sincères, ne créent que de la rancœur. D’autant plus chez ceux qui sont lucides. Qui finissent par s’épuiser à l’être.

En revanche (re)trouver à croire, faire confiance, donner confiance, apprendre à apprécier ; finalement que l’on peut résumer à la capacité à aimer, s’aimer soi, aimer autrui.

S’entourer de ce qui permet de ressentir de nouveau ce sentiment. Les sourires, la joie de vivre, l’humour, l’énergie, l’ingéniosité…

Pour ainsi renouer avec le fil de nos vies. Et le meilleur premier pas pour cultiver art de vivre et liberté, que certains s’acharnent à vouloir nous confisquer pour se donner l’illusion d’être des puissants, même des immortels.

Laissons-les à leur mégalomanie.

Et reprenons pas à pas notre connexion à la Vie. Repartons de là, pour agir le mieux possible.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 28/11/2021)

Politique française, novembre 2021

Une annonce d’allocution pour le 9 novembre 2021 par Macron, qui a fait craindre le pire. Comment se fait-il que l’annonce par un président de la République en France déclenche désormais des tensions dans le pays ?

Si nous avons échappé au confinement, au couvre-feu, au masque obligatoire en extérieur, au pass sanitaire encore renforcé dans la vie quotidienne, et ce pour quelques jours, en se demandant quand ces couperets risquent de tomber, qui pourraient s’additionner avec des mesures liberticides inédites, que seul un cerveau dérangé peut encore imaginer au prétexte d’un Virus, l’engrenage toxique continue inexorablement.

En effet, c’est encore la poursuite de la rengaine de la religion vaccinale. Cette terrible banalisation de inacceptable pouvoir pris par Macron sur de trop nombreux Français. Qui semblent avoir perdu toute capacité à se poser cette question la plus basique qui soit :

Est-ce le rôle d’un chef de l’État que de prescrire un vaccin, même d’imposer cet acte médical aux citoyens ?

Qui par extension fait suivre ces interrogations tout aussi élémentaires :

N’a-t-il été élu que pour cela ?

Va-t-il se représenter que pour faire faire les vaccins aux français plusieurs fois dans l’année ?

Dont finalement le seul Bilan de son mandat sur 5 ans, est d’avoir imposé une « vaccination » d’un produit expérimental non-obligatoire à toute la population française. D’avoir fait preuve de suivisme, de n’avoir rien construit. D’avoir bel et bien ainsi qu’il l’a revendiqué, déconstruit l’histoire de notre pays*, d’avoir piétiné la trilogie LIBERTÉ/ÉGALITÉ/FRATERNITÉ. De l’avoir rendue caduque.

Pour sa défense, tous ceux qui ont renoncé à exercer tout contre-pouvoir, ont participé à l’écroulement de la fonction présidentielle, donc du respect des bases sur lesquelles s’est construit notre pays. Qui d’autre que Florian Philippot en politique avec son tout jeune parti « Les Patriotes »** crée en 2017 a porté officiellement la contestation et fait acte de contre-pouvoir ? Combien ont oublié leurs fonctions politiques ? Ne sont-ils pas complices de cette chute ? Sont-ils même en adéquation avec le programme en cours ?

Tout en s’interrogeant à juste titre de la persistance d’un tel programme, avec l’approche de l’échéance des élections présidentielles, bien qu’officiellement Macron ne se soit pas pour l’instant posé en candidat pour poursuivre son « œuvre »…

Quel homme d’envergure peut accepter une mission aussi autoritariste que simpliste, qui consiste donc à forcer les gens à se faire injecter un produit expérimental pour lutter contre un Virus non létal ? (Létal à 0,1%.)***

Que devient un pays où la seule fonction qu’a un dirigeant auprès des concitoyens est de leur imposer une Injection ?

Est-ce encore un pays libre ?

Est-ce même encore un pays ?

Qui fait que la fonction présidentielle est inexistante. Quand la fonction terrorisante est omniprésente.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 14/11/2021)

* https://laurencewaki.wordpress.com/politique-francaise-2017-2022-aphorismes-et-caetera/politique-francaise-annee-2021/politique-francaise-mai-2021/

** Photo article : Florian Philippot le 27 octobre 2021 face au Sénat pour la suppression du pass sanitaire et de l’état d’urgence sanitaire.

*** https://laurencewaki.wordpress.com/2021/07/21/revenons-a-lessentiel-quelle-est-la-dangerosite-du-virus/

Politique française, octobre 2021

La France serait-elle à vendre ? Un pays peut-il être à vendre ?

Cette question est-elle si incongrue, si l’on compare avec ce que ferait un acheteur d’une entreprise à essorer pour faire baisser le prix. Si j’étais cet acheteur, je ferais ce qu’il faut pour lui faire perdre sa valeur en terme quantitatif, en terme qualitatif, jusqu’à lui faire mauvaise réputation, à réduire son nombre de clients, en parasitant ses négociations, en décrédibilisant son savoir-faire, en démoralisant ses employés, en la menaçant même… Au point de faire supplier cette entreprise-proie à demander d’être rachetée, même à 1€ symbolique pour ne pas tout perdre. Quand cette entreprise pour tenter de garder la tête haute trouvera même des justifications rationnelles à ce rachat.

Une entreprise mise en faillite. Désossée pour ne conserver que ce qui peut rapporter. Par ceux se moquant des dégâts, se moquant des effets collatéraux.

Et la France, pourrait-elle être comparée à cette entreprise liquidée ?

Une dette monstrueuse, une population affaiblie et divisée, des enfants dont les défenses immunitaires sont diminuées et n’apprennent plus normalement à l’école, ces PME sous perfusion et demain laissées à l’abandon, des professions sur lesquelles sont posées des chantage à la « vaccination », toute la vie culturelle piétinée avec une très faible fréquentation conditionnée par un pass sanitaire, qui comme les commerces ont connu fermetures, restrictions de jauge, et cette variations de produits/services dit essentiels, dont rien ne dit que cela va s’arrêter quand le « jusqu’à nouvel ordre » reste d’actualité, des mesures capricieuses et sans fondement qui privent la population d’avoir prise sur sa vie présente et de fait annihilent toutes perspectives autres que du très court-terme…

Pour déjà s’y ajouter – en plus des hausses faramineuses des factures d’énergie (gaz, électricité, essence…) –  des réformes, chômage, retraites… qui vont faire baisser le pouvoir d’achat des Français. Qui vont moins acheter dans le commerce de proximité pour grossir les ventes de la distribution low-cost, à rendre indécemment riches ces quelques-uns qui détiennent ces multinationales très rentables, d’autant plus que la précarité se répand. Qui fait se profiler de nouvelles faillites des petites structures, des Indépendants en survivance, avec la raréfaction des clients ainsi amplifiée.

La France, un pays en faillite ? Mis en faillite ? Pourquoi affaiblir notre pays ? Pourquoi cette prolongation des restrictions quand le sanitaire ne peut être la raison ? Quand s’annonce pour le 15 octobre 2021, un pass sanitaire désormais tarifé pour les « non-vaccinés-2-doses », puisque les tests sont désormais payants, qu’il est question auparavant au 13 octobre, d’aller au-delà du 15 novembre 2021 à faire prolonger, voire pérenniser le pass-sanitaire comme outil contre un virus non-létal ! Et n’oublions pas cette invention de « l’état d’urgence sanitaire » qui a permis d’installer ces restrictions de vie de toute la population, qui devrait s’arrêter ce 15 novembre, nous avait-on promis mais…

Un pays en régression, même mis à l’arrêt. Par qui ? Qui est l’acheteur ? Qui a intérêt à ce que la France rétrécisse ? Qui donne cette impression que nous ne sommes plus en France, que la France est un devenue un pays-Covid, un pays satellite ; comme au temps de l’URSS, avec les pays de l’Est sous tutelle. De ne pas avoir quitté son pays mais de se sentir étranger dans son propre pays. Avec un dirigeant qui poursuit cette déconstruction de ce qui fait l’âme d’un pays, sa singularité, à émietter ce qui fait sa marque de fabrique, sa réputation d’être le pays des Libertés.

Quand en plus se fait ressentir cette précipitation à vouloir la réduction de notre pays. Ce trop vite – enfin ! – qui fait tomber les masques et réduit le nombre des Incertains. Ce trop vite qui montre une faille. Que « l’acheteur » voit que la vente pourrait ne pas se faire. Ce trop-vite dans les annonces de prolongation. Que le chef de l’État est de moins en moins perçu comme légitime, et est vu comme un figurant placé à la tête du pays. Ce trop vite du validé de la 3ième dose. Que ceux qui se croyaient avoir le sésame pour seulement vivre normalement, avec leur 2 doses comprennent que cela n’est que temporaire.

Cette brèche qui se révèle avec cette accélération pour déconstruire, qui montre que le temps est venu de faire cesser le saccage de nos ressources, matérielles et immatérielles. P1010856

Et contre ceux qui ne voient que le Profit à en retirer, à vouloir spolier, saisir l’occasion de leur fermer la porte.

À revendiquer haut et fort que la France n’est pas à vendre.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 7/10/2021)

Politique française, septembre 2021

Une rentrée 2021 sous le signe, non d’un redémarrage, mais d’en finir. Jamais autant de citoyens n’auront défilé dans les rues contre un président de la République, et de surcroît en plein été. Malgré les faux chiffres annoncés sans complexe du nombre de manifestants, difficile de rester aveugle à cet appel qui mobilise de plus en plus de Français. Et combien ont ainsi commis leur première manifestation !

La fin du tout-est-permis, qui va se renforcer avec l’autre fin pas encore appliquée, du « quoi qu’il en coûte », quand non seulement les aides cesseront, mais qu’ensuite il faudra aussi payer les mesures dispendieuses de Macron ; en plus d’être liberticides.

Les Français ne se contenteront plus de brandir des affiches, qui aujourd’hui leur permettent d’agir, à espérer que cessent tous ces contrôles insensées aujourd’hui intitulés « pass sanitaire » ; et demain qui sait quel nouveau nom, pour quel nouveau risque qu’on nous donnera à combattre en restreignant nos libertés…

Les défilés redonnent un sens à ce qui n’en a plus, de toutes ces mesures à l’emporte pièce dont l’évidence de leurs inefficacités n’est plus à prouver. Mais cela n’a qu’un temps.

Combien de temps va durer la surdité de Macron ? En plus de ruiner notre pays, avec toutes les faillites engendrées par des restrictions qui empêchent le pays de renouer avec le rythme normal de ses activités, qu’elles soient commerciales ou culturelles, en plus d’empêcher les Français de décider de leur vie dans les gestes les plus élémentaires, cette absence de prise en considération, qui pourtant devrait être celle d’un chef de l’État d’un pays démocratique, risque de faire jaillir ce que les manifestations contenaient, qui va de pair avec ne plus rien avoir à perdre.

Mais les Français sont remarquablement patients avec cette rentrée dans les ténèbres : à coup de vaccinodromes pour les écoliers, de pass sanitaire envahissant tous les secteurs d’activité, d’obligations vaccinales avec des produits en phase expérimentale, des licenciements pour cause de non-vaccination. Une patience qui se conjugue avec l’espoir que nous sommes encore un peu dans un État de droit. Que les gouvernants actuels vont entendre, quand pourtant leurs oreilles traînent ailleurs, écoutant d’autres voix, qui les dirigent hors de France.

Ceux qui en doutaient en ont pris conscience. Ils ont fait le choix de se regrouper pour montrer que la France existe encore. Alors si les slogans sont hostiles aux mesures dites sanitaires, et à ceux qui ne cessent de les mettre en place, règne encore la capacité des Français à créer du lien dans cette adversité. Ce qui explique que de plus en plus de Français descendent dans la rue pour se retrouver. Pour retrouver leur pays.

Non à consacrer sa plus grande énergie à lutter contre ses ennemis,

mais à faire connaissance avec ses amis. LW

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 5/09/2021)

Politique française, août 2021

Ce 12 juillet 2021 a officiellement ouvert une parenthèse à notre État de Droit en France.

Non seulement parce que dans cette allocution Macron se dédit lui-même, entre l’extension du pass sanitaire et l’obligation vaccinale, qu’il disait précédemment ne jamais mettre en place, mais surtout ses mots, considérés comme un ordre à exécuter immédiatement (!), sont suivis comme un texte de loi promulgué quand il n’en est rien. D’ailleurs dès le 21 juillet, les pass sanitaires étaient exigés entre autres dans les cinémas, quand nulle loi n’existait.

Qui supposerait que Macron peut simplement dire et toute la servilité se met en place pour répondre à ce qui ne sont que des mots vides juridiquement parlant ; ceci selon les lois républicaines et selon notre Constitution normalement en vigueur. Sans parler de l’infondé sanitaire de cette injonction macronienne… Mais ce stade n’est-il pas depuis longtemps révolu ?

L’Exécutif tenu par Macron, en fait un grand Exécutant qui poursuit la marche inexorable de l’Exécution de notre Démocratie garantie auparavant dans notre Constitution.

Et pourquoi se gêner avec le Droit des Français, quand le Conseil Constitutionnel, qui n’a de Conseil Constitutionnel que le nom, valide ce 5 août 2021, des textes anti-Constitutionnels ! Et à l’inverse de sa mission se soumet et valide sous forme légale, les dires du Président actuellement en exercice. Confirmant désormais qu’en France, un seul homme décide de tout et de la vie de 67 millions de personnes. Donc de la sortie officielle de tous les contre-pouvoirs permettant le régime démocratique d’exister ; la mise à l’arrêt de la Démocratie française.

Sauf que, il y a un contre-pouvoir que Macron a oublié ou voudrait oublier, c’est celui des Français souverains. De ceux qui n’ont pas oublié ce qu’est la France. Et ce qu’elle sait être, ce pays des Libertés, que tous, Français et étrangers, ont besoin qu’il le reste et le revendique.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 5/08/2021)

Revenons à l’essentiel : quelle est la dangerosité du Virus ?

Contester les mesures liberticides, s’inquiéter des obéissants qui croient ainsi en se soumettant regagner plus vite leur vie d’avant, s’indigner, trouver des parades pour vivre sans se détruire, se rassembler pour contester, enquêter pour comprendre et parfois faire une pause pour récupérer. Quelle balade ! Puisqu’aussi depuis mars 2020 nous sommes allègrement baladés. Si ça n’est pas nouveau, le niveau est, avec ce Coronavirus, exceptionnellement haut, intense, et jamais ne redescend. Et même il s’accentue de plus en plus dernièrement avec ce pass sanitaire étendu au quotidien, et l’obligation vaccinale ciblée qui démarre…

Quand enfin la seule question qui vaille : ce Virus est-il dangereux ? Un virus pour celui qui en est contaminé est létal à 0,1 %* peut-il être qualifié de dangereux ? Autour de moi, et ce depuis mars 2020, je ne vois aucune hécatombe qu’on associe généralement dans notre imaginaire au terme « d’épidémie ». Quand récemment discutant avec un gardien de logements sociaux, dont l’immense majorité est occupée par des personnes âgées, concernant quelques centaines de locataires quand s’y ajoute le vécu de ses collègues, il me parle d’un seul décès au tout début qui concernait quelqu’un de déjà très malade ; et ceux qui l’ont attrapé et en ont guéri, se comptent sur les doigts d’une main, et étaient eux-même très fragiles. Difficile de croire à un « micro-climat » en plein Paris, d’un Virus qui aurait oublié ces logements !!

Alors ce Virus, ce Coronavirus, ce Sars-cov 2, ce Covid-19, est-il dangereux pour toute la collectivité ? C’est-à-dire irréversible et mortel pour tout un pays ? N’est-ce pas un hic ?

Ne sont-ce pas plutôt les mesures liberticides, coercitives, politiques et déconnectées de la santé de chacun et de tous qui sont elles, dangereuses ?

Nous avons échappé auparavant à des scénarios pré-écrits pour lutter contre le H1N1, aussi à quelques mesures ségrégationnistes mais pas toutes contre les séropositifs, et tout ce qui a circulé comme recours au prétexte de faire face à des schémas catastrophistes basés uniquement sur des algorithmes qui en plus ne prennent que les paramètres qu’on croit avoir du sens ; de l’aléatoire, du figé, sans connexion au terrain, et sans rétroactions. Quand en plus cela peut servir les intérêts financiers de quelques uns, et autres conflits d’intérêts, qui rappellent la médiocrité humaine à se vouloir puissant quant il n’est que mortel et perd ainsi toute intelligence, pour être un stratège et détruire ce qui ne lui sert pas.

Tout cet engrenage qui est loin de se terminer pour un virus si peu dangereux ?

Qui fait craindre le pire s’il l’avait été, mais qu’avec les mal-mesures, sans doute que notre monde n’existerait déjà plus ; confinement qui augmente les contaminations, fausses protections avec les masques, médecins à qui on a interdit de soigner, stress permanent qui affaiblit les défenses immunitaires, « vaccination » pendant une recrudescence des contaminations favorisant des variations du virus…

Bien que les effets collatéraux, comme l’absence de soin de toutes les autres maladies, celles-ci très mortelles, mais aussi les faillites, les suicides, vont aussi devoir être comptabilisés comme autant de ravage qu’on ne peut sans mauvaise foi attribuer à un virus.

Aujourd’hui ce Virus. Et demain ? Un autre virus, ou au nom de l’écologisme, on restreindra des accès à coup de QRcode, tout déplacement deviendra conditionnel, sans même qu’un dirigeant ne se sente dans l’obligation d’apporter la preuve du bienfondé de ses mesures, à la fois en justifiant ses raisons et en montrant l’efficacité réelle en terme quantitatif et qualitatif des mesures, avec les réajustements nécessaires. Et ce avec pondération, dans le respect de la fonction occupée, rappelant que tout dirigeant politique est au service des citoyens. Ce que ceux qui se voudraient « élite » ont oublié, nous livrant au mieux un narratif incohérent.

Au-delà de rappeler cette essentielle question sur la dangerosité, me vient cet impératif : désormais prévenir tout autre « danger » qui nous sera présenté pour que désormais nos Institutions assainies puissent faire rempart.

Rappelant notamment cette évidence. Si les mêmes types de mauvaises mesures sans résultat avec la même disproportion, sont prises pour la préservation et la sauvegarde de l’environnement que celles décidées contre le Covid, (voire aussi celles contre le « terrorisme »), je crains le pire. Non seulement les gens seront aliénés pour encore se soumettre à tout et son contraire, et leurs droits les plus élémentaires confisqués, mais la planète sera détruite.

Que cesse la régression de notre pays. Qui se trouve sous l’emprise du toujours plus de surveillance, plus de contrôle, et perd à chaque cran franchi, sa créativité, sa fantaisie, son art de vivre, sa spécificité, son exceptionnalité, mettant sous rouleau compresseur toute évolution individuelle de chacun et de tous. Cet exemple détestable qu’est devenu notre pays, celui des pires contraintes, quand d’aucuns même les justifient au prétexte que d’autres pays font aussi a peu près les mêmes aberrations.

Et si demain nous montrions l’exemple du pays qui ne sacrifie plus sa liberté, qui ne sacrifie plus sa population, qui devient ce modèle de protection que d’autres vont copier car il est synonyme de croissance autant sur le bien-être que sur l’économie. Ce demain qu’il s’agit de déjà semer, si l’on veut que notre pays vive de nouveau.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 21/07/2021)

* 0.1% de létalité, tout âge confondu, qui correspond à ce même chiffre pour la létalité à cause du “vaccin” Covid. – CSI n°18, du 12 août 2021 – https://crowdbunker.com/v/dwG0qYD9

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Être premier ministre…

« Édouard, mon pote de droite » 3ième volet de Laurent Cibien, nous montre, entretien après entretien l’évolution physique et psychique qu’opère la fonction de premier ministre, avec la spécificité de cette fonction avec Emmanuel Macron comme président de la République, et cette autre inattendue d’être au prise avec le Coronavirus qui s’est imposé dans l’agenda ministériel, brassant d’un revers tous les plans que ce gouvernement pensait mettre en place.

Édouard Philippe aura été nommé rapidement premier ministre en mai 2017, quand en juillet tout s’arrête aussi brusquement ; il fallait s’y attendre selon lui, cela fait partie de la fonction, cette possibilité d’être éclipsé du jour au lendemain.

Ce 3ième volet « Aux manettes » le montre occupant cette fonction ; qui fait suite au premier volet « Le Havre » en 2014 sur Édouard Philippe en tant que maire du Havre, puis le deuxième « Primaire« , en campagne pour les Primaires en 2015. L’évolution entre ces deux volets montrait déjà ce que fait le pouvoir sur le fonctionnement d’une personne. Ce que d’ailleurs j’ai relaté dans cet article : https://laurencewaki.wordpress.com/2018/06/01/politique-francaise-juin-2018/. Et même concluant avec :

Ainsi le Pouvoir s’il est associé à un gain, est aussi une perte. Une perte de vues différenciées, et peut-être même une perte de soi.

Encore plus frappant avec ce troisième volet. Qui fait aussi s’interroger sur la place réelle qui est laissée à la gouvernance proprement dite. Un rythme effréné, les rendez-vous et les déplacements qui s’enchaînent, où finalement il n’est question que d’agir et de réagir. Il avoue très vite ne plus avoir le temps de lire, donc de prendre du recul et de réfléchir. Tout est déjà décidé, il s’agit surtout de tenir le rythme. Pas de place pour la remise en question ni l’analyse de terrain. Mais appliquer ce qui a été décidé en amont. Décidé par qui ? Basé sur quoi ?

Il s’agit de tenir, galvanisé par l’adrénaline, du moins au début. Car cette « drogue » naturelle pour continuer à faire effet, cette impression de surfer sur la vague, exige toujours plus d’excitation et de défis, pour être sécrété par l’organisme, et ce jusqu’à épuisement, quand en plus l’effet escompté s’estompe et même disparaît. L’adrénaline qui faisait prendre des risques, se sentir combatif en toute circonstances n’est plus.

Et l’on voit cet état d’épuisement quand aussi démarre en France les mesures répressives censées lutter contre le Covid-19. Mais ce qui me frappe, c’est en voyant ces images de l’intérieur à Matignon, c’est que de mars à juillet 2020, eux n’ont pas vécu le confinement, ni même les distances sociales. Ils vivent normalement, pendant que les Français eux subissent les réprimandes policières, les privations de liberté, la fin du droit d’aller et venir, celui même de travailler,  les traitements infantilisants voire inhumains infligés aux personnes âgées, l’indignité réservée à nos morts… Ces gens qui ont arrêté notre vie ne savent pas dans leur chair ce que nous population avons subi.

edouard 3

De là le titre de ce troisième volet, « Aux manettes » prend tout son sens. Ce qui s’est passé est virtuel pour ces décideurs. Cette déconnexion leur fait perdre le sens des réalités, quand en plus ils ne vivent pas ce qu’ils imposent. Cette impression d’être dans un jeu vidéo oubliant que ce sont des vies réelles, qu’il n’est pas question de marquer des points, de faire des scores, quand en plus on ne subit pas ce qu’on inflige. Il y a quelque chose d’indécent mais de nécessaire que montre ce documentaire en creux.

C’est ce fossé que je retiens, qui est encore plus frappant sur cette période. Comment peuvent-ils comprendre les Français après un tel décalage ?

Si encore ces mesures liberticides avaient cessées…

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 21/07/2021)

Politique française, juillet 2021

La République En Marche, ou LREM, de l’aubaine à l’abîme.

Légitimitécrédibilitécrédulité.

Trois mots pour illustrer les élections régionales. Et dont le taux d’abstention à ce point – 66, 72% – pose plus la question de pourquoi certains sont quand même allés voter. Quand le vote semble n’être qu’un rituel sans pouvoir d’action pour les citoyens.

Pour ensuite s’interroger sur la légitimité de ceux qui sont élus. Mais aussi la légitimité du parti LREM, le parti du président à la direction du pays. Si toutefois ce parti existe encore, voire s’il a existé. Pourtant un parti via ses députés en place qui impose encore aujourd’hui aux citoyens ses lois liberticides. Des députés qui ne représentent pas les intérêts des citoyens, mais les injonctions d’un président qui décide seul de tout.

Comment qualifier un parti politique sans existence, sans passé, sans programme, ignoré voire rejeté des citoyens, qui pourtant décide de restreindre la vie de millions de personnes ? Dans quel type de régime sommes-nous ? Ses décisions sont-elles crédibles dans un pays où les citoyens sont souverains selon la Constitution ? Sur quels éléments sont prises les décisions ? sur quelles preuves ? Pass-sanitaire, obligation vaccinale en prévision, à la suite de toutes les autres modulations restrictives sur le mode coercitif, en plus de l’interdiction de soigner, jusqu’où ce parti-coquille vide peut-il aller ?

Est-ce par son absence de légitimité, de crédibilité, que ce parti, et celui qui l’a créée, Emmanuel Macron, ont cru, et croient, à la crédulité de tous les citoyens français, même jouent dessus ; malgré le couperet tombé en cette fin de mois de juin 2021 ?

Qui fera comprendre qu’un parti, qu’un homme, qu’un député, quand il est légitime, et par ses modes d’actions est crédible, n’espère pas la crédulité des électeurs ; il a leur confiance.

Et c’est cette confiance qui est perdue. Cette absence qui fait s’interroger sur les motivations de ceux qui, quand même vont voter, quand nombreux vont faire de la politique autrement, pour ne pas se sentir floué par un gouvernement d’exécutants, qui a à sa tête un Exécutant en chef s’illustrant par l’illisibilité de ses décisions hors-sol.

Est-ce crédule de la part des citoyens français de vouloir pouvoir choisir et élire une personne légitime et crédible à la tête de notre pays ? Et sinon de s’abstenir ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 7/07/2021)

Politique française, juin 2021

Avec l’approche des élections qu’elles soient régionales, et de surcroît présidentielle, notre premier réflexe n’est-il pas de nous demander pour qui allons-nous voter ? Si pour les Régionales nous avons les candidats, le mystère persiste pour la Présidentielle. Quoi que savoir qui se présente ne signifie pas savoir pour qui l’on va voter ; et là déjà, à feuilleter les bulletins, ma perplexité s’accroît. Avec la lassitude d’encore n’avoir que le choix de « voter contre ».

Comment choisir ? Qui ? Quand aussi se rapproche cette autre échéance, dont la seule certitude, enfin j’espère, est la fin de ce mandat-ci, le samedi 07 mai 2022 à 20.00 heures ; et pour faire plus précis, voyez ce lien avec le compte à rebours : https://www.watchisup.fr/compte-a-rebours/divers/macron-c-est-fini-2022-05-07-20-00

N’est-ce pas aussi l’occasion de faire les comptes ? Avoir la réponse à cette question essentielle : Combien nous coûte nos élus ? Quand M. Macron après sa « guerre à lui » au quoi qu’il en coûte, remet à l’ordre du jour la réduction drastique des « dépenses », plaçant nos services publiques et les citoyens en coût et non, en investissement, en redistribution juste, en infrastructure sociétale pour l’avancée d’un pays… À mettre en pendant avec les frais de sondage qu’il s’est commandé en nombre,  les agences de communication sollicitée, tel le cabinet McKinsey and Company notamment, les prises de contact sur le terrain avec service de sécurité effarant, et qui pourtant semble impuissant devant une gifle qu’il a reçu d’un habitant pourtant choisi et favorable à Macron !…

Et tout ce que le citoyen dit de base ne sait pas et ne voit pas, en terme de privilèges auto-accordés. Que le citoyen ne verra jamais. Quand en revanche sera visible pour lui l’austérité.

Donc tout cet argent des contribuables utilisés sans permettre de faire fructifier le pays et servir l’intérêt de ses habitants, aujourd’hui encore utilisé pour faire campagne, sans dire qu’il s’agit d’une campagne présidentielle…

On aurait pu penser que le début officieux allait commencer avec ceux qui seraient utilisés comme fusible tout en mettant la « réputation » de l’ex-président-futur-candidat à l’abri, que c’est pas lui mais eux qui ont commis des fautes. Castex, Darmanin, Véran, etc, tel des mots/maux qui s’alignent sous nos yeux, devenant à force comme des abstractions, sorte de personnages d’un théâtre de Guignols ; comme nos Guignols de l’Info me manquent… Sauf que leurs actes, leurs décisions, ont de telles répercussions sur nos vies, où nos quotidiens sont désormais mis sous cloche, qui rappelle à quel point l’Exécutif est devenu dans notre pays surpuissant, quand en plus est déclaré un état d’urgence sans fin. Apparemment cette stratégie n’est pas celle de mise, du moins pour l’instant.

Et pourtant, n’avons-nous pas reçu d’eux aussi nos doses de gifles ? Spécifiquement pendant cette « crise sanitaire », qui rappelons-le ne signifie rien en terme juridique. Donc dans « crise sanitaire », tout peut y figurer, et du coup quel prétexte pratique pour décider telle ou telle injonction et/ou restriction. Ces gifles nous mettant en position d’enfants qui doivent encaisser et se soumettre, à tout et son contraire, sans date de fin. Et voilà que lui l’auteur-responsable de celles-ci, en reçoit une. Et que le donneur va en échange écoper de 4 mois de prison. Si l’on fait le produit en croix, combien de mois devrait faire ce président ?

Et le pire, c’est qu’avec tout le charivari dans lequel nous vivons, empiré avec cette « crise sanitaire », j’ai même un doute sur la vérité de cette gifle ! Et si c’était une mise en scène ? Une de plus ? Une nouvelle communication, à ainsi être perçue comme une victime, un des basculements très utilisés par tout pervers narcissique sur le point d’être démasqué… Pourquoi pas là aussi ?

Parce que désormais, plus rien n’a de sens. Et le critère de choix fondamental d’un nouveau président, pour réapprendre à avoir la foi dans nos Institutions, se porte non plus sur un programme, mais sur la capacité à de nouveau faire sens, au travers de ses actes. De ces campagnes non pour faire de la séduction mais des actes pour recouvrer fierté de notre pays. De ces hommes, quels que soient leur Sexe, qui aiment ce pays et ses habitants, non à les mener à la baguette, mais en ouvrant les horizons ; même quand il y aura beaucoup à éponger, en terme d’emprunts, de blessures psychologiques, de mal-être, de pertes de repères…

Avec ce paradigme trop souvent oublié, que donner le pouvoir de diriger un pays, n’est pas celui de diriger les personnes qui vivent dans ce pays, mais d’offrir un cadre qui permet à chacun au mieux de vivre ses places, et dans la société, et dans sa vie privée.

Que donner du pouvoir en élisant une personne n’est pas non plus lui signer un chèque en blanc, mais bien que leIMG_2266 citoyen en attend des preuves de la bonne utilisation de son argent ; que souvent nous pouvons avoir des doutes sur les croyances de certains élus de l’impératif à n’utiliser cet argent qu’à bon escient. Quand trop semble touché par le virus de la Communication, tel que l’on peut le voir dans ces affichages parisiens, qui aussi semblent vouloir nous faire rentrer dans les clous, au propre comme au figuré. Comme l’indique l’affiche ci-dessus !

Quand, autre flou qui est aussi facteur de perte de sens, c’est de voir l’absence de différence entre les candidats qui se disent pourtant de partis différents, quand déjà on a vu comment Hidalgo à Paris suit bien les recommandations du Président Macron et sait être dans sa droite ligne comme le montre les photos jointes. Du blanc bonnet et bonnet blanc.

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La mairie de Paris/Anne Hidalgo a trouvé comment empêcher les gens de dormir dans la rue. Respectant la promesse électorale de Macron, que plus personne ne dormira dans la rue…

Donc, après le Sens, l’autre critère sera celui de la Singularité du candidat. Qui en outre permet de prendre des décisions audacieuses, à contre-courant du conformisme et du suivisme. À Paris, avec les régionales, on passe notre tour. Mais ailleurs, sans doute qu’enfin de nouveaux candidats font leurs apparitions ? Que certains Français vont ainsi pouvoir avoir la chance de « voter pour ». Qui serait de bonne augure pour les Présidentielles, pour enfin une gouvernance à la hauteur de notre pays, la France. Qui rejaillirait sur les autres pays, à leur tour avec des gouvernances qui tirent leur citoyens vers le haut…

Est-ce si utopique ?

N’est-ce pas nécessaires pour sortir de ce qui ressemble de plus en plus à une dystopie en train de se dérouler sur nos yeux en spectateur impuissant ?

Enfin pouvoir être citoyen. N’est-ce pas cela entre autre que devrait permettre le vote ?

fNous voilà donc entré dans la période de Campagne présidentielle, celle « out off record », pas officielle mais offensive ; du moins celle de Macron, qui voudrait renouveler, malgré l’absence probante de réalisation. Il n’y a effectivement aucun doute sur l’absence de résultat concluant de son mandat. Et pourtant, il en voudrait un autre. Mais pour quoi faire ? Quand l’échec est évident, pourquoi poursuivre ? Et là cette interrogation qui ramène au réel.

Mais pourquoi Macron veut-il le Pouvoir ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 10/06/2021)

 

Politique française, mai 2021

Après n’avoir rien construit et même créé du chaos par ses réformes et ses mesures sanitaires, Macron dit à l’étranger vouloir « déconstruire l’Histoire » de France !

De quelle Histoire parle-t-il ? Le passé se raconte aussi à l’aune du présent, l’Histoire peut être mouvante, mais elle est aussi constituée de faits, et de légendes, comme celles que se racontent les familles ; ni vraie ni fausse, cette face de l’Histoire cimente les personnes entre elles, crée un lien, des croyances. Et un avenir.

C’est sans doute à cause de cette croyance-ci, France, pays des Libertés, que de trop nombreux Français croient encore qu’avec Macron, ces restrictions liberticides sont dues à une stratégie sanitaire pensée dans leur intérêt ; que dès lors, quand il sera déclaré la fin officielle (sic!) de l’épidémie, les Français retrouveront tout naturellement leur liberté !

En ce sens, en constatant qu’il n’en sera rien, Macron va effectivement nous montrer ce qu’il entend par « déconstruire l’Histoire » ; à moins que comme les périodes sombres de notre histoire, la parenthèse puisse être refermée, non sans la participation active de tous pour recouvrer nos libertés confisquées.

Telle cette parenthèse incontestablement sombre de notre Histoire récente que fût l’Occupation et le Régime de Vichy, nombreux sont les étrangers d’obédience juive à s’être réfugiés dans notre pays des Libertés, l’associant à ce refuge contre la barbarie nazie. À tort.

Combien encore le croient-ils en se réfugiant en France ? Qu’en est-il pour les citoyens mêmes de ce pays ?

Il ne suffit pas de le proclamer, qui ferait que dans notre pays la Liberté ne soit qu’une idée, un concept galvaudé ne permettant qu’abuser ceux qui ne voient pas, qui ne voient plus, quand elle est détruite morceau par morceau chaque jour un peu plus, jusqu’à sa suppression ; en échange de promesses de sécurité qui ne sont que des mesures sécuritaires qui tuent la richesse de la vie*. De chacun et de tous. De l’évidence que les sociétés autoritaires, voire les Dictatures, n’ont jamais permis aux populations de se sentir en sécurité. Mais assurément sur le qui-vive, entre contrôles et délations.

Nullement en opposition, Liberté et sécurité sont sœurs siamoises. Tuer l’une c’est tuer l’autre.

La Liberté est fragile, et ne tient que parce que cela a un sens essentiel pour chacun et pour tous. Qu’elle est et permet ce lien. Qu’elle fait nation. Qu’elle est fondement de notre pays.

Que cette belle et indispensable croyance redevienne ce qui constitue le pilier de notre pays, ce qui en fait son âme. Qui se décline aussi avec la confiance retrouvée dans nos Institutions. Signifiant poursuivre la construction de notre Histoire avec la Liberté comme étendard.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 2/05/2021)

* Je vous invite à lire ou relire cet essai « Conscience contre violence », de Stefan Zweig, rédigé en 1936, un moyen détourné, se servant de l’Histoire justement, celle du fanatisme religieux de Calvin, pour dénoncer les exactions présentes et futures d’Hitler. Zweig cite ici Sébastien Castellion (1515-1563), partisan de la tolérance, dénonçant Calvin (1508-1564), se voulant détenir l’unique vérité qu’il va imposer à tous, avec la Réforme, instituant une dictature à faire sombrer la cité joyeuse de Genève, jumelle de Venise, dans les ténèbres des plus obscurantistes. Mais pire encore, Calvin était vu à son arrivée comme un libérateur et un rénovateur…

« (…). Parce qu’il a fait périr (…), il veut maintenant que périssent tous ceux qui pensent autrement que lui. Il renie les règles qu’il avait lui-même édictées… Aussi n’y a-t-il pas du tout lieu de s’étonner qu’il veuille imposer le silence aux autres de crainte que quelqu’un ne mette en lumière son inconstance et ses palinodies. Ayant mal agi, il redoute de la clarté. »

N.B. quelques synonymes de palinodie : désaveu, reniement, revirement, rétractation, retournement, volte-face, cabriole.

Ces erratum qui s’imposent…

Un an après, à subir des « mesures » sanitaires, après avoir cherché à comprendre, puis avoir compris de plus en plus, plus s’être senti impuissant, isolé à voir autrement que l’immense majorité des gens suiveurs, vient ce moment où l’envie de prendre le large devient nécessité ; mais auparavant, j’ai voulu faire le point sur mes tentatives d’être informé, à conserver le plus possible la main sur ma vie.

Et deux articles d’avril 2020 m’ont fait grincer. Je croyais encore aux contre-pouvoirs, qu’ils soient politiques, qu’ils soient médiatiques. Et bien que choqué par la gouvernance brutale d’Emmanuel Macron depuis son élection en mai 2017, et déjà auparavant mal à l’aise avec son arrogance face à Élise Lucet /Cash Investigation, alors qu’il était propulsé ministre de l’Économie, je croyais encore là aussi, à un Président de la République se sentant responsable de la destinée des Français.

J’ai ainsi dû ajouter deux erratum aux articles suivant :

https://laurencewaki.wordpress.com/2020/03/29/mes-questions-aux-decodeurs-le-monde/

https://laurencewaki.wordpress.com/2020/04/08/coronavirus-version-deconfinement-les-reponses/

 

ERRATUM : Cet article montre que moi aussi j’ai été manipulé, que j’ai voulu croire au tout début que les mesures prises avaient une nécessité sanitaire, dans un but bienveillant du gouvernement envers les citoyens français… Et que la presse dite de référence nous informait…

Laurence Waki (le 29/04/2021)

Politique française, avril 2021

1 an après, c’est au tour du 3ième confinement. Avec ses nouvelles variantes. « On a le droit » à 10 km, et sans limitation de durée de 6 heures à 19 heures. Parce que le confinement se conjugue cette fois-ci avec le couvre-feu, en plus de l’obligation des masques qui était l’ajout du confinement 2ième édition. Quelques variantes aussi sur les commerces dits « essentiels », qui ont le droit d’ouvrir. Et des flous, encore, comme sur cette lamentable « attestation dérogatoire », si illustratrice de la façon dont ce gouvernement considère avec mépris les citoyens français.

La faut-il ou ne la faut-il pas ? Un détail ? Rappelons que c’est une question à 135€, qui avec récidive peut même aller jusqu’à de la prison ! Il aura été soulevé un doute en janvier, où le Conseil d’État aurait affirmé qu’elle n’a jamais été obligatoire… Puis là qu’effectivement a dit Castex, le premier ministre en place, qu’avec un justificatif de domicile (tout de même à avoir !), on n’en aurait plus besoin… sauf qu’il semblerait quand même qu’il la faut pour faire ses courses !!

Parce qu’attention la Police rode. Ce nouveau métier qui leur est demandé d’exercer. Qui fait que désormais les seuls vrais policiers, ceux qui s’attaquent aux criminels, sont ceux des séries télé ! Quand ceux de la vraie vie (sic!) contrôlent les attestations dérogatoires et les masques faciaux !

Le doute persiste sur l’avoir ou pas, cette attestation. Si ces policiers savent que ça n’est pas si obligatoire. À moins que…

Et puis, selon cet avocat, maître Sébastien Binet, qui a fait innocenter son client : « ce qui doit être interdit, c’est le fait de ne pas avoir un motif légitime. Tout individu peut justifier par n’importe quel moyen que ce soit, la légitimité de sa sortie. Donc, ce qui doit être sanctionné, c’est le fait de ne pas avoir de motif légitime et non pas le fait de ne pas avoir l’attestation dérogatoire ».

Mais cela était pour le couvre-feu. Idem pour le Confinement ? Qui a la réponse ? De ces jeux idiots, méchants, débilitants, qui nous sont fournis, en plus de tout ce chaos permanent causé par ces annonces gouvernementales, qui nous met chaque semaine sur le qui-vive. Nous plaçant comme des soldats de plomb au service de la « stratégie guerrière » de M. Macron.

Voici ci-après une devinette qui celle-ci à l’inverse sera facile à trouver.

Qu’est-ce qui : Sait se concentrer sur une tâche donnée et répétitive, même complexe, mais reste incapable de prendre des initiatives, de raisonner ou de faire preuve de bon sens ?

a/ Un robot supercalculateur muni de l’intelligence artificielle.

b/ Emmanuel Macron en président de la République française.

c/ Les deux.

… Comme cela fait du bien de connaître la réponse, de pouvoir savoir, n’est-ce pas ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 3/04/2021)

Quand hier fait écho, ce rappel nécessaire…

« (…) Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié. L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité. Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu. Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes. (…) Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes-machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur. Vous n’êtes pas des machines! Vous n’êtes pas des esclaves! Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur. Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour. (…) Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.« *

Se souvenir. Revenir à un État de Droit. Et honorer ceux qui jadis ont permis, et permettent de vivre dans un monde libre.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 10/03/2021)

Dictateur Chaplin 2

*Extrait du discours final du « Dictateur » (1938), de Charlie Chaplin, que vous pouvez lire en intégralité ici : http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/documents_pdf/chaplin.pdf.

Et (re)voir en image là :

Politique française, mars 2021

Faut-il ne pas savoir vivre à ce point pour trouver acceptable ces mesures qui volent la vie essentielle des personnes ?

Faut-il à ce point se mentir sur soi pour se croire médecin omnipotent quand on a été élu président de la République impliquant à diriger des citoyens souverains ?

Et à ce point d’amateurisme pour persévérer dans la traîtrise à ne pas admettre son incompétence, poussant à mener la population comme des inférieurs incapables de penser par eux-mêmes.

Un an de maltraitance gouvernementale ; de nos Institutions, de notre Constitution, de nos libertés fondamentales, de notre santé, de notre Économie, de nos enfants, de nos aînés.

Parce qu’un homme si ordinaire voulait être proclamé roi en éradiquant un virus ? S’il a pu soumettre tant d’humains autour de lui, la vie – dont les virus font partie – lui a rappelé sa place d’être lui aussi le commun des mortels.

Le problème n’est pas le masque, ni le confinement, ni le couvre-feu, ni les fermetures, ni l’essai vaccinal nous plaçant en cobaye, qui ne font que faire se disperser les revendications fondamentales, que sont la préservation de la dignité des citoyens par un système politique à sa juste place. En ce moment les Français sont pris en otage par l’obsession d’un président à se vouloir puissant, que sa fragilité rend tyrannique. Son incapacité à s’accepter humain va rendre la vie de tous de plus en plus intolérable. D’autant plus que son fonctionnement biaisé sert à beaucoup de personnes avides.

Aucune évolution ne sera possible sans trouver comment remodeler nos systèmes politiques pour contenir ces dérives – états d’urgence banalisés, autocratie, médias sous perfusion, censures et autocensures… – et même s’offrir demain l’opportunité de les empêcher. C’est l’état d’esprit sous-jacent nécessaire pour voir la sortie du tunnel. Pour ensuite pouvoir en sortir.

Aussi faire mentir l’efficacité de cette technique commerciale éculée, mais si efficace à soumettre autrui, qui fait dire un premier oui à sa cible, qui ne saura plus dire non les fois suivantes. couronne qui tombeD’avoir ensuite tellement accepté qu’on ne sait plus reculer… N’est-ce pas le comportement de ces ministres les plus zélés, et les plus dangereux qui ne savent plus ce qu’ils pensent par eux-mêmes ; tellement leur soumission à chaque acquiescement s’agrandit chaque jour un peu plus.

Dès lors se moquer de leurs mépris, l’arme des faibles qui se sentent menacés dans leur croyance en leur supériorité. Qui n’est que l’expression de la faillite de ceux qui se croyaient être des élites, de ceux qui se voulaient être Puissants…

« Le besoin de Puissance qui passe par la domination sur autrui est d’autant plus pressant chez les Impuissants. » LW

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 10/03/2021)

NB : Affiche du film « L’homme qui voulut être roi », réalisé par John Huston, 1975, d’après la nouvelle de Rudyard Kipling. Du délire de grandeur et de puissance que la fin redoutable n’avait pas été envisagée… https://www.dailymotion.com/video/x1ldgf

Lettres ouvertes à…

Dans le menu « Lettres ouvertes à… « , vous pourrez lire ces lettres de prise de contact avec les auteurs indiqués dans le déroulant.

Ces lettres sont celles que j’ai écrites, adressées dans un contexte professionnel en vue d’une rencontre et d’un échange avec l’auteur d’un livre. Parce que leurs écrits raisonnent en moi, que souvent s’y associe de l’admiration qui me semble importante à témoigner. Et toujours poussée par l’enthousiasme qui fait baisser toutes les barrières que ma timidité peut ériger.

Quelque chose vient en adéquation avec ce que je perçois viscéralement sur un sujet, et fait naître le désir de rencontrer cet auteur, qui est aussi une rencontre avec soi-même ; comme le sont toutes les rencontres qui font vibrer. Quelque chose en plus s’est passé durant le voyage avec le livre de cet auteur. Certaines de ces lettres ont permis des rencontres, parfois non. Ce que je décèle souvent en terme de point commun, c’est une parenté d’énergie, une même note à interroger les faits, la vie, donc à voir autrement ; à faire émerger la spécificité, la nuance, l’originalité, l’anti-dogmatisme, la contestation du conformisme, l’ouverture, la liberté. Et un engagement.

Cette démarche va de pair avec mon travail d’auteur, dans le cadre de mes recherches qui s’accompagnent de beaucoup de lectures solitaires. S’équilibrant avec la nécessité de l’échange réel. Qui facilite la démarche. Comme allant de soi. Qui sinon serait empêchée par le doute du bienfondé de contacter un inconnu. De se confronter au décalage du vécu intime avec des écrits et de la personnalité de son auteur sur laquelle on a fait malgré soi des projections, une familiarité unilatérale.

Histoire-du-theatre-dessineeLa première fois que j’ai écrit à l’auteur d’un livre, c’était lors de mes études d’art dramatique. Je me passionnais tout naturellement pour le théâtre, tant dans les œuvres que le parcours des personnes qui ont jalonnées son histoire. Mes lectures associées aux répétitions de scènes me faisaient naviguer en compagnie de Stanislavski, Jouvet, Brecht… qui décrivaient leurs expériences des « tréteaux », cet artisanat, cette chair qu’est l’émotion qui s’exprime, se sculpte, et se transmet, à chacun du public individuellement… Puis à la rencontre d’un spectateur passionné par l’intermédiaire d’un livre jubilatoire intitulé « Histoire du théâtre dessinée » : Monsieur André Degaine. Je lisais deux pages chaque matin, qui me donnait cette sensation de vivre à l’intérieur du Théâtre, telle une bulle protectrice. Je ne sais plus ce que je lui ai écris. Mais je me souviens qu’il m’avait répondu, et m’avait proposé de venir assister à l’une de ses conférences. Il organisait aussi des excursions dans Paris pour raconter les théâtres parisiens, avec une telle fougue qui le rendait capable de marcher pendant des heures sans fatigue, que mes vingt ans n’arrivaient pas à rivaliser !

Des années après, je l’ai croisé dans un bus. Je n’ai pas osé le déranger. À moins que c’est parce que je n’ai pas trouvé quoi lui dire. Que surtout je n’avais pas envie de lui confier que j’avais arrêté le théâtre… Mais j’ai pu constater avec bonheur qu’il n’avait pas changé, comme si le temps n’avait pas eu de prise sur lui. J’ai toujours son livre. Et après de nouvelles éditions, on le trouve toujours en librairie.

Il y a des auteurs que je ne pourrais jamais rencontrer n’étant plus de ce monde. À qui j’aurais voulu écrire, les remercier, peut-être même les rencontrer. Qui font partie de ma vie ; quelque chose dans leur état d’esprit que je ressens me les rend proches et indispensables. Stephan Zweig, François Roustang, Krishnamurti, Michael Crichton, qui m’ont fait faire, et me font à chaque fois faire, des pas de géant dans la connaissance, de soi, de la vie.

Et tous ceux que je n’ai pas lu. Ou ceux que j’ai pu rencontrer autrement. Et ceux où j’ai repoussé le moment de les contacter, attendant l’occasion, le bon moment… Que le hasard aussi s’en mêle.

Mais c’est ce premier échange suite à cette première lettre, qui a rendu possible les initiatives suivantes. Encore merci Monsieur André Degaine. Rappelant que l’échange réel est moteur de toute connaissance, de toute construction, de toute création.

34174054-open-envelope-letter-symbol-drawing Laurence Waki (le 7/02/2021)

PS : Et quelques exceptions. J’y ai adjoint d’autres lettres écrites à des personnes connues non pour des livres écrits mais par leur travail sur des sujets qui me tiennent à cœur. Leur nom est suivi d’un astérisque.* (le 13/02/2021)

Politique française, février 2021

Infantilisés ? Que devenons-nous à la longue, nous citoyens français ? Onze mois déjà ! Même si d’aucuns y voient plus une accentuation qu’une nouveauté. Qui rend pressentes les réponses sur les responsabilités de chacun. Qu’aussi sonne enfin l’heure des bilans ; du moins d’un compte-rendu sur cette période dite « exceptionnelle ».

Quelle est la juste place de la gouvernance ? Celle de nous intimer l’ordre de, jusqu’à nouvel ordre ? Sans donner ni raisons, ni preuves, ni datations, ni résultats espérés, et qui ne peut se discuter. S’y ajoute ce systématisme de mettre sur un fait accompli, des nouvelles mesures obligatoires annoncées au dernier moment à mettre en œuvre tout de suite. Avec en prime, ce grand classique du diviser pour mieux régner, que permet les obligations, comme celles de masques et de confinements par exemple, faisant se disputer les pour ou contre. Avec d’autres appellations mais qui ne sont que des variantes : couvre-feu, à 20 heures, à 18 heures, nouvelles jauges, fermeture des enseignes dans les Centres commerciaux, et toujours les autres d’avant qui croyaient à cette date donnée, attendue comme une promesse-si-t’es-sage, les restaurants, les bars, les théâtres, les cinémas, les musées attendant sagement, si sûrs que…

Ces gens semblent se croire légitimes de décider à la place de toute une population, en les coupant de leurs droits fondamentaux pourtant inscrits dans la Constitution. Tel un père autoritaire effrayé que son illégitimité ne soit découverte, s’il ne crie pas, s’il ne menace pas, s’il ne punit pas ? Qui tétanise. Ou cet autre père qui a choisit le côté obscur de la Force…

« – Je suis ton père !

– Non ! Non ! Ce n’est pas vrai ! C’est impossible !

– Lis dans ton cœur, tu sauras que c’est vrai.

– …Noooon ! NooOOn !! »

Macron dark VadorNon c’est impossible, effectivement ! Un gouvernement n’est pas le père des citoyens français ainsi mis sous minorité de droit. De par la Constitution, c’est impossible. Mais il existe des stratégies pour quand même y parvenir et asseoir un peu plus cette impression de légitimité que des doutes des personnes trop éprouvées risqueraient de fendiller.

Après le port du masque, pas pour soi mais pour autrui, dit-on, surtout s’il est fragile, cette même idée perverse s’insinue dans le « devoir » de vaccin : pour protéger l’autre ; cette manipulation qui se sert de l’altruisme comme outil de culpabilisation et de soumission. Par cet aveuglement pour nier le nécessaire droit à décider pour soi-même, allant de pair avec le droit à l’information qui ne nous est pas livrée, qu’ainsi le respect du consentement est bafoué. Une négation du consentement sous couvert de morale ; un comble ! …pourtant rendu invisible à beaucoup.

Mais que se passera-t-il quand la vue sera recouvrée ? Quand la liberté, première de notre trilogie républicaine, reprendra ses droits ? Le véritable altruisme pourra-t-il retrouver sa belle et juste définition ? Et combien de temps encore à reprendre la paternité – pour chacun et pour tous – de nos droits, de nos vies ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 2/02/2021)

Un film datant de 2002…

J’ai retrouvé ce film que j’avais réalisé en 2002. Fait « à l’arrache », produit avec des bouts de ficelle, à coup de prêts, de services de bonnes volontés, de coups de mains au tournage et au montage, sur un milieu spécifique qu’était le roller à Paris…

Un film de fiction dans le documentaire intitulé « Journal d’une RollerWoman » (ou comment Lola apprend le roller).

attention dessin !Attention  ! Risque de nostalgie : âmes sensibles s’abstenir !

Laurence Waki (le 22/01/2021)

Prolongation de l’état d’urgence : Pour laisser poursuivre ce désastre ??…

C’est quoi laisser prolonger l’état d’urgence ?

  • C’est laisser prononcer d’autres décrets comme ceux qui interdisent l’Hydroxychloroquine qui peut soigner, et encourage le Rivotril pour tuer à défaut de soigner ? Et empêcher les médecins de soigner, et la liberté essentielle qui va de pair de prescrire ?
  • C’est faire que des enfants à partir de 6 ans soient coincés dans des masques qui contraignent leur respiration ?
  • C’est obliger pour tous des masques en extérieur quand il perdure la moindre preuve scientifique de contamination. Et que cela n’a rien changé en terme d’amélioration sur le territoire ; qui en plus fait poursuivre l’alternance de confinement et couvre-feu par le gouvernement, quand son utilisation était pour promettre la fin de ces mesures d’enfermement.
  • C’est donc encore du couvre-feu et du confinement, dont là non plus pourtant il n’y a aucune preuve de son efficacité quant sa redondance prouve même l’inverse ? Et encore vivre dans la peur permanente ?
  • Est-ce donner les clés de la gouvernance à un Conseil scientifique, qui non seulement a suffisamment montré son incompétence à gérer l’épidémie, mais surtout n’a pas été élu et n’a aucune légitimité à gouverner les Français ?
  • À quoi pourrait servir cette prolongation ? Quand déjà ce même état d’urgence n’a aucunement permis une saine gestion de l’épidémie. ; voire n’a fait qu’empirer une situation sanitaire très fragilisée par l’absence de mesures adéquates et circonstanciées au terrain.

Rappelons-nous ici ce proverbe (anglais) :

« Qui me trompe une fois, honte à lui, qui me trompe deux fois, honte à moi. »

La honte de la demande de prolongation de l’état d’urgence par ce gouvernement… Que les Français n’ont pas à devoir porter en plus !

dessin coup de poing

À CHAUD – Laurence Waki (le 11/01/2021)

Politique française, janvier 2021

Croire en un possible « complot » de ce gouvernement, n’est-ce pas encore vouloir lui accorder la croyance en une forme de compétence ? Certes malfaisante, mais d’avoir une stature, un objectif. Non que ce gouvernement se soit laissé gagner par la peur, pour agir avec tant de médiocrité avec des mesures rigides et archaïques que sont le confinement, ou l’obligation du port de masque en tout lieu, par exemple. Éminemment inappropriées.

Que préfère-t-on croire ? Quand notre fonctionnement simplifié d’humain, est de voir uniquement ce que l’on veut croire. Préférons-nous ainsi croire à de l’incompétence ou à de la manipulation ? Qu’est-ce qui est le plus rassurant ? On pourra arguer que jouer les victimes fait partie de la panoplie du manipulateur. Que Emmanuel Macron se présentant atteint du Covid, comme l’avait fait Anne Hidalgo avant le 2ième tour de l’élection municipale, peut s’apparenter à sa dernière cartouche pour encore nous rendre légitime des mesures liberticides, et inutiles qui ont prouvé leur inefficacité.

Nous avions l’habitude de présidents qui cachaient le plus possible leur maladie. Voilà qui détonne et fait soupçonner une autre forme de tactique. Rappelons que nous avons eu des présidents réellement très malades comme M. Pompidou, et M. Mitterrand, qui ont su garder pudeur et dignité sur des maladies, elles incurables. Ces personnes, sans doute pas des saints, mais qui avaient le sens de leur énorme responsabilité vis-à-vis des citoyens français et de leurs droits. D’être (aussi) à leurs services et non à celui (uniquement) de leur Ego.

Serait-ce un problème d’Ego ? Monsieur Macron se veut croire le souverain de la France ? Il ne le peut pourtant ; quand même « sous la cloche de l’état d’urgence », la France est encore un régime politique qui fait des Français un peuple souverain. Non le président de la République. Bien qu’en tant que membre du peuple français lui aussi, il a comme tous les Français cette souveraineté. Non à la place des Français. Encore moins contre eux.

Mais pourquoi poursuivre de force ces mesures qui ne fonctionnent pas ? Incompétence ou manipulation ? Ou même un panachage des deux ? Que préférons-nous croire ? Que pouvons-nous voir ?

Peut-on être compétent et manipulateur ? N’est-ce pas la seule ressource des incompétents que d’être manipulateur ?

Parce que quand on est compétent, a-t-on réellement la nécessité d’être manipulateur ?…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 1/01/2021)

 

2021 : Bienvenue en dictature sanitaire…

Le ministre de la Santé, M. Véran, ne veut pas que nous fêtions la nouvelle année, puis ne voudra pas que nous tirions les rois, puis ne voudra pas que nous fêtions la Saint Valentin, puis non plus à chercher les œufs de Pâques, puis, puis, puis, etc. Un seul qui décide pour 67 millions de personnes ? Non, il y a aussi M. Castex, Premier ministre. On peut y associer aussi M. Darmanin, ministre de l’Intérieur pour nous tenir en nasse. Et M. Macron, président qui fait des discours, puisque pour lui la politique se résume à cela ; cf article qui relatait sa « vision » à Élise Lucet à l’époque où il était que ministre de l’Économie. (Lui permettant de mettre en place la fin de la gratuité des comptes en banque, désormais payants à 2€/mois) : https://laurencewaki.wordpress.com/2015/03/17/la-politique-cest-faire-des-discours/

Une toute petite poignée de personnes, sans aucune preuve d’efficacité, quand tout hurle à l’inefficacité des mesures restrictives imposées, qui non seulement ne servent à rien, mais à contrario ne font qu’empirer la situation, et nous empêchent toutes ces célébrations qui font repères, nous empêchent toute vie, de ces actes des plus « futiles », aux plus fondamentaux. D’autant que le futile en apparence, va de pair, avec l’essentiel ; cette gratuité, cette légèreté, cette presque insignifiance, parfois trop superficiel, qui prend ici tout son poids, parce qu’il est signe de la vie libre.

Il aura suffit de quelques personnes pour tuer notre pays. Que cela soit d’ordre économique, social, intellectuel, artistique ; tous s’interpénétrant. Tuant aussi le Politique. Si nécessaire pourtant. Notre pays était-il si fragile ? Sa Constitution si friable ? Son Système si corruptible ?

Et le pire selon moi est, que ces quelques personnes qui nous ont fait entrer dans cette phase historique de dictature sanitaire, sont tellement incompétentes qu’elles ne s’en rendent même pas compte, s’enfermant encore plus dans une idéologie aberrante, qui est est train de détrôner le système démocratique de notre pays. Qui n’est plus dirigé. Une dérive où nos vies sont sacrifiées.

Comment des gens d’aussi peu de compétences peuvent-ils avoir un tel pouvoir sur des millions de gens ? Sans aucun contre-pouvoir ? Est-ce seulement à cause de « l’État d’urgence », qu’avait inauguré en le sortant de son exceptionnalité, François Hollande dont la mise en place a surtout instauré un climat de défiance d’une utilité très discutable quant à la sécurité attendue, d’autant qu’il n’a pas su le retirer. Et qui a servi d’exemple à son ex-ministre qu’il a fait entrer en politique, qui poursuit cet ineptie, symbole de la non-gouvernance d’un pays ; qu’il s’agit d’un meurtre de la Démocratie.

Nous nous retrouvons à donner les clés de notre vie, jusqu’à la vie la plus intime de chacun d’entre nous, à cette poignée, dont aucune des mesures n’a donné une once de résultat attendu. Ce n’est pourtant pas notre système politique républicain qui devrait le permettre, l’autoriser. Si ? La France est-elle à ce point vérolée ? Qui fait écho à « la petite vérole », ce virus terrible lui ; qui a lui-seul nous aurait décimé en grande partie, mais avec de telles mesures inadéquates nous auraient tous détruits.

La suppression de la joie, de la dignité, de la convivialité, de l’amour, de ce qui est le sel de nos vies, qui est ainsi retiré de nos vies, telles des expiations que nous devrions faire pour nous excuser de nos fautes, n’ont aucun pouvoir sur aucun virus, sur aucune maladie, sur aucun malheur. Il s’agit là de superstitions nous menant à des voies malsaines. Le sacrifice de nos vies n’a aucun pouvoir de guérison. S’il y a un phœnix qui doit se lever pour renaître, dans cette verve mystique mais en version positive, il est de voir ce pouvoir que nous avons tous à ne plus nous laisser enchaîner, avec ces croyances erronées culpabilisantes sur ce virus ordinaire, existant parmi d’autres virus en circulation, qui tendraient à faire passer ce virus-ci pour une punition (venue de ?).

Et d’y associer la réelle problématique d’un virus – létal à 0,05 à 0,5% tout au plus – donc non-létal pour l’immense majorité. Qui peut se soigner efficacement chez son médecin généraliste quand il provoque des symptômes, à condition qu’il puisse prescrire. Qu’un « cas » n’est pas un malade. Qu’un « asymptomatique » n’est pas contagieux. Que la contagiosité se fait par les mains. Qu’avec de bonnes défenses immunitaires elle n’a pas prise*.  Je vous laisse trouver ainsi toutes les mesures à supprimer, comprises enfin comme inutiles et pire contre-productives. Que nous pouvons vivre, et retrouver nos vies normales, et nous revoir enfin ; que c’est cela prendre soin de nous, pour chacun et pour tous. Les deux sont toujours liés.

Restera à sortir de l’État d’urgence. De retrouver notre système démocratique. D’avoir une gouvernance digne et responsable à la tête de notre pays. À sa juste place. Pour qu’ainsi chacun puisse retrouver le pouvoir dans sa vie.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 27/12/2020)

*https://laurencewaki.wordpress.com/2020/11/04/mise-en-danger-de-nos-defenses-immunitaires-notre-meilleur-medecin-pourtant/

Un vaccin non-obligatoire que le gouvernement veut obliger « quoi qu’il en coûte »…

Ce 21 décembre 2020, l’auteur de la T2A, pour la rentabilité à tout crin en lieu et place du soin (plan hôpital 2007), puis M. Déconfinement, en juin-Octobre 2020, puis depuis décembre 2020 jusqu’à ?,  et cumulant avec la fonction de Premier ministre depuis Juillet 2020, un certain Castex a déposé une texte visant à contraindre/restreindre la vie sociale de ceux qui refuseraient le vaccin non-obligatoire (sic!).

Oui cela se passe en France. Oui ce pays qui se targue du trio Liberté-Égalité-Fraternité. Qui aussi a connu des heures d’oubli notamment en 1940-45. Une époque inexcusable mais qui avait l’explication d’un pays en guerre. Une vraie guerre, avec un ennemi effroyable qui était le fascisme, envahissant de toute part les esprits, puis les territoires, mettant le pays à feu et à sang.

Face à un virus certes contagieux mais non létal, avec le chiffre le plus haut donné à 0,5% létal, sur des personnes souvent très affaiblis de surcroît – qui auraient surtout besoin de soin et d’être entouré le plus chaleureusement possible, non d’être isolées – nous sommes très loin d’un danger semblable. Sans compter que l’on sait soigner les symptômes les plus graves, les démarches à suivre avec son médecin généraliste quand il pourra de nouveau prescrire, tout en sachant que pour la plupart, ce n’est même pas nécessaire, les symptômes étant bénins, de l’ordre d’un rhume, d’une perte de goût, voire une fatigue. Ce que l’on sait attraper souvent en période automnale et hivernale. Des symptômes ordinaires que connaît tout un chacun.

Rien qui indique cet accaparement gouvernemental. Cette pression permanente, ce contrôle liberticide, ce climat anxiogène distillée en permanence dans les esprits par tous les moyens ; comme de mettre en pratique toutes les astuces du manuel du parfait commercial/publicitaire sans âme, qui veut nous vendre quelque chose de gré ou de force, depuis mars 2020. Depuis NEUF MOIS.

Castex seringuePourquoi vouloir ce vaccin ? Qu’est-ce que ça cache ? Comme croyance ? Des idées fausses sur les virus ? Que seul un vaccin peut guérir ? Qu’il n’y a que l’industrie pharmaceutique qui guérit ? Que…? Comme stratégie ? Est-ce un moyen de renflouer les caisses de l’État – par un accord avec une entreprise pharmaceutique, ou une prise d’actions… – ces caisses vidées par un fonctionnement de blocage qu’a été l’option gouvernementale de fermetures des activités : confinement, déconfinement, couvre-feu, etc ?

Quel investissement représente exactement ce matraquage pour « nous faire vacciner librement » d’un virus non létal, dont on sait mieux soigner les symptômes que la grippe ; dont d’ailleurs les vaccins contre sont loin de faire leurs preuves, vu la létalité causée par cette maladie considérée pourtant ordinaire, qui tue chaque année avec notamment une sur-mortalité l’hiver 2017,  et en dépit de la prise de vaccin !!

Pourquoi ce matraquage donc ? Dans quel intérêt ? Qui pourrait le dire ? Seule évidence : il n’est pas question de hasard… Mais que cache ce « brouillard » ? Qui ne peut faire oublier que nous avons des droits, que notre corps nous appartient. Ce n’est pas qu’une affaire de Droit, bien qu’incontournable dans une Démocratie. Que cela est de notre ressort ; que personne ne pourra mourir à notre place.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 23/12/2020)

PS : Pour ceux qui voudraient exprimer leurs désaccords, voici un lien à consulter : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-politique-france/prise-dotages-de-nos-libertes#disqus_thread

Vœux de Noël et de nouvelle année sous influences Covidesques !

Pour ceux qui croient encore en un suspense d’une troisième « vague », donc d’une troisième série de restrictions de vie, je vous l’annonce ici, ce gouvernement est en train de préparer le terrain psychologique pour en remettre une « fournée ». Pour indices, ces précautions intrusives, voire invasives dans l’intimité des citoyens, sur comment faire Noël, et la suppression pure et simple de la saint Sylvestre… et maintenant la maladie du président…

En janvier, on nous dira qu’on se sera trop relâché, que même cela a rendu le président malade – ce qui ressemble aux relents culpabilisants de ces parents toxiques contre leurs enfants !! – et que du coup, il « faut » un autre confinement…

Croyez bien que je souhaite de tout mon cœur me tromper… Comme il serait bon d’avoir tort, que cesse dans la foulée tout ce qui n’a pas fait preuve de son utilité : le confinement, l’obligation du port de masque facial, l’interdiction aux médecins de prescrire, la coercition contre la population… What else !, comme dirait Georges Clooney…:

Ceci, pour finir cette année avec une note d’humour, et de la belle et nécessaire dérision.
Sur ce, et donc avec cette image-ci, je vous souhaite le meilleur Noël possible, et surtout une année 2021 à regagner nos libertés et notre joie de vivre.

Laurence Waki (le 19/12/2020)

PS : Quand d’autres oublient de dire leur lien d’intéressement financier avec un Labo pharmaceutique, quand ils le devraient, je signale, à titre d’humour aussi : Je n’ai aucun lien avec l’entreprise Nespresso !🤣

Politique française, décembre 2020

Cette tactique de gouvernance qui se révèle. Faire se soumettre en laissant croire au provisoire, et même à laisser entendre que plus on se soumettra plus l’inacceptable ne sera que provisoire… Entendez par l’inacceptable, toutes les restrictions au nom de la lutte contre un virus : port d’un masque, confinement, couvre-feu, amendes, fermeture de lieux…

Entraînant une perversion telle qui peut aller jusqu’à accuser le prolongement de la durée du provisoire à ceux qui ne se soumettent pas assez. Avec cet effet collatéral, poussant certains à s’autoriser à se faire petit chef sur d’autres – ces récalcitrants irresponsables ! – pour les faire se soumettre, qu’ils accusent d’être la cause de prolongations de mesures restrictives pourtant sans fondement, sans résultat, et abusives. Voilà les bouc-émissaires ainsi créés.

Avons-nous touché le fond ? De n’entendre que les suiveurs. Et les opportunistes. Pendant que d’autres coulent.

D’où jaillissent déjà les premiers coups de pied en bas pour remonter. Sont-ce ceux appelés « complotistes », ou « rassuristes » ? Ou ceux qui résistent, réfléchissent, refusent, ou doutent… Ceux sûrement qui sortent la tête de l’eau, et ne peuvent se permettre de se laisser couler. qui ne peuvent se laisser endormir par les sirènes des aides compensatrices, ou de négocier pour obtenir des miettes, quand bien même ils pourront les obtenir…

C’est ici l’occasion de récolter une bonne nouvelle face à cette « leçon » implicite : la soumission, voire l’asservissement, ne permet pas d’éradiquer un virus ! Ni d’ailleurs de vaincre quoi que ce soit ! Cette compréhension est libératrice. Parce que c’est la reconquête de nos libertés, permises par un rétablissement d’une Économie au service des citoyens, qui permettra une sortie par le haut. D’ouverture, de convivialité, de pari sur l’avenir, de douceur, de tranquillité, de rire… De ce qui a été retiré depuis bientôt 9 mois, nous faisant faire fausse route.

Un mirage tellement cela semble s’éloigner à mesure que les mois s’avancent. Mais voyez aussi les voix divergentes qui s’affirment. Les doutes de ceux qui croyaient nous tenir la dragée haute par des chiffres terrorisants commencent à se sentir. Des habits de peur tombent. Suffisamment pour sortir du Sécuritaire et recouvrer la Sécurité ? Permettant de passer de la suspicion qui engendre la défiance, à la protection qui permet la confiance.

Cela sonne comme des vœux de bonne année. N’est-ce pas cela la « vie normale » que nous souhaitons retrouver… Mais pas n’importe quel « normal »… Celle qui nous permet de renouer avec une Vision qui porte, qui nous réenchantera.

Et rappelons à ceux qui résistent que :

Au royaume des borgnes, celui qui a deux yeux est considéré comme un anormal. LW

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 2/12/2020)

Comment je suis devenu philosophe…

Devient-on vraiment philosophe ou naissons-nous avec une tournure d’esprit, de cœur, d’âme, particulière ? Et d’ailleurs est-ce une qualité ou un défaut ? Est-ce signe d’une quelconque supériorité de réflexion ?

Ce dont je me souviens enfant, il y a toujours eu chez moi cette incapacité à faire comme tout le monde. Je ne pouvais faire si je n’avais pas moi-même étudié la question, décidé ou pas d’y adhérer, pour de toute façon trouver mon propre mode d’emploi. On pourrait parler d’une hyper-singularité, où rien ne peut se faire à l’aveugle. Ce qui aussi complique beaucoup, et fait parfois envier ceux qui obéissent à tout ce qu’on leur demande, reste dans les clous, suivent le rang. Pour moi cela n’a jamais pu être, au point d’aller jusqu’à tomber malade si la contrainte était trop forte, et que je ne m’écoutais pas pour trouver mon propre fonctionnement. Sans non plus être marginal car le désir de l’autre était, est toujours source d’une énergie fondamentale.

De l’enfance à l’adulte, ce mode de fonctionnement façonne les aspirations, les façons d’être, les attirances, et les rejets. L’autoroute n’est pas pour soi. Et souvent le chemin même à peine esquissé non plus. Qui oblige à toujours créer sa route. Avec pour démarrage à chaque fois, à identifier laquelle je veux. Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je peux ? Quelle est mon envie ? Qu’est-ce qui me ferait réellement plaisir ?…

Oui une qualité sans doute. Mais aussi un défaut : quel handicap que cette réflexion, cet accord à la sensation, pour agir pour tout ! Cette indocilité fondamentale, pour qui le mot « obéir » est le mot le plus vulgaire qui soit. Qui suppose une observation attentive permanente, un décryptage de tout ce qui se présente à l’extérieur comme à l’intérieur de soi. Avec ces phrases qui viennent en permanence. De celles qu’il faut noter absolument parce qu’elles sonnent juste.

Tout se ressent physiquement. Tout se dit à soi avec cette amplification qui fait sens, clair ou brouillé avec toutes les palettes intermédiaires. Une compréhension organique. Mue par cette curiosité incessante, au risque qu’elle me dévore, m’engloutisse.

Et cette compréhension de quelque chose de viscéral pour soi que personne ne veut entendre ; qui assaille. Il faut le dire, l’écrire, le démontrer, rendre visible son mécanisme… Cette conception nouvelle à transmettre, qui donne d’autres perspectives, si proche pour soi qu’on se sent déjà y être. Non, le monde n’est pas prêt, n’est pas intéressé. Il refuse ce qu’on veut lui donner.

Qu’être philosophe c’est déjà s’apprendre à accepter de dire, quelles que soient les appréciations en retour ; si toutefois même il y en a. Même être regardé de haut. Même avec dédain. Nous sommes loin de la « supériorité ». Qui fait douter, se demander s’il n’y a pas un degré important de masochisme à vouloir montrer d’autres voies, que personnes ne semblent chercher, que personne ne semble vouloir.

Mais alors pourquoi persévérer ? Parce que là avec cette définition de soi, une parmi d’autres certes, je me suis trouvé, je suis, sans exclure l’artiste, l’écrivain, l’auteur, l’humain, le vivant, que je suis aussi. Je brasse à grandes largeurs. Là est la récompense.

Mais c’est quoi être un philosophe ?

Philosopher fait-il de soi un philosophe ? Assurément non. Citer tel philosophe fait de vous un passeur de philosophes, comme le font les professeurs en classe de Terminal, où la pensée des autres ouvrent des manières de penser, mais rien qui ouvre sa propre manière. Ce qui peut déjà éclairer. Voire exalter. Quant telle notion fait écho à ses propres élans, ou ouvre de nouvelles portes… Et l’on peut aussi citer d’autres philosophes et l’être soi-même ; comme ne pas citer, ni faire référence, et à l’inverse l’être.

Parce que être philosophe est aussi une charge. C’est une vocation qu’on n’a pas demandée à avoir. Il y a la-dedans quelque chose d’à la fois mystique et dérisoire. De profondément humain.

Être philosophe n’est ni bien ni mal. Ni être au-dessus, ni être en-dessous. C’est un fonctionnement différent, dû à une perception différente, et à ne trouver sa place qu’en dehors pour paradoxalement faire partie du monde, être en relation.

Heureusement qu’être philosophe n’exclut pas d’autres identités de soi. Qui sinon causerait une vie trop pleine de tout, trop éthérée et trop lourde à la fois, au point d’en être invivable. Au risque de se perdre, au risque de devenir fou.

Alors devenir philosophe, c’est faire avec ses sujets qui obnubilent et imposent d’être accouchés. C’est accepter de l’être.

Laurence Waki (le 29/11/2020)

J’aurais cru à ce gouvernement si…

J’aurais cru à ce gouvernement s’il ne nous avait pas accusé de nous confiner parce qu’on s’était mal comporté au 1er tour des élections municipales le 15 mars 2020, parce qu’on n’avait pas été sages, que c’était de notre faute, on l’avait bien cherché… Comment peut-on qualifier cela, d’un gouvernement vis-à-vis de citoyens libres ?

J’aurais cru à ce gouvernement si n’avait été décidé d’actions coercitives à l’encontre des Français, illustrées par la mise en place des attestations dérogatoires, afin de faciliter des verbalisations par des policiers et gendarmes, sommés de ne pas réfléchir, et non de protéger les personnes, qui suppose de savoir faire la part des choses.

J’aurais cru à ce gouvernement si nous avions eu des informations justifiées, avec des excuses quant aux restrictions, en nous donnant lisibilité complète des stratégies, des objectifs attendus, et des adaptations, voire des rectifications, dans un temps donné.

J’aurais cru à ce gouvernement s’il n’avait pas imposé l’État d’urgence sanitaire, qui suppose faire taire de force tout autre moyen, tout autre voix.

J’aurais cru à ce gouvernement si des courriers nous avaient été adressés, avec des bilans des actions, et de l’humilité pour expliquer le pourquoi des décisions comme des tentatives, et non des diktats et des ordres de surcroît qui se contredisent, sans ligne directrice.

J’aurais cru à ce gouvernement si les masques n’avaient pas été rendus obligatoires, encore avec des moyens coercitifs, partout en tout lieu, en intérieur, en extérieur, et pire encore pour les enfants, qu’ils puissent être recommandés si besoin avec preuves, et qu’ils soient distribués gratuitement à tous ceux qui le demandaient.

J’aurais cru à ce gouvernement si le nombre des lits dans les hôpitaux avaient été revus à la hausse, que le système de tarification des actes médicaux avait été retiré, et que celui qui avait mis en place cette T2A, M. Castex, ainsi responsable de la transformation des hôpitaux publics en entreprises productivistes de soins, ne soit pas rappelé, encore moins pour « déconfiner », et pire pour devenir Premier ministre et orchestrer dans cette même logique de restrictions la population française, sans ne rien remettre en question.

J’aurais cru à ce gouvernement si ne ressortait en permanence cette notion fallacieuse que la circulation de ce Virus-ci était de notre responsabilité, que le citoyen avait le contrôle dessus, s’il obéissait docilement et en silence aux dernières consignes (avant leurs rapides obsolescences !), et qu’il était coupable de son retour en chiffre, présenté comme important, inquiétant, et qualifié de nouvelle vague.

J’aurais cru à ce gouvernement si dès le début, le président Macron n’avait pas confondu, permettre des aides renforcées de soin, en terme d’infrastructures, de moyens financiers, et de l’augmentation du nombre de professionnels de santé, avec une déclaration de guerre et le langage assorti, nous prenant pour ses soldats seulement autorisés à lui obéir.

Voilà pourquoi je ne peux croire en ce gouvernement. Sans même à chercher le pourquoi de cette « politique » sanitaire actuelle. Ni ne peux croire que cela soit dans l’intérêt des citoyens, de suivre un plan qui se montre tracé d’avance, sans contact véritable avec le terrain. Et la pondération s’y assortissant.

Mais aussi j’aurais cru la Presse écrite, celle dite de référence, si elle avait rempli sa mission fondamentale. Que la presse se fourvoie à ne devenir que des réécritures de dépêches AFP, ce n’est pas nouveau, mais qu’elle ne soit ici vecteur que de consignes gouvernementales sans fournir d’analyse que suppose sa place nécessaire dans une démocratie, de contre-pouvoir, surtout quand l’Exécutif s’arroge encore une fois les pleins pouvoirs, montre son déclin, en plus de sa perte notoire d’indépendance. Comme j’aurais aimé, mais aussi eu besoin, de véritables informations, de véritables indignations, de véritables engagements citoyens. Quand en lieu et place on m’a expliqué comment remplir une attestation dérogatoire, ou de s’adapter au confinement, ou de sans aucun complexe, annoncer des « cas », comme s’il s’agissait de malades condamnés à mourir… Que de communiqués de presse, sous couvert d’articles sourcés, que d’égrenages de chiffres, que d’attaques simplistes contre les empêcheurs de la pensée unique, qualifiés sans nuance mais avec beaucoup de hargne de « anti-masques », de « complotistes », de « rassuristes », etc ; ce volontaire amalgame fait, à l’encontre de membres d’un pays qui se veut libre, composé de citoyens en droit à s’auto-déterminer et à réfléchir, en leur adressant des réprimandes de cours de récré émises par des sales gosses voulant gagner leurs galons de leaders sur les autres. Tant pis pour cette Presse qui s’oublie.

Je crois pourtant aux journalistes. Je crois en ce nécessaire travail qui informe. Et même plus que jamais. Où sont-ils donc en ce moment ? Quand vont-ils avoir leurs places ? Je crois aussi aux Intellectuels. Je crois aux Artistes. J’ai moi-même ces casquettes-là. Mais aussi : Je crois aux citoyens, à tout ceux qui pensent, à tout ceux qui agissent. Avec bienveillance.

Oui. Aussi croire à ce gouvernement prochain quand tout un chacun est reconnu comme citoyen, dans le respect de ses droits, avec cette garantie d’un État providence, pour se sentir fier de notre pays, qui ne peut nous confondre avec des mendiants sans aptitudes à penser et à se diriger.

JE VEUX CROIRE. Avoir de nouveau CE POUVOIR DE CROIRE. De faire confiance, et parfois d’exprimer mon désaccord à ceux qui sont élus. Parce que la gouvernance exercée par ceux qui sont aussi avant tout des citoyens, se trompent aussi, ou déçoivent. Parce que nous sommes dans un État de Droit. Pays des libertés. Et à ce jour, encore en Paix. C’est cela La Loi de la République. Qui donne envie de tonner à sa suite : « Vive la République ! Vive la France ! »

dessin coup de poing

À CHAUD – Laurence Waki (le 14/11/2020)

Du danger des protocoles de parade…

Pourquoi tous ces protocoles très – trop ? – visibles qui s’empilent auprès de la population depuis ces dernières années, avec une recrudescence accélérée ces derniers mois ?

D’aucuns répondront, par principe de précaution, afin de se rassurer, et de se dédouaner quand ils sont eux-mêmes les instruments qui y participent. D’autres, qu’il faut bien faire quelque chose, qu’importe quoi, mais faire. Et même certains qui pensent que contrôler les autres, c’est permettre la sécurité, l’Ordre, qu’il faut que les gens soient soumis, se taisent, se résignent, sinon ce serait le chaos.

Vers quoi allons-nous ainsi ? Que devient notre Pays ainsi ceinturé de ces contrôles sans raison. Car il suffit de les étudier, pour voir leur inefficacité, mais pas leur innocuité sur le devenir démocratique, et les libertés fondamentales de nos concitoyens.

À quoi servent ces vigiles des centres commerciaux et salles de spectacles, qui vous font ouvrir votre sacs sans d’ailleurs ne rien y voir, et pire encore demandent d’ouvrir les manteaux – et bientôt à devoir se déshabiller ? – et qui ne sont même pas formés professionnellement aux techniques de combat ? Incapables qu’ils seront de défendre le moindre lieu si quelqu’un voulait commettre un carnage…

Cette recrudescence des vigiles, ces emplois précaires à destination très souvent de personnes non-qualifiés, qui là trouvent un job, à défaut d’autre chose, là où l’on recrute fort, très souvent issus de l’immigration, quasiment que des hommes et eux-mêmes victimes de discriminations, qui n’ont rien à perdre… Et qui parfois là, y trouvent un petit pouvoir que l’on leur a dénié si souvent. Rien ne doit leur résister, sinon ils pourraient le prendre personnellement…

À mesure que s’augmente le nombre des vigiles, s’amenuise le nombre de caissiers, de caissières dans les magasins, de personnels dans les lieux culturels, même d’artistes, car c’est un coût qui s’enfle qui y est mis ne permettant plus les emplois autres que le sécuritaire. Et augmente aussi le nombre de bornes/robots où le client fait lui même son encaissement. Qui fait une diminution drastique du contact humain, de cette rencontre de quelques minutes du client, du spectateur, avec les lieux de vie et les humains qui y travaillent et fournissent ces petits échanges quotidiens nécessaires, du concret.

Ces suppressions nous déconnectant de tous, des autres, de soi. Sans ces contacts, nous devenons peureux des autres, puis méfiants ; puisqu’on ne les fréquente plus, qu’on ne les connaît plus.

La peur ainsi renforcée, car coupé des autres, des échanges les plus élémentaires avec autrui, fait naître chez beaucoup trop, une croyance en un besoin renforcé de sécuritaire. Mais le véritable danger est cette perte de contact. Qui fait faire défaut à la sécurité intérieure de chacun, qui fait trembler, fait mettre aux aguets en permanence, et rend la vie invivable et dangereuse ; tellement pétri de haine de l’autre, devenu une menace, un ennemi.

Ces gens qui ont peur. Dont la contagion est devenue vertigineuse. Que de voir ces contrôles partout leur donnent un court répit, telle une drogue, qui ne soulage qu’un instant, qui demandera d’augmenter les doses, chaque fois un peu plus. Et même avec le résultat d’une société totalitaire dominée par l’hyper-contrôle, ces personnes, de plus en plus nombreuses, auront encore peur. Et en voudront encore plus. Jusqu’à l’auto-destruction.

Nous n’y sommes pas encore. Mais nous avons largement dépassé le stade des prémices. Avec cette banalisation des contrôles. Exercés par des gens non-qualifiés, à qui on demande de contrôler du superficiel, du visible, en mode binaire, oui ou non. Cela est demandé à des vigiles, mais aussi aux policiers, surtout les jeunes recrues mal-formées, et qui déteint même sur le comportement individuel des populations ainsi apeurées.

Il faut ouvrir son sac, qu’importe ce qu’il peut contenir, même tout petit, qu’importe le comportement de la personne, désignée comme a-priori suspecte. Il faut même ouvrir le manteau, un geste là aussi, du purement symbolique, qui n’en retire pas le caractère agressif et insultant. Il faut porter le masque, non que celui soit « propre », qu’il soit utile, et que ce contrôle associé aux autres suppose de s’approcher très près des gens en portant un masque contaminé puisque porté depuis plusieurs heures. C’est simple, les gens ouvrent leurs affaires personnelles, se montrent masqués, et la sécurité est assurée, ils ont fait leur travail qui ne demande aucune compétence et surtout aucune réflexion.

Pareil pour les policiers ou les gendarmes. Surtout qu’ils ne réfléchissent pas. Pour ce faire a été inventé « l’attestation dérogatoire » durant le confinement. Il ne s’agit pas de vérifier si les personnes font attention, même respectent la distance, mais de simplifier à outrance le contrôle : avoir ou pas l’attestation. Qu’importe les raisons, le comportement, la situation. On prend notre police, notre gendarmerie, ces gens censés nous protéger, pour des robots sans capacité d’analyser une situation, de voir s’il y a raison d’intervenir ou pas, et à quel degré. Et là, il y a danger, à rendre idiots les forces de l’ordre, qui aussi possèdent des grands pouvoirs de par leur fonction officielle. Eux peuvent utiliser sur autrui du coercitif. Qu’autrui ait commis un délit ou pas, qu’il ait causé un danger ou pas. C’est l’ouverture à toutes les injustices. La sortie de route d’une société de Droit.

Contrôles de masse et systématiques des personnes, de leurs effets personnels, des sacs, même des vêtements, par des gens non-qualifiés et non-formés pour la protection des personnes, avec des actes inutiles. Le service public qu’incarnent policiers et gendarmes, réduit à voir si les gens ont ou pas une attestation, pour des verbalisations de gens innocents. Des masques dont la seule certitude est qu’ils sont visibles, donc contrôlables, quand ils sont un risque réel des contagions car mal portés, devenus obligés et rendant certains se sentir légitimes à vous apostropher, à vous réprimander, voire à vous insulter. Ces marches de militaires qui se répandent comme des traînées de poudre, faisant parade quand ils sont ainsi empêchés de s’entraîner à leurs véritables missions de défense, pour faire croire que leur présence signifie protection…

Toutes ces « visibilités » contrôlables qui ne créent que la peur. Puis les dérapages qui s’accumulent. Et du danger qui ne sera plus contrôlé. La fin d’un pays en paix.

« Les gens à qui l’on demande de ne surtout pas réfléchir sont rendus ainsi dangereux. Sans pouvoir penser. Ils sont capables du pire. » LW

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À CHAUD – Laurence Waki (le 8/11/2020)

Ces décisions politiques qui mettent en danger de nos défenses immunitaires, notre meilleur médecin pourtant.

N’oublions pas ces essentiels qui nous protègent. Qu’ils soient virus ou bactéries, ou tout ce qui peut nous rendre malade, nous touchent en permanence sans que nous en soyons conscients la plupart du temps parce que notre corps, notre esprit, nous animaux humains sommes dotés de grandes capacités de résistance. Qu’aussi nous pouvons les renforcer. Ce sont ces fameuses défenses immunitaires.

Parfois même, elles ne se suffisent pas, et un traitement qui peut-être médicamenteux ou autre, peut nous aider, souvent à nous soigner, parfois même à nous guérir. Mais qui suppose toujours de ne jamais négliger nos pouvoirs d’auto-guérison, en complicité avec nos défenses immunitaires.

Rappelons ces évidences. Nos défenses sont renforcées par :

  • Un bon sommeil.
  • Une alimentation qui favorise les produits frais et non-transformés.
  • La luminosité, qui favorise à son tour un bon sommeil.
  • Le soleil, qui permet la synthèse la vitamine D et la bonne humeur.
  • D’être en contact avec la nature, parc, forêt, mer, montagne, animaux.
  • L’activité, notamment sportive, marcher, courir, sentir son corps en mouvement.
  • Gérer son stress, savoir se détendre pour éviter un taux de cortisol qui favorise les inflammations (le cancer est une inflammation par exemple), qui suppose d’évoluer dans une atmosphère tranquille, que notre organisme soit le moins possible sollicité par des agressions extérieures.
  • Avoir une bonne respiration, celle qui part du ventre, et oxygène tout le corps, en plus de détendre, parce que le poumon est le bouclier du corps.
  • Favoriser une vie sociale épanouie, instaurer une belle convivialité, avec notre entourage, avec nous-même.
  • Se sentir être connecté dans nos relations, par la gentillesse, la tendresse, et l’intimité sexuelle.

Que d’évidences ! Que de façons de nous protéger ! D’aimer la vie, même quand parfois, cela permet de compenser des mauvaises périodes, que tous nous avons connues, connaîtrons, qui peuvent aussi avoir leur lot d’améliorations ; « à quelque chose malheur est bon ».

Mais aujourd’hui que de luttes pour garder cette vie qui nous soigne, qui nous protège fondamentalement ! Et nous fait être humain au meilleur de soi.

Comment dormir, avec ces chiffres anxiogènes qu’on nous assène en permanence ? Comment avoir ces produits frais quand nos déplacements sont contrôlés, et que les petits commerces sont fermés ? Comment respecter notre apport en luminosité quand on se retrouve confiné ? Comment profiter même du soleil quand on a le droit qu’à une heure chaque jour, qui fait penser au tour de balade du prisonnier ? Comment profiter de la nature quand elle est située au-delà du périmètre autorisé, ou que les parcs sont fermés ? Comment faire du sport autre que courir, que les joggers ont été accusés de rendre malades les autres (!), quand les salles de sport et les piscines sont fermées ? Comment peut-on gérer son stress quand en permanence on reçoit des directives obligées et contradictoires, dans l’impossibilité de diriger sa vie ? Comment avoir une bonne respiration qui oxygène notre organisme avec le port du masque permanent ? Comment avoir une vie sociale quand on ne peut plus voir le visage des gens, qu’on ne voit plus de sourires, que les voix sont étouffées ? Comment se sentir connecté quand tous les lieux de convivialité – que sont les cafés et restaurants – et de loisirs – tels les cinémas, théâtres, librairies notamment – sont fermés ?…

Comment conserver nos défenses immunitaires, quand les mesures sanitaires actuelles les font décliner chaque jour. Ces mesures qui nous confisquent ce qui pourtant est à notre portée. Qui nous feront nous rendre vulnérables au moindre microbe venu nous effleurer, à nous épuiser ainsi. C’est un combat de titans qu’on nous impose de nous livrer, à nos risques et périls.

Voilà bien ce que l’on appelle des mesures contre-productives, pour le moins.

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À CHAUD – Laurence Waki (le 4/11/2020)

Politique française, novembre 2020

Halloween entre en politique. Chaudron. Grenouille. Recette mystérieuse.

Nous population française, alias la Grenouille, nous voilà plongé dans un chaudron. Pas tout à fait le même que celui de mars, mais un autre qui a commencé mi-juillet. L’eau y était à température neutre. On ne se méfie pas.

Pourtant le plan déjà commençait à se mettre en œuvre, nommé « possible 2ième vague », qu’il fallait s’y attendre peut-être, ou pas… encore sous le signe du mystère. Avec pour Chef, le cuisinier Castex désormais nouvellement nommé, qui a introduit pour premier ingrédient dans la recette, l’obligation de Masque partout en Intérieur.

Puis ensuite et de manière progressive, la température a commencé à augmenter, et l’on a eu des obligations de Masque en Extérieur ; d’abord dans quelques rues de certaines villes, puis dans plus de rues, puis même dans les parcs, puis dans toute les villes désignées. Ce qui d’ailleurs ne devait durer qu’un court temps, ne s’arrête plus, et pire se répand partout. Mais la température est encore acceptable, parce que la Grenouille pense au provisoire, que ça va bientôt s’arrêter…

Mais, malgré l’inefficacité de la contrainte imposée, et selon des chiffres arrivés de « quelque part » qui le disent, que les « choses » empirent, l’ingrédient « Masque obligatoire« , est conservé mais on l’associe à un nouvel ingrédient, le Couvre-feu. La température monte encore. La Grenouille, donc nous les Français, on reste dans le chaudron. Pourquoi s’en aller ? D’autant qu’on se sent de plus en plus mou, une forme d’apathie nous gagne malgré nous…

Mais le Chef cuisinier n’est pas satisfait, que des « chiffres » pas bons sont là ; il faut que ça chauffe plus, qu’un autre ingrédient soit mis. Et c’est le Re-confinement. Avec même encore plus du premier ingrédient qui n’avait pourtant pas marché, du Masque obligatoire pour les enfants à partir de 6 ans ! La Grenouille voit bien que c’est de plus en plus difficile de bouger, mais comme ça ne va pas durer, que dans quinze jours peut-être, et du moins dans un mois… Quand même, ça va bien finir par s’arrêter. Que la mise dans le chaudron ne peut pas nous tuer…

Quand même on s’interroge, cet État d’urgence sanitaire jusque mi-février, des contraintes possibles jusqu’au 1er avril, puis il s’entend dire des « choses » jusqu’à l’été… La Grenouille est inquiète mais n’arrive pas à se décider à partir. N’est-il déjà pas trop tard ?

Pourtant avant d’être le nouveau Chef cuisinier de cette mixture pas très ragoutante, le Grand responsable du chaudron, il était ce Monsieur Déconfinement. Qui devient-là métamorphosé en Monsieur Re-Confinement ! Bien qu’ayant échoué avec la première recette, c’est à lui qu’est confié de réussir ce qu’il n’a pas su faire. De faire de ce « plomb » précédent, de l’or…

Un tour de magie. Avec la même équipe, dont notamment M. Véran qui poursuit lui aussi la même route, qui devrait marcher cette fois-ci…. Si on fait pareil, on pourrait peut-être obtenir autre chose ? La raison dit que non. Mais qu’importe, si on s’acharne et affirme le contraire, ce serait une première dont on pourra se gratifier. De toute façon, on se gratifiera.

Pourtant si la Grenouille avait su que ce Chef cuisinier, était celui qui avait déstructuré les hôpitaux publics avec ce système de facturation à l’acte, la T2A, en 2007*, menant à l’austérité telle, et la réduction drastique des lits du coup si souvent saturés depuis, qu’elle a fait manifester et mis en grêve tout son personnel hospitalier pour faire sauter cette mesure jusqu’en mars, et ironiquement interrompu par le Covid-19, n’aurait-elle pas sauté tout de suite hors du chaudron ? Si elle avait su…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 1/11/2020)

*Cf cet article qui fait acte de rappel : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-mysterieuse-t2a-du-docteur-castex-ou-la-chaine-de-demontage-de-lhopital#disqus_thread & https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Castex

Vous reprendrez bien encore un peu de Covid-19…

Et à défaut de pouvoir s’y attaquer efficacement selon lui, c’est-à-dire, l’éradiquer (!), ce gouvernement prend sa revanche sur la population à coup de restrictions de plus en plus liberticides, de surcroît non-argumentées ni encadrées dans le temps. Jusqu’où ira-t-il ? Où sont les contre-pouvoirs ? « Je décide, ils font« , semble dire les faits actuels.

Un orgueil tel, une déconnexion telle, qu’un président se croit de taille à mener une guerre contre un Virus. Une société prise en otage, une artillerie aussi puissante qu’une massue pour combattre un puceron. Fatalement inopérante.

Quel est la juste place des gouvernants, des dirigeants politiques, dans un pays libre et évolué, que d’aucuns nomment démocratie ?
Quels sont leurs rôles ? à quoi servent-ils ? qui servent-ils ?

Frapper fort, émettre de grosses interdictions, pour rendre crédible un danger à tout prix. Pour être pris au sérieux. Et pour rendre grave et dangereux. Qui fait s’imposer à tous. C’est le pouvoir que donne la destruction à celui qui en est l’auteur.

La lutte guerrière contre un Virus dont s’est emparé la trop grande majorité des gouvernants, et ceux qui souhaitent se distinguer à tout prix, fait penser à une forme de bataille dans un succédané de guerre, à défaut d’une guerre mondiale si longtemps empêchée. Ce besoin de combat de certains à mettre ses troupes (sa population) en première ligne, pour savoir qui est le plus fort… rappelle qu’il y a une catégorie de gens qui éprouve le besoin de faire la guerre pour se sentir exister.

La politique ne guérit pas les gens. Aux Politiques, prière de vous abstenir de vous mêler de médecine par vos mesures coercitives ; de cet autoritarisme sanitaire qui a déjà fait amplement la preuve de son inefficacité.

Il s’impose de trouver pour uniquement les personnes fragiles des moyens de protections, de quoi se protéger sans s’exclure, et sans penser à leur place… et non d’imposer à tous, en masse, des « protections » pour cause de principe de précaution…

Non plus ces couvre-feux, ces confinements, pour tous. Et tout ce qui n’a pas encore été tenté qui s’apparente à la guerre… Quand jusqu’à preuve du contraire, nous sommes en paix. Jusqu’à nouvel ordre…

Quand le politique se mêle du médical, c’est le chaos social.

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À CHAUD – Laurence Waki (le 29/10/2020)

Politique française, octobre 2020

Cette « guerre » lancée par le président Macron, cette obnubilation d’un virus – ce Covid-19 – qui continue à tourmenter l’immense majorité des gens, cette même immensité qui n’est pourtant pas en risque de létalité, cet os à ronger n’est plus dans ses pensées ; c’est déjà si loin derrière pour lui.

Place à l’International, et ne pas oublier la campagne pour 2022 pour ce trop petit pays qu’est la France. Être le président du Monde, si seulement, rêve-t-il…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 3/10/2020)

Pour ou contre les « Masques », ou ni l’un ni l’autre ?

Les Français sont-ils pour l’obligation du port masque ? Et si l’on faisait ce test pour le savoir ?
1/ Retirez l’amende, voyez combien ne le mettent plus,
2/ Informez du taux de létalité du Covid-19, et voyez,
3/ Dites ce qu’est un coronavirus, qu’il est un virus de rhume, en somme un virus parmi d’autres que nous attrapons tous à longueur d’années, et voyez,
4/ Expliquez dans quelles conditions très restreintes un masque est réellement hygiénique, et voyez,
Combien le porteront encore ?
Bien sûr, vous aurez toujours des personnes qui refuseront de croire qu’elles se sont trompées ou l’ont été, trop fragiles pour la moindre remise en question, surtout si cette pratique a grevé une partie de leur budget, à causé des sacrifices, qu’il a fallu se convaincre coûte que coûte… Mais hors cette minorité qui deviendra marginale, qui continuera même à en porter bien après que l’épidémie soit déclarée officiellement terminée, faisant penser à ces soldats oubliés quelque part croyant que la seconde guerre mondiale n’est pas finie…
Combien munis de leur libre arbitre vont continuer à porter ce masque en permanence ?

Parce que le port du masque obligatoire en intérieur et en extérieur est une nouvelle forme de Confinement, sa forme ambulatoire. Il est cette suppression des libertés individuelles qui est montré comme nécessité, comme l’a été le Confinement avec une nouvelle composante, celle de la tentative de banalisation. Aucun critère, aucune date de fin, aucunes nuances, ni même aucunes preuves. Assurément le désengagement de la responsabilité gouvernementale, assortie à la culpabilisation des citoyens, en leur prétextant un devoir de responsabilisation, qui est juxtaposée sans aucun scrupule à de l’infantilisation de nos actes au quotidien.

Pourtant les « consignes » gouvernementales n’ont cessé de varier, et nul doute que cela va continuer. Concernant notamment les besoins en masque. D’abord le pas assez quand il y avait nécessité dans les hôpitaux, puis le trop sans nuances, pour tous, tout le temps. Cela pourrait faire une moyenne qui sonne juste. Mais serait toujours fausse car jamais adaptée à la situation.

Rappelons que ce n’est pas le port du masque qui ne va pas, mais son obligation et la coercition qui s’y accompagne. Parce qu’obéir contraint et forcé, n’est pas choisir, n’est pas adhérer, n’est pas y croire. Qui génère une violence. Que cette obsession du tout-masque n’a qu’un intérêt quand tout le reste échappe : cette visibilité que l’on peut contrôler !

Un climat de mal-vivre, de qui-vive, que l’autre est une menace. Nous verrons si ces obligations de masque pour tous feront baisser les chiffres de contamination. Ce qui est certain c’est qu’il faudra beaucoup de temps pour réapprendre la convivialité sans peur ; que circule entre chacun la bienveillance. N’est-ce pas cela le vivre-ensemble ?

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Et revoir des sourires. Peut-être un jour prochain ?

« Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de mal vivre. Mourir est inéluctable, mais passer à côté de sa vie ne l’est pas ». LW

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À CHAUD – Laurence Waki (le 8/09/2020)

En période d’épidémie, la France est-elle encore civilisée, et démocratique ?

« La peur panique que les grandes épidémies suscitaient parmi les hommes de ce temps (XVIe siècle, N.D.L.R.) est bien connue et compréhensible ; cette peur ne pouvait encore être endiguée et canalisée par la connaissance des causes et des limites du danger telle qu’elle existe dans notre société moderne. (…) La régularisation progressive des sources d’angoisse, telle qu’elle découle du passage à nos structures sociales, est une des conditions les plus élémentaires des normes de comportement que nous désignons par les terme de de « civilisation » : la cuirasse du comportement « civilisé » éclaterait rapidement si, par une nouvelle transformation de la société, les conditions d’insécurité redevenaient les mêmes que jadis, si les danger échappaient de nouveau à toutes nos prévisions ; les appréhensions correspondantes défonceraient bientôt les bornes auxquelles elles se heurtent aujourd’hui. « La civilisation des mœurs », de Norbert Élias, édition Pocket.

N’est-ce pas saisissant de lire que nous pouvons nous retrouver au même niveau qu’au XVIe siècle avec pourtant tout notre attirail de chiffres, de modélisations, de progrès scientifiques ? Qui ferait rappeler que le progrès n’est pas cela. Mais bien la capacité à appréhender toutes les formes de dangers inhérentes à la vie même. C’est cette compétence à affronter notre ignorance, sans remettre en question les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Notamment celles-ci. Qui suppose de maintenir l‘état de Droit de notre système démocratique. Certes imparfaite encore notre démocratie, à faire encore évoluer mais qui fait sens, nous unit. En cohérence avec ce comportement civilisé que permet la foi en notre système, qui peut nous protéger.

La définition de la démocratie : Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie. (Larousse).

Sommes-nous toujours dans un système démocratique ? Qu’avons-nous pu décider durant ce qui a été qualifié de crise sanitaire due à l’épidémie du Covid-19 ? Avons-nous été correctement informé, qui nous ferait dire que nous pouvons avoir un consentement éclairé sur ce qui nous est demandé en tant que citoyen ? Avons-nous eu notre mot à dire concernant les obligations ? La liberté peut-être devenir antinomique de la santé ? Ou les deux ne peuvent qu’aller de pair ? Ainsi peut-on se demander si le gouvernement actuel est-il démocratique ? Quelle est la place actuelle du citoyen français quand il ne s’agit que d’obéir aux obligations sans être informé du pourquoi de ces décisions, des preuves de leur validité, et de la fin de ces injonctions coercitives ?

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À CHAUD – Laurence Waki (le 8/09/2020)

Politique française, septembre 2020

Les citoyens ne s’appartiennent plus eux-mêmes ; pris dans une logique d’obéissance tels des enfants qui doivent marcher droit selon des critères aléatoires motivés par l’obsession de contrôle, que permet la visibilité des masques et suscitée par des peurs irrationnelles et absolues.

Devons-nous rappeler au Président Macron, et à son équipe actuellement en place, que les Français ne sont pas ses enfants ?! Un gouvernement n’est pas le parent, encore moins notre Père !

Obligations de port du masque, amendes, des annonces par voie de presse à chaque nouvelle obligation. Mais aucun courrier adressé à chacun qui présenterait clairement la situation et les décisions prises avec tel but précis. Ni d’excuses pour les restrictions d’autonomie, et encore moins les critères qui les justifient. Ni non plus la date envisagée de leurs arrêts, confirmant entre autres le caractère exceptionnel de ces mesures.

C’est non seulement l’épidémie de Covid-19 à laquelle nous devons faire face, mais aussi à cette autre épidémie, d’incompétence et d’autoritarisme ; l’un étant le corollaire de l’autre. Nous mettant aux aguets. À se demander quelle sera encore la nouvelle obligation qui va encore tomber…

Cette inquiétante dépendance qu’ont ces « dirigeants » aux chiffres et aux modélisations, et non la clairvoyance des faits. Et ce résultat navrant. N’avoir pas anticipé, et désormais trop à anticiper le pire ; ces deux fonctionnements à contretemps qui illustrent la déconnexion à ce qui est, au terrain. Apportant sans surprise un remède pire que le mal.

S’impose un nouvel axe pour sortir de cet empêchement, enfin retrouver nos pouvoirs. Pouvoir grandir, pouvoir voir de qui est, pouvoir décider, pouvoir guérir de cette infantilisation.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 7/09/2020)

Avons-nous encore « le droit de respirer » ?

À l’origine, il s’agit d’un droit à avoir un air sain, donc d’exiger que soit pris en compte la qualité de l’air supposant la lutte contre la pollution atmosphérique. Un droit légitime somme toute, auquel se réfère, on s’en doute, la politique anti-voitures de Anne Hidalgo, qui ne donne pas vraiment dans la nuance, ressemblant à une lubie, voire à un acharnement, où l’automobiliste devient coupable de tous les maux associés à la pollution.

Ce droit à respirer, que je revendique, au vu d’une nouvelle danseuse de ce maire, réélu pourtant avec un taux d’abstention record, qui réclame ce masque non plus seulement obligatoire dans les lieux clos, mais aussi à l’extérieur ! Cela est-il motivé par un danger réel, des chiffres probants, qui pourrait être une mesure limitée dans le temps, en rapport avec des résultats concrets ? Non. Uniquement basé sur du peut-être que, il se pourrait que... Que ce soit au niveau des contaminations qui se seraient produites, ou au niveau d’une réelle utilité face à un danger, une gravité…

Mais sait-elle que le port du masque c’est empêcher les personnes de respirer sainement. C’est vous obliger à respirer votre C02/gaz carbonique, – Oui le même que notamment que rejettent les voitures ! – qui normalement sort de vos poumons pour y laisser entrer un nouvel apport d’oxygène*. Ce n’est pas du tout un détail pour la santé de notre organisme. La respiration est un des éléments fondamental essentiel pour oxygéner nos cellules, notre cerveau, nos tissus. Altérée, c’est tout notre corps qui est carencé.

On ne peut empêcher la respiration d’autrui, avec une telle inconsistance ! Sauf en cas d’urgence et de nécessité absolue. Que le risque de perturber la respiration d’autrui dans un temps limité, soit moins grave qu’un virus ; pas dans un « hypothétique probable », que peut-être que, qu’on pourrait prévenir si jamais

Il est temps de reprendre raison.

Rappelons que : Le probable n’est pas ce qui est.

Quand en plus des décisions sont prises par quelques personnes de ce Conseil scientifique, à peine une dizaine, censé remettre un avis, même pas confronté à d’autres avis, se retrouvant avec un pouvoir disproportionné, quand les Politiques semblent leur obéir aveuglement, plus exactement se décharger sur eux, quand sonnera l’heure des comptes, de la (in)validité de leurs décisions. « Ce n’est pas nous !« , dirons ces gouvernants, « c’est eux, les scientifiques qui nous ont dit ce qu’il fallait faire ! »

Qui revient concrètement à faire reposer ses décisions sur quelques personnes qualifiées de scientifiques – scientifiques ne signifiant pas détenir la vérité, ni avoir raison ! –  qui conditionnent la vie de près de 70 millions de citoyens ! De quelle responsabilité juridique sont-ils redevables en cas d’erreurs d’appréciation déjà commises ? D’un avis, cela devient un diktat, sur des éventualités…

Le pouvoir exécutif est devenu roi omnipotent. Où sont les contre-pouvoirs ?

Où est le pouvoir Juridique en ce moment d’épidémie ? Où est le pouvoir judiciaire ? Où est le Droit ? Où sont les analyses critiques, de la situation, de ces cascades de chiffres ?
Quand va-t-on sortir de l’arbitraire, de l’emballement, des effets d’annonce ?

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Là aussi, nous avons le droit de respirer, psychiquement parlant. Régler cette épidémie n’est pas du ressort des citoyens, et ne doit pas se faire en les attaquant, en touchant à leur santé physique et mentale impunément. Cette logique de dédouanement aussi sur nous est insupportable. Assortie en plus à ce flou, à cette mise dans l’ignorance et la peur, pour nous soumettre, de gré ou de force. Si des contraintes se justifient, il s’agit de nous le prouver concrètement et avec une durée limitée dans le temps. Voilà ce que serait des gouvernants qui ont la compétence de gouverner. Des gens qui auraient cette stature-là. Des gens responsables en somme, et humbles. Tel un De Gaulle en pleine débâcle, vu comme un illuminé à ne pas croire en la défaite inéluctable. À contrario de tous ces suiveurs, qui se retrouvent de façon inquiétante dans d’autres pays, prenant les mêmes mesures coercitives. Suivre, faire pareil, pour se dédouaner ?

Nous méritons ce « pilote », qui fera changer le cap. Qui nous respectera dans nos libertés et notre libre arbitre. Quand diriger n’est jamais soumettre. Et là, cette épidémie, et toutes les autres, pourront être dépassées.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 5/08/2020)

*Pour un éclairage médical précis sur la nécessité de la respiration sur la santé : https://sofia.medicalistes.fr/spip/spip.php?article480

Anne Hidalgo, atteinte du Covid-19, et maire ?

Que penser de la gravité de cette maladie* qu’a déclaré avoir Anne Hidalgo, qui ne l’a pas empêché de nouveau de postuler pour la Mairie de Paris, de se dire capable d’assumer cette fonction lourde à haute responsabilité, qui suppose aussi d’être en contact multiple et incessant avec des personnes ?

Quand on est atteint d’une maladie grave, comment cela est-il possible ?

Soit elle a menti sur les test Covid-19. Soit elle a bien été testée avoir le Covid-19, mais que l’incidence est nulle. Donc qu’être testé(e) avoir le virus, ne signifie pas être malade, encore moins mourir, puisqu’il n’empêche nullement d’être Maire de Paris… !

Mais non d’empêcher les autres, les Parisiens en particulier, de reprendre possession de leur vie. De pouvoir vivre en paix ?!

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 5/08/2020)

PS : On peut aussi s’inquiéter qu’étant atteinte du Virus, ayant peur pour elle-même, elle ne puisse pas ne pas être embourbée dans ses craintes, dans du trop subjectif, dans du trop émotionnel, et ainsi qu’elle ne soit apte à prendre des décisions objectives, avec le sang-froid nécessaire que suppose sa fonction, quand on est si touchée personnellement ; à reporter ses angoisses sur des milliers de citoyens – 2,148 millions d’habitants à Paris, au 1er janvier 2020 – qui ne permet pas de poser des actions justes et circonstanciées, et surtout ici ciblées.

*Un article de presse parmi d’autres, où Anne Hidalgo a fait son communiqué (sic!) : https://www.leparisien.fr/paris-75/municipales-anne-hidalgo-appelle-les-parisiens-a-lui-donner-de-la-force-pour-poursuivre-la-mutation-de-la-capitale-22-06-2020-8340174.php

Politique française, août 2020

Dérives et délires mégalomanes de croire que l’on peut éradiquer un Virus. Nous pouvons le juguler, atténuer le mieux possible ses conséquences sur l’organisme, quand encore il rend malade, mais un Virus est plus fort que n’importe quelle mystification de destruction.

En revanche, il peut être une opportunité d’améliorer nos conditions de vie. Précarité, surpopulation, inégalités, ignorance, sont entre autres le lit de sa propagation. Là peut intervenir justement le Politique, en admettant cette course à la productivité à tout crin, de plus en plus à court terme, comme le véritable agent accélérant de cette épidémie. Et des autres épidémies ainsi qui ne manqueront pas d’intervenir, vue cette porte ouverte qui leur est offerte.

Pire que le Virus, ce sont ces mesures sans rapport avec la situation sanitaire actuelle. Ne nous leurrons pas, le masque est un confinement, tout comme ces tests qui terrorisent l’immense majorité de ceux qui ne sont pas malades, mais qui ont le Covid-19, et peut-être celui du rhume, de la grippe, d’autres virus, mais sont en parfaite santé. Qui font se reproduire des clones du Dr Knock à l’infini, qu’ils soient de profession médicale ou non.

À l’inverse de ces paroles sérieuses et mesurées d’un médecin généraliste, le Dr Éric Menat : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/des-tests-pour-nous-eclairer-ou-nous-aveugler.

Quand va-t-on sortir de cette spirale infernale ? De ces chiffres, de ces paroles, de ces obligations, lancés à notre visage, à nous gaver de frayeurs. Qui font voir l’état de déliquescence dans lesquels se trouvent les médias, les Politiques, le gouvernement actuel, les « experts », pour nous abreuver sans nous informer, et nous transformer en marionnettes, esclaves de ceux qui « causent ». Nous faisant perdre notre libre arbitre, nous faisant perdre notre citoyenneté.

Et désormais traités en bouc-émissaire de leurs incompétences, sans complexe aucun, que c’est à nous que revient la responsabilité de cesser la contamination ! Avec le « masque miraculeux », qu’il est devenu !

Va-t-on subir encore longtemps la culpabilité de ces gouvernants, du Président Macron, et de ceux qu’on laisse encore décider ?

Combien de temps encore va-t-on subir la culpabilité ce ceux qui n’ont pas su gérer l’épidémie actuelle ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 4/08/2020)

Masque obligatoire : Une mesure, sans mesure, une dé-mesure.

Jamais le masque censé lutter contre l’épidémie n’aura été si mal porté. Avec l’obligation, ce sont désormais des masques touchés en permanence, triturés, mis dans les poches, ressortis pour quelques minutes pour acheter sa baguette, ou humides d’être trop longtemps portés ; et pire qu’on va utiliser des jours durant tant qu’ils tiennent. Très loin des recommandations indispensables pour les porter avec le plus d’efficacité possible, qui reste même là toute relative ; ce n’est qu’un outil, dont les probabilités d’efficacité se mesurent en pourcentage, qui est de loin le zéro risque que trop veulent croire.

Parce qu’il y a nécessité physiologique de ne pas les porter trop longtemps. À l’inverse l’humain, qui est un animal, a la fonction essentielle de respirer, ce qui signifie en simplifiant, saisir de l’oxygène en inspirant et rejeter du CO2 en expirant. Non de réinjecter dans son organisme son propre CO2, comme en témoigne cette sensation d’essoufflement, ces maux de tête, qui s’expliquent par un manque d’oxygénation. Outre l’aspect psychologique de fermeture à ce qui s’apparente à une muselière, la composante organique demande une utilisation parcimonieuse. Et de privilégier surtout les distances physiques. Ce qui n’est pas non plus très agréable socialement, je vous l’accorde. Mais pouvoir bien respirer, pour son équilibre physique et mental est indispensable*.

Avec ce nouveau premier ministre, Jean Castex, c’est une nouvelle mise au pas, fait pour marquer son territoire, s’inscrire dans la mémoire des Français en les obligeant. Ce nouveau coéquipier du président Macron, ce nouveau couple qui veut faire autorité sous couvert d’efficacité contre un virus. Convaincants ? D’autant que nombreux sont ceux décérébrés par la peur, qui approuvent, pensant qu’ainsi ils participent à leur petit niveau à la résolution sanitaire, à avoir un peu de pouvoir sur l’anéantissement du Coronavirus. Ce qui est certain en terme de résultat, c’est inévitablement la recrudescence d’une société de contrôle, de coercition, et d’infantilisation.

La spirale descendante des libertés, de l’intelligence et de la démocratie, se poursuit, quand on pouvait espérer un palier après ces derniers mois de restrictions. Le cycle pervers reprend de plus belle. La défiance envers chacun, ainsi muselés, ainsi que son isolement sensoriel, s’accentuent. En plus d’accorder foi à un moyen, qui ressemble de plus en plus à de la superstition.

Qui ira peut-être même réussir à faire croire à certains, que s’il n’y a a pas de « deuxième vague », que c’est grâce à lui, ex-monsieur-Déconfinement devenu chef du gouvernement ! Qu’au vu de l’utilisation forcée et risquée du masque, de cette utilisation démesurée qu’elle amène entre mettre ce masque trop longtemps ou d’y toucher en permanence, s’il n’y en a pas, c’est que l’épidémie avait dit le mot de la fin, que le risque n’était plus…

On a les victoires que l’on peut !

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 16/07/2020)

*NB : Je tiens à partager avec vous ce lien avec les explications de ce médecin, le docteur Nicole Delépine, avec cet article qui offre une voix discordante au consensus, qui peut supposer que tous les médecins sont loin de pouvoir se faire entendre du grand public, et surtout du gouvernement ; bien qu’il ne peut y avoir de certitudes en médecine, notamment : http://www.francesoir.fr/politique-monde/les-mysteres-du-masque-entre-deraison-soumission-panique-et-contagion#disqus_thread, et son site : http://docteur.nicoledelepine.fr/

Politique française, juillet 2020

Trop identique, surtout trop apprécié par les Français selon les sondages du moins, le premier ministre Édouard Philippe a été écarté par M. Macron président.

Tel un jumeau qui gêne ? Qui fait de l’ombre ?

Pour quoi d’autre ? Afin que ce président puisse continuer seul selon ses idées, selon son projet ? A-t-il fallu seulement l’écarter lui de la gouvernance ou s’écarter des croyances des Français sur ce premier ministre devenu tel un rival ?

D’ainsi pouvoir continuer en dépit de tous ? Cela annonce-t-il d’agir désormais malgré les Français ? De décider contre les Français même ?

De pressentie, l’imposture présidentielle gronde*Affiche-Edouard-2-214x300

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 3/07/2020)

PS : Peut-être est-ce l’occasion de voir le 3ième volet de « Édouard, mon pote de droite« , réalisé par Laurent Cibien, cité dans : https://laurencewaki.wordpress.com/2018/06/01/politique-francaise-juin-2018/, lors de la diffusion du 2ième volet, afin de le voir suivre ses fonctions de premier ministre. Ainsi pouvoir voir de l’intérieur si ce premier ministre mérite cette préférence des Français soutenue par les sondages…

*D’autant quand le premier ministre est trop « présidentiable »…

Politique française, juin 2020

Diriger un pays reviendrait-il à jouer sur les mots ? Et simultanément miser sur l’amnésie des citoyens ?

Guerre / État d’urgence (encore !) / Pour votre sécurité /Protéger les Français /Quoi qu’il en coûte /Se réinventer… Que de mots ! Que de maux !

Avec cette conjugaison qui fait confondre futur et conditionnel, quand à l’oreille cela se confond ; pourrai, ou pourrais ? Serai ou serais ? Ferai ou ferais ?…

Que nous dit exactement le Président Macron ? Est-ce lui qui est perdu, ou lui qui veut que l’on s’y perde ? Dans les deux cas, les citoyens sont mis en suspens jusqu’à la prochaine « annonce »…

Que signifie sortir de ce nouvel état d’urgence, tout en prolongeant des mesures IMG_1718d’urgence ? Mais que ce ne serait que jusqu’au 10 novembre… Quoi que… Il est notamment question de maintenir les masques dans les transports, quand déjà les gens les retirent une fois rentrés dans les wagons… qui montrent déjà que ce n’est pas cela qui fait baisser la contamination. mais avec l’impact qu’on le garde sur soi en bandoulière, en dessous, ou au-dessus, c’est selon, au cas où, à cause de l’amende ! Traités comme des gosses, touchés au porte-monnaie, à défaut d’être informés, d’être convaincus.

Et dans la rue, il y a les pro-masques et les contre. Quand pourtant cela ne change rien, sauf pour ceux qui « croient » que… Quand même l’OMS, même des scientifiques ne le cautionnent pas. Et maintenant, le comble, un surplus de masques, quand il y a quelques mois, le monde médical pour lequel c’était indispensable, n’en avait pas !

La « mascarade du masque » pourrait se prolonger jusqu’au 10 novembre, peut-être, entre autres mesures, exceptionnelles certes, mais rassurons les soucieux des libertés individuelles aux abois, hors état d’urgence…

Comme si notre pays n’avait pas déjà un arsenal juridique suffisant pour assurer la sécurité des Français, qu’il fallait encore en rajouter, en réduisant surtout les principes fondamentaux de libertés individuelles qui permettrait dans l’hypothèse postulée, plus de sécurité, pour nous protéger… La belle démonstration du mieux est l’ennemi du bien.

Et du faire à tout prix, qui avait pourtant réduit la disponibilité du Président Macron à ce qui était réellement en train de se passer en France. Il s’est montré contre les grévistes qui défendaient les retraites, contre les Gilets jaunes, pro-réformes, pro-49,3. Mais ne pouvait se montrer contre un virus, qu’il n’a pas vu venir d’ailleurs, qui se moque bien qu’on lui déclare la guerre ! Qui du coup s’est répercutée sur les citoyens potentiellement récalcitrants à des directives floues, contradictoires et versatiles. Et ce jusqu’au probablement 10 novembre 2020… Mais il se pourrait que… et l’on pourra, et l’on pourrait ?… La réinvention du Président sans doute.

Mais avant, on va faire comme si, il ne s’était rien passé, et « en même temps« , faire avec le Covid-19, donc on va voter. On fait voter les citoyens, dont 52% disent/pourraient s’abstenir. Du faire encore, bien que les dés soient pipés du fait, du contexte qui entrave la réflexion et le libre choix, et du nombre restreint d’électeurs.

Perte du sens des mots, perte de la mémoire. Les effets collatéraux des mesures politiques, dont on dira que c’est à cause du Coronavirus qui aura bon dos. (si tant est qu’un virus puisse avoir un dos !).

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 10/06/2020)

Politique française, mai 2020

Il y a deux mois je demandais :

Mais pour faire taire le Coronavirus, que peut-il  y avoir ?*

Évidemment aucune stratégie, louvoiement, mêmes les exigences ces « je veux » de M. Macron n’ont d’effets sur un virus.

Allait-on avoir, des vraies informations, des mesures expliquées par ce qu’on en espère comme résultats, des décisions contraignantes clairement motivées ? Notamment parce que les Français dont on a besoin qu’ils adhèrent, soient traités en citoyens responsables, ce qu’ils sont dans leur immense majorité. Il est tout de même question de leur santé à chacun et à tous.

M. Macron a fait des discours, avec pour le dernier, cette date-carotte du 11 mai, quand a renchéri derrière le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qu’à condition que… – que quoi exactement, que l’on soit bien sage ? – on pourra « Déconfiner », peut-être. Avec cette belle récompense qui nous attend : Français, nous n’aurons plus besoin de ces attestations dérogatoires (ces auto-autorisations) pour franchir le seuil de notre porte. De ces inepties dont la seule « utilité » aura été la coercition. Ainsi nos policiers et gendarmes ont pu avoir un prétexte à verbaliser ; faisant associer respecter le Confinement c’est avoir et bien remplir son attestation !!? Et il continue ce ministre, à croire, à nous faire croire, que les Français ont bien obéi en les remplissant, et que le virus va ainsi disparaître.

Je suis consterné(e) ! Et aussi par tous ces articles de Presse qui semblent devenir des Communiqués de presse du gouvernement. Ils relaient les infos, les décisions souvent contradictoires, les nombre de morts… Que nulle part je n’ai vu de contestations de ces mesures inutiles mais rarement inoffensives.

Et inquiet(e). Du cafouillage, de cette rentrée scolaire en fin d’années, de toutes ces approximations, qui en ajoutent à l’inconnu qu’est effectivement la gestion d’une épidémie. C’est bien l’Incertitude qui gouverne. Et personne de sensée ne peut le reprocher à ce gouvernement. Les Politiques qui croient pouvoir faire mieux (concernant notamment le Confinement, sa durée, des modalités financières à adopter, l’orientation de la recherche médicale…), qu’ils se lèvent ! Qu’ils proposent !

Un défi pour tous, à tous les niveaux, où aucune action ne peut garantir le succès contre un Virus indomptable à ce jour.

En revanche, tout ce qui complique, casse, affaiblit, n’a aucune place ici. Comment avoir confiance dans ce gouvernement qui a mis en place cet outil de contrôle qui méprise ? Qui ne peut que faire douter de sa capacité à réellement faire le nécessaire pour résoudre cette crise sanitaire. Les Français verbalisés, et même ceux qui ont seulement dû remplir comme des enfants de CE2 ces attestions pour sortir, que peuvent-il penser de la compétence politique en place ? Quel soutien ont-ils envie de donner ? Quelle adhésion est-on capable d’avoir quand on est infantilisé ? Voire infériorisé ?

Dans mon exemple de vécu**, où j’ai été par deux fois contrôlée alors qu’avec d’autres clients, nous faisions la queue dehors, respectant les distances (voire souvent très largement plus que 1m !), devant un Carrefour ne pouvant y accéder par le nombre limité de personnes autorisées à l’intérieur du magasin ; aucune ambiguïté sur la raison de notre présence, qui en outre respections scrupuleusement les distances, et le Confinement qui permet de faire ses courses alimentaires. Pourquoi nous contrôler ? Sauf à chercher des proies à verbaliser, je ne vois pas l’intérêt. En outre la seconde fois, le policier qui a regardé l’attestation sur mon Iphone était à peine à 20cm de moi, sans masque, faisant de même avec les autres clients du Carrefour qui attendaient, nous exposant possiblement au virus. Lui ne respectait pas les gestes-barrières. Quand de surcroît rien ne justifiait son contrôle. Quand aussi on peut se demander pourquoi juste à côté, l’autre file devant le magasin bio n’a pas eu le même traitement ?

Lors de ce deuxième contrôle j’étais « en règle ». Mais pas pour autant à l’aise. Qu’était en train de devenir mon pays ? Et vous Nicole Belloubet, garde des Sceaux, initiatrice de cette attestation ? Et vous Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, qui continuez à avaliser cette attestation ? Et vous, Président de la république, Premier ministre, membres du gouvernement, qui avez laissé en place ce moyen coercitif ? Êtes-vous à l’aise ? Même êtes-vous « en règle » avec l’État de droit de notre pays ?

Et maintenant ? Et demain ? Nous savons déjà que les contraintes nécessaires vont se poursuivre, face à l’Incertain, tant que ce virus ne pourra être tu, être tué même. Reste cette certitude qu’il ne faudrait jamais oublier pour y parvenir :

« La coercition ne fait pas l’adhésion ; même elle l’empêche totalement. Assurément. »

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 3/05/2020)

*Cf article : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/03/11/politique-francaise-mars-2020/

**Cf deux articles qui relatent mon premier contrôle policier : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/04/14/comment-je-suis-devenu-un-delinquant-grace-au-president-macron/ & https://laurencewaki.wordpress.com/2020/04/17/coronavirus-que-fait-la-police/

Les masques, un symbole dangereux de l’épidémie du Coronavirus

Qui dit Déconfinement, dit désormais progression du port du masque sur le visage, envisagée de façon simpliste, voire néfaste, comme un de ses moyens pour vivre avec le Coronavirus, alias le Covid-19. Pourquoi ? Rappelons ce qui est.

Les masques doivent être portés par les personnes malades (du Coronavirus). Il s’agit de masques anti-projections, de type chirurgical, qui ont été conçus pour être portés par les personnes malades. Ces masques sont prescrits par les médecins via une ordonnance.

Le port de masques de type FFP2 (type bec de canard) est préconisé pour les personnels de soins (en cas de pandémie) et pour les personnes à risque majeur d’exposition (proximité de moins d’un mètre d’une personne malade), tels que les professionnels de santé au contact des malades. Les masques FFP2 sont destinés eux, à se protéger soi-même d’une éventuelle contamination par un tiers. Ils sont utilisés par le personnel soignant qui s’occupe des malades du coronavirus ainsi que de l’entourage de ces patients. Les masques FFP2 se composent d’une pièce faciale (demi-masque ou masque complet) et d’une valve qui permet de mieux laisser passer le dioxyde de carbone de l’air expiré, pour des questions de confort respiratoire.

En outre, le masque chirurgical a une durée de vie de 3 à 4 heures. Le masque de type FFP2 a une durée de vie de 8 heures. Ils sont tous deux à usage unique. Après chaque utilisation, il ne faut pas le manipuler et le jeter car il est potentiellement contaminé. Il ne faut jamais le réutiliser.

Ces masques cités ci-dessus sont nécessaires, dans des cas bien précis, et surtout supposent une utilisation scrupuleuse.

En revanche, les masques anti-pollution, censés protéger contre les particules fines, qui déjà ne seraient même pas efficaces contre les pots d’échappements des voitures (sic!), ne peuvent protéger et ne sont donc pas recommandés contre le coronavirus.

Mais aussi toutes bandes de tissu sous forme de masque, en l’occurrence de même que les écharpes, sont totalement inefficaces contre les virus. Par conséquent, ils ne protègent pas du Covid-19. À la rigueur ils filtrent uniquement les grosses particules de poussière et le pollen.

Tous les autres masques ne protègent absolument pas. Ni la personne qui les porte, ni celle placée devant quelqu’un qui les porte.

Ce qui signifie que lorsqu’une personne n’est pas malade, le masque ordinaire ne sert à rien et ne la protège pas, quand seule une distance d’un mètre (équivalent à un grand pas d’un adulte) permet de le faire. Qu’un masque médical, qu’il soit chirurgical, ou FFP2, s’il est mal utilisé en terme de durée de validité, devient un nid à microbes/virus, en plus de ne plus protéger, et de laisser croire l’entourage en sécurité, qui du coup le met en danger.

Donc, et je le répète, en dehors des catégories sus-citées de masques, et dans un utilisation stricte, ce dont on ne peut être assuré en voyant une personne en porter, les masques sont un leurre. Ils sont même dangereux indirectement car laisse croire à une innocuité du porteur. Et souvent, et même de plus en plus ces derniers temps, je vois des personnes qui portent un masque en profiter pour s’approcher de très près des gens dans la rue notamment.

Sans compter les personnes qui se croient protégées parce qu’elles portent un masque ! Ainsi que me l’a prétendue cette femme dans un commerce, me soutenant que sans, je n’étais pas protégée !! Et comme toutes les croyances, elle n’a pas voulu en démordre.

Cette obligation lancée des masques est très inquiétante.

Qu’un malade qui suit une prescription médicale, avec les recommandations concernant la durée du port du masque, le masque chirurgical est là nécessaire, et lui permet malgré tout de vivre sans risquer de contaminer ses proches ; du moins en minimiser le risque.

Que les médecins, ou tout soignants, aient ces masques, qui devraient être des FFP2, qu’ils sachent les utiliser de par leur profession, qu’ils puissent se protéger surtout vu la nécessité qu’ils ont à s’approcher de très près des malades pour les soigner.

Mais dans les autres cas, il faut cesser de nier qu’il s’agit d’une fausse protection. Ce masque est devenu un symbole du Coronavirus. Pour en parler, la Presse met des personnes masquées en illustration. Les Politiques ont pris le relai ! Voilà qu’on va les rendre obligatoires dans les transports ? Lesquels ? Comment seront-ils utilisés ? Qui paiera ? Les gens qui les portent savent-ils que seul maintenir une distance peut protéger, et que cela est indispensable ? (en plus de se laver les mains). Qu’aussi le masque peut me contaminer s’il n’est plus valable. Comment savoir sur cette personne en face de moi ? Depuis combien de temps porte-t-elle ce masque ? Est-il propre ? Je ne peux le savoir !

Alors Pourquoi cette obligation ? Pour rendre acceptable le Déconfinement, et pousser les gens à prendre des risques qu’ils ne prendraient pas sinon ? Pourquoi faire porter des masques en guise de protection ? Quand ce sont des masques inefficaces. Des masques-symboles. Qui font prendre des risques inutiles.

À quoi servent les masques réellement ?

À qui servent-il ?

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 1/05/2020)

Coronavirus : que fait la police ?

Anne Hidalgo (Maire de Paris) se plaint à Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur) de l’absence de policiers à Paris ! De quelle absence parle-t-elle ?

Ils sont pourtant nombreux, tout occupés à contrôler les citoyens qui font la queue pour faire leurs courses*, et sans doute ceux qui font leur jogging. Des proies si faciles à verbaliser en toute tranquillité.

Alors la voie est libre pour ceux auxquels la police est faite légitimement. On peut voler, cambrioler appartements et commerces, trafiquer toutes les drogues et autres produits illicites. Rien ne s’y opposent. La police est ailleurs.

Quel bonheur ces attestations dérogatoires ! C’est simple, ça paye, ça ne fait pas de vague – les gens interpelés sont des gens paisibles, qui ne commettent ni infraction ni délits – on ne se risque pas avec eux de prendre des coups, ou de devoir riposter.

Et en prime, et certains s’en persuadent d’ailleurs avec ces contrôles, on se croit être nous aussi, un peu des héros comme les soignants puisqu’ainsi nous aussi, on se bat contre le Virus !

Anne Hidalgo (Maire de Paris) se plaint à Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur) de l’absence de policiers à Paris ! De quelle absence parle-t-elle ?

Ils sont pourtant nombreux, tout occupés à contrôler les citoyens qui font la queue pour faire leurs courses*, et sans doute ceux qui font leur jogging. Des proies si faciles à verbaliser en toute tranquillité.

Alors la voie est libre pour ceux auxquels la police est faite légitimement. On peut voler, cambrioler appartements et commerces, trafiquer toutes les drogues et autres produits illicites. Rien ne s’y opposent. La police est ailleurs.

Quel bonheur ces attestations dérogatoires ! C’est simple, ça paye, ça ne fait pas de vague – les gens interpelés sont des gens paisibles, qui ne commettent ni infraction ni délits – on ne se risque pas avec eux de prendre des coups, ou de devoir riposter.

Et en prime, et certains s’en persuadent d’ailleurs avec ces contrôles, on se croit être nous aussi, un peu des héros comme les soignants puisqu’ainsi nous aussi, on se bat contre le Virus ! N’est-ce pas ce qu’ils peuvent se dire lors de leurs contrôles zélés  ?!

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 17/04/2020)

*C’est du vécu. Quatre policiers en vélo sont venus interpeler les clients d’un magasin Carrefour, donc d’alimentation, et conforme aux Directives sanitaires actuelles, qui pour des raisons de gestes barrière se retrouvent à faire des longues files d’attente dehors avant d’y accéder. Les gens sont à l’arrêt, avec leurs caddies ou cabas, à patienter souvent plus de 40′ avant de pouvoir entrer. Aucun trouble, aucun contact entre les gens espacés ici de facilement 3m entre chacun. Et pourtant. Si infondé que je me demande encore de ce fait entre autres si c’était vraiment la police… Cf article précédent : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/04/14/comment-je-suis-devenu-un-delinquant-grace-au-president-macron/

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 17/04/2020)

*C’est du vécu. Quatre policiers en vélo sont venus interpeler les clients d’un magasin Carrefour, donc d’alimentation, et conforme aux Directives sanitaires actuelles, qui pour des raisons de gestes barrière se retrouvent à faire des longues files d’attente dehors avant d’y accéder. Les gens sont à l’arrêt, avec leurs caddies ou cabas, à patienter souvent plus de 40′ avant de pouvoir entrer. Aucun trouble, aucun contact entre les gens espacés ici de facilement 3m entre chacun. Et pourtant. Si infondé que je me demande encore de ce fait entre autres si c’était vraiment la police… Cf article précédent : https://laurencewaki.wordpress.com/2020/04/14/comment-je-suis-devenu-un-delinquant-grace-au-president-macron/

Comment je suis devenu un délinquant, grâce au Président Macron !

Jusqu’à présent, je faisais partie de ces gens qui ne se font jamais contrôler par la Police. Qui de surcroît n’a pas non plus été en infraction. Sachant qu’on peut être contrôlé sans être en infraction, et être en infraction sans être contrôlé. Mais pas moi. Pour moi, la Police avait du sens. Et même était nécessaire. D’où mon respect. Qui n’avait pas lieu d’être remis en question. Jusqu’à ce jour.

Nous sommes en Confinement. Que je respecte. Je sors uniquement pour mon jogging et faire mes courses alimentaires indispensables. Et parfois, pour faire un tour de pâté de maisons. Le strict minimum, en fait. Qui ne peut nécessiter d’auto-autorisation dont je ne comprends pas l’utilité, et suis même effarée de cette demande sans fondement quand il est d’être dans une situation d’absence de contacts avec autrui, ne pouvant contaminer personne et à quelques mètres de chez soi.

Mais voilà, faisant la queue devant un magasin d’alimentation, des attentes qui peuvent durer une heure en extérieur, chacun en file indienne espacé de plusieurs mètres, à attendre pour avancer et au bout d’un moment pourvoir accéder au dit magasin. Quand quatre jeunes en vélo en uniforme de police s’abattent sur nous pour faire un « contrôle ».

Que veulent-ils ? Pourquoi l’exigent-ils ? Qui sont-ils ?

Ils veulent nos cartes d’identité. L’un me prétendra même « qu’on apprend ça au Collège qu’on ne sort pas sans sa carte d’identité, qu’on n’a pas le droit ». Sans doute a-t-il subi des brimades à l’école pour tenter de me rabaisser avec ces dires plutôt incongrus, que mes trop d’années d’études après le bac ne peuvent me toucher, contrairement à lui. Et le Collège est si loin de moi, quand de lui c’est à peine de quelques années. Sans compter que non seulement il n’est pas obligatoire d’avoir ses papiers d’identité sur soi quand on est piéton notamment, mais que la carte d’identité nationale n’est pas obligatoire, et ce depuis 1955, vu son origine scabreuse datant du Régime de Vichy dont l’objectif était d’identifier les Juifs en vue de les envoyer en Déportation dans les camps de concentration… On apprend ça au Collège ? Ils veulent aussi ces attestations dérogatoires, la nouvelle lubie gouvernementale, dont il faudra m’expliquer l’utilité, voire même la légalité.

Et pourquoi quand il ne fait aucun doute que nous faisons la queue pour faire nos courses ? Pour rappeler les consignes ? Pour nous rappeler que nous sommes en Confinement ? Pour ??? Aucun non-respect pourtant. Aucun trouble. Aucune infraction. Nous attendons, espacés exagérément les uns des autres. Sagement.

Mais je n’ai ni ma carte d’identité, ni cette attestation de pacotille. Je fais juste des courses et la queue pour ce faire. Et quand même rester en accord avec mes valeurs. Qui consistent notamment au respect du citoyen, et des mesures cohérentes qui se justifient. Donc avec mon cabas, ma carte de paiement, et mes clés.

La menace suprême est de m’emmener au Commissariat. Je m’en moque. S’il faut cela pour faire respecter ses droits. Mais comment faire confiance à cette Police-là ? L’un d’eux, avec des masques pas réglementaires, sans respect de mes droits à l’anonymat vis-à-vis des gens qui attendent, sans respect des fameux gestes barrière, me demande mon nom et ma date de naissance. J’exige une mise à l’écart. Et c’est parti. Sauf qu’il ne me trouve pas, prétend aussi que je n’ai pas de permis de conduire, n’a pas trouvé mon adresse. Mais de quel fichier se sert-il ? On recommence. Il exige que je lui livre mon adresse. Va voir son collègue car n’arrive toujours pas à me trouver. Et ce plusieurs fois.

Mais à qui ai-je eu affaire ? Était-ce bien des vrais policiers ? Rien ne le prouve. Et tout me le fait douter. Je n’ai pas été verbalisé. (Heureusement ?). Je n’ai pas eu à payer d’amende. Il voulait pourtant que je rentre chez moi, pour faire mon attestation et revenir ensuite faire la queue !!! J’ai refusé.  Il n’a pas insisté. Telle ne semblait pas être sa « mission » ? En avait-il même le droit ? Ils sont partis. J’ai fait mes courses, après quelques échanges avec d’autres clients, qui partageaient mes avis, ou simplement me voyant bouleversée par ces dérives. Sans aucun rapport avec l’épidémie. Surtout sans aucun effet sur elle, sans résultat sanitaire salvateur sur les citoyens.

Mais pas sur ma perte de confiance dans ce gouvernement. Encore moins sur sa capacité à gérer cette épidémie. Et dans l’emploi qui est faite de notre Police, ce que d’ailleurs je n’ai pas manqué de leur dire à nos quatre jeunes. Dans cette utilisation, voire cette instrumentalisation, qui est faite de leurs compétences. Encore si maniables, si dociles, dont on ne demande pas d’avoir de l’esprit critique, qui si c’était un choix par idéal de justice, doivent ravaler leurs prétentions.

Si toutefois ils sont vraiment policiers !! Puisqu’aucun n’a décliné son identité, ni donné la preuve de son appartenance à la Police. Ce doute persiste.

Et si c’est le cas, s’ils sont bien policiers, que signifie cette saisie d’information sur mon identité ? Y’aura-t-il une suite ? Suis-je fichée de quelque chose ? De quelle accusation ? De quelle infraction ? Autre série de doutes.

De faire mes courses fait-il de moi un délinquant ? Avec le Président Macron, désormais, c’est possible. Sans aucun doute.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 14/04/2020)

 

NB : J’ai dû faire de nombreuses recherches pour savoir de quel cerveau malsain, paranoïaque, émanait cette initiative inutile, répressive, et à fortiori contre-productive. Parce que la Presse s’attache exclusivement au comment remplir cette attestation, bien qu’infantilisante et diffamante, avec en plus toutes les dérives qu’elle a déjà suscitée, sans aucun cillement de contestation. Ce qui me choque. Ce qui a choqué aussi, j’en suis soulagée tout de même, les parlementaires qui semblent-t-il dans l’urgence et par tractations tous azimut ont laissé passer un tel amendement ; l’indignation n’y suffisant pas. Nous voici donc soumis à l’œuvre de Nicole Belloubet, actuel garde des Sceaux. C’est d’elle que cela vient. De ces conceptions à elle. Difficile de ne pas y voir son mépris des Français, à les traiter comme les écoliers qu’on mettait au temps jadis au piquet avec un bonnet d’âne sur la tête. Pour soumettre, humilier, nous les citoyens d’un pays libre, qui se vante tant d’avoir donné naissance à la Déclaration des Droits de l’Homme. Une gageure aujourd’hui ? Une nouvelle parenthèse d’oubli comme l’a été le Régime de Vichy…

« Mes chers compatriotes… »

Ce 13 avril 2020, la fin de la fanfaronnade d’un Président de la République ?Marcron discours

Ce qui ne retire pas cette carotte paternaliste du Déconfinement ; (D’ailleurs pas très cohérent, voire même très risqué si repose sur les enfants, à intégrer les gestes barrière, et à maintenir un masque en place, quand les adultes restent la plupart très approximatifs, avec à disposition un équipement pas adéquat s’il n’est pas constamment renouvelé, quand encore il serait approprié médicalement, d’autant qu’on estimerait les enfants (peut-être ?) très contagieux…)

Quand il n’est question en réalité que d’une prolongation du Confinement.

La seule mesure en notre possession.  Qui n’est pourtant qu’un principe de précaution, pour étaler dans le temps la contamination de tous. Pour suppléer au manque d’infrastructures hospitalières dû à un système de gestion qui a fait de la santé une marchandise. Même une marchandise pas vitale ; moins que l’alimentation, déjà déconsidérée.

Qui fait qu’être contaminé, sans doute immunisé – le seul moyen fiable actuellement ? – si l’on n’est pas à risque, devient dangereux, voire mortel, pour tous.

C’est un mois de plus, au minimum, de privation d’aller et venir. Qui fait faire avec, supporter, susciter nos imaginations, ne pas nier le pénible, trouver aussi des réjouissances. Quand même s’indigner pour explorer comment nous pourrions faire autrement, individuellement et collectivement. Un lien indéfectible encore plus évident en temps de pandémie et de précarité sanitaire qui concerne la santé de tous.

Mais aussi qu’aucun Président ne peut avoir raison ou tort en cette période ; encore plus que d’habitude. Ni aucun autre Politique. Sauf nous dire ce qu’il en est, avec les moyens mis en œuvre*. À tous de prendre la mesure que diriger un pays n’est pas être un magicien qui peut tout.

Qu’il s’agira de s’en rappeler lors de toute élection politique…

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 14/04/2020)

*Et non, « faire communication ». Cf l’article avant-coureur : https://laurencewaki.wordpress.com/2015/03/17/la-politique-cest-faire-des-discours/

Politique française, avril 2020

Quand le président Macron évoquant la lutte contre l’épidémie du Coronavirus nous invoquait « sa » guerre, pour qui prenait-il les citoyens français ? Pour ses soldats ? Pour ses enfants mineures ? Pour des pions à déplacer sur un échiquier ? Qu’il ordonne, et les citoyens exécutent, parce lui seul sait, que « c’est pour leur bien » ?

Après un mois de Confinement, ce n’est pas l’obéissance aveugle à des consignes. Mais bien une adhésion des Français à qui on donne, des informations, des explications du pourquoi des décisions politiques et sanitaires, qu’on sache aussi dire qu’on ne sait pas. Qu’il s’agit d’expérimenter ce qui sont des solutions coûteuses, tant pour l’Économie, que l’équilibre mental des Français. Qu’ils soient confinés et condamnés à attendre, ou qu’ils soient hyperactifs, dans les hôpitaux, et tous les métiers qui l’imposent, postier, livreurs, caissiers, et débordés. Et les entre-deux. Tous obligés.

Tous nous luttons. Maintenant. Et après. La mobilisation continuera au-delà de l’épidémie.

Mais aussi vivons. Transcendons. N’est-ce pas cela aussi notre combat à tous ? Qui nous place tous à devoir nous défendre. À résister.

Il ne s’agit pas de « sa » guerre qui n’appartiendrait qu’au Président d’un pays. Mais de chacun à faire avec, qui fait que nous sommes tous concernés, impliqués. Si c’est une guerre, il s’agit alors de notre guerre à tous. D’autant qu’elle peut tous nous atteindre, que ce soit par la maladie, mais aussi par la perte d’un proche, et plus globalement par la peur de contaminer, de peut-être même tuer autrui involontairement.

Notre courage aussi, c’est de rester malgré tout léger, de ne pas dramatiser, de trouver à s’amuser, à rire. À s’émanciper aussi.

Que sans doute la guerre du président Macron est celle qu’il doit mener avec lui-même. Cette leçon face à incontrôlable d’une dimension inédite. Que le Pouvoir et la Politique trop souvent font nier. Le leurre du contrôle. Que les réponses ne sont pas dans les chiffres. Que l’aléatoire domine, qui suppose d’avancer sans certitudes. Dans la vie, et là tout particulièrement, nous tous naviguons à vue.

Qu’enfin on ne peut tout contrôler, que le Vouloir n’est pas le Pouvoir. Que l’on soit Président, ou pas, riche ou pauvre, qui que l’on soit. Les réponses justes ne viendront pas de là. Pour combattre le virus, comme pour réussir toute entreprise.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 8/04/2020)

Coronavirus version Déconfinement, les réponses…

ERRATUM : Cet article montre que moi aussi j’ai été manipulé, que j’ai voulu croire au tout début que les mesures prises avaient une nécessité sanitaire, dans un but bienveillant du gouvernement envers les citoyens français… Et que la presse dite de référence nous informait…

Laurence Waki (le 29/04/2021)

Faisant pendant à mes questions restées longtemps sans réponse, je suis comblée par ce que je viens de lire et d’apprendre.

Le Monde.fr

Quand et comment pourrons-nous ressortir de chez nous ? Les enjeux du « déconfinement » expliqués en schémas

La perspective de la fin du confinement pose des questions, comme l’avantage d’une levée progressive, le risque d’une deuxième vague ou, enfin, que faire si on ne peut pas éradiquer le virus ?

| 07.04.2020 à 11:11

Merci à ces explications. De l’information apaisante et responsabilisante. Nous pouvons ainsi comprendre et agir, même en étant confiné. Nos perspectives s’ouvrent. Malgré l’attente. De la même qualité journaliste, cet autre article. Et enfin comprendre.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2020/04/02/coronavirus-a-quoi-sert-le-confinement_6035266_4355770.html

que je vous encourage à cliquer.

UNE GRAND MERCI À LEURS AUTEURS-JOURNALISTES !

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 8/04/2020)

Mes questions au tout début, aux Décodeurs/Le Monde, toujours d’actualité…

ERRATUM : Cet article montre que moi aussi j’ai été manipulé, que j’ai voulu croire au tout début que les mesures prises avaient une nécessité sanitaire, dans un but bienveillant du gouvernement envers les citoyens français… Et que la presse dite de référence nous informait…

Laurence Waki (le 29/04/2021)

Savoir pour être libre malgré la privation de liberté qu’est le confinement. Tel est mon besoin. À titre individuel, et dans l’intérêt collectif. Plus que jamais, rappelant l’interdépendance de chacun et de tous.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 29/03/2020)

Coronavirus : Ces gestes-barrières protecteurs, mais…

Pardon Madame de vous avoir dit non ce matin, quand vous m’avez demandé de vous faire traverser la rue.

C’est un immense malaise ensuite, qui ne me quitte pas depuis.

De ces situations absurdes, causées avec l’épidémie de Coronavirus ; par ces recommandations de gestes-barrières, si logiques et censées pourtant. Du moins, la plupart du temps.

Je n’ai pas su faire autrement, que dire non et laissé cette dame-là qu’en d’autre temps j’aurais aidé avec plaisir ; tellement cela donne du plaisir d’aider, de se sentir utile…

Mais j’ai dit non !

Parce que j’avais peur d’être verbalisé si nous étions surpris ? Qu’en plus je n’ai pas du tout les moyens de payer une telle somme…

Parce  que j’ai eu peur de risquer d’être la cause de sa mort si jamais j’étais malade et du coup de la contaminer étant si près d’elle en lui tenant le bras pour traverser…

Parce qu’elle pourrait elle me contaminer bien que je n’y aie même pas pensé, quoi que…

C’est quoi se comporter normalement, voire décemment, en ce moment en pareilles circonstances ?

Ce qui est certain c’est que mon malaise montre que je n’ai pas pu agir en accord avec mes valeurs. Mais que pouvais-je faire ?

Pardon Madame. Mille fois pardon.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 20/03/2020)

 

 

Les mesures contre le Coronavirus : Ces attestations dérogatoires aussi contraignantes, qu’inutiles

Nulle part dans la Presse, je ne vois la moindre explication, encore moins de questionnements, sur ce papier dérogatoire pour s’auto-autoriser à se déplacer dans le cadre de déplacements permis et nécessaires, dont l’évidence se constate à l’œil nu ! Quel est le but ? Dites-moi messieurs Macron, Philippe et Castaner ! (Respectivement Président de la République, Premier ministre, et ministre de l’Intérieur).

À vous donc messieurs, ce court texte qui s’apparente à une lettre ouverte de contestation de cette « mesure » incompréhensible, coercitive, stressante et inutile.

Ceux qui respectent les règles du confinement, assumant leurs responsabilités dans l’intérêt de la collectivité*, se retrouvent ainsi infantilisés par une demande supplémentaire inutile, et qui ajoute des contraintes déjà très fortes du confinement, notamment sur la santé psychique, voire physique quand le corps ne peut bouger suffisamment. N’oublions pas les dommages de la sédentarité sur la santé causant notamment la baisse des défenses immunitaires, en plus du mal-être psychologique… N’oublions pas non plus les recommandations de Santé publique qui demandent à l’évidence de bouger, qui là sont bafouées un temps. D’autant qu’on ne sait combien de temps cela va durer, qu’il faut ménager nos forces et notre mental.

Et ceux qui ne veulent pas respecter les règles, notamment de limiter leurs déplacements, qu’est-ce que cela change cette dérogation ?

Justifier de contraintes professionnelles par son employeur, et/ou par son activité si l’on est notamment l’employeur, cela peut se comprendre. On ne peut rester confiné. Des obligations nous imposent des déplacements dans un grand périmètre, qui suppose de devoir se justifier.

Mais justifier ses courses alimentaires pendant qu’on les fait, et sa marche ou son jogging pendant qu’on le fait, exiger des papiers est proprement irrespectueux des citoyens à qui on demande cet énorme sacrifice de la privation de liberté d’aller et venir** ; ce qui se fait pour les personnes condamnées pour des délits en les incarcérant ; la prison pour les punir. Nous voilà donc comme des « condamnés ». Pour combien de temps ? Je doute que cela dure deux semaines. C’est extrêmement lourd.

Quant à demander à nos policiers ce genre de contrôle, est aussi manquer de respect à leurs fonctions, et le sens de leur métier. Sans compter que ces contrôles peuvent causer des contaminations supplémentaires.

Nous citoyens Français, consciencieux*, (et j’en suis sûr, la grande majorité des Français) et faisant au mieux avec ce confinement, sommes déjà assez chargés comme cela de contraintes pour ne pas en rajouter. À l’inverse, je demande au gouvernement, de nous aider, comme il le peut dans cette épreuve où nous avançons tous à l’aveugle. De notamment nous aider à tenir sur la durée.

Ainsi nous pourrons vous faire confiance malgré la dureté ce qui est exigé, parce que compris dans l’intérêt de tous. D’autant plus légitime dans la juste mesure des actions contraignantes mais fondées.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 20/03/2020)

* dont je fais partie, d’autant que j’estime nécessaire d’adhérer au mieux aux actions qui permettront sans doute de sortir de cette crise sanitaire.

** Rappelons succinctement ce qu’est la liberté d’aller et venir en Droit Français : La liberté d’aller et venir est tout d’abord une composante de la liberté individuelle. Elle est aussi, inhérente à la personne humaine : se mouvoir, stationner, séjourner fait partie de ses fonctions vitales. C’est un droit individuel, qui a une valeur constitutionnelle, que donc ce principe fait partie intégrante des droits fondamentaux. Cette article se rattache à l’article 4 de la Déclarations des Droits de L’homme et du citoyen de 1789 qui consacre le principe de liberté. La liberté d’aller et venir est garantie par l’article 66 de la constitution du 4 octobre 1958 qui reconnaît la compétence exclusive de l’autorité judiciaire. Et le 12 juillet 1979, le conseil constitutionnel a reconnu à la liberté d’aller et venir une valeur constitutionnelle. (Pour de plus amples explications : https://www.cabinetaci.com/la-liberte-daller-et-venir-sources/)

Le déni de la mort mis à mal par le Coronavirus

La panique qui s’empare de nous quand on parle de morts dus au Coronavirus. Des chiffres balancés, isolés de ceux du nombre de morts en France avant l’arrivée de ce virus. Qui donnent cette impression que l’on vient de découvrir que l’on est mortel. Que cette épidémie va nous tuer. Que sans elle, on allait vivre pour toujours…

Je suis étonnée, même dérangée, de n’avoir pas lu de mise en perspective. Qui donne cet effet loupe sur la dangerosité de ce virus récent. Le rendant d’autant plus effrayant.

Sans doute, on ne peut faire l’économie de mesures sanitaires. Que je m’interroge de ce que je proposerais si j’étais Macron, ou si j’étais au gouvernement, si j’avais cette écrasante responsabilité, qu’en réalité est disproportionnée par rapport au simple humain qu’ils sont, que nous sommes tous. Et là c’est fatalement la colle. Existe-t-il de bonnes décisions ? Outre le fait d’informer, de délivrer le résultat de mesures prises, de donner à voir la balance coût/bénéfice. Aucune procédure ne peut garantir un succès absolu. C’est le simple bon sens de la gestion de l’Incertitude.

Et c’est dans ce cadre-là, qu’il s’agit aussi de faire au mieux pour éviter les surenchères catastrophistes. Donc relativiser. Notamment en apprenant qu’en France, habituellement, il y a un décès par minute*. Que la grippe cause 2% des décès chaque année, et que son vaccin ne peut garantir une complète immunité. Et que mourir, même de vieillesse, c’est mourir la plupart du temps d’une maladie qui atteint un corps fragilisé. Qu’également en France nous sommes 66,99 millions d’habitants.

Alors, on s’effraie à entendre qu’un virus a déjà causé plus de cent morts. Surtout quand ce nouveau venu est associé à la notion de pandémie**, signifiant inconsciemment « hors contrôle ». Mais aujourd’hui encore beaucoup de maladies nous échappent, restent inguérissables. On va trouver pour certaines à les gérer, parfois même à les soigner.

De ce réalisme qui devrait nous éviter de céder à la panique. Mais faut-il pour autant ne rien faire ? Ne sommes-nous pas à l’inverse face à un « réactivisme » politique outrancier qui nous ferait dévier ?…

A-t-on oublié notre mortalité, issue à laquelle nous sommes tous conviés ?

Quel que soit le Pouvoir, quelle que soit la richesse financière, que tout ce que nous pourrons obtenir, tout cela va finir. Que personne ne peut avoir de contrôle là-dessus. Qu’il s’agit de notre redoutable et sublime Impuissance.

Redoutable, oui. Sublime aussi. Qui nous invite à prendre de nouveau conscience de notre mortalité à tous. D’avoir une autre considération de notre vie, de la vie d’autrui. Le temps prend ainsi une autre valeur, prend la valeur sacrée de l’éphémère.

Que les mesures les meilleures sont prises avec cette conscience-ci.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 17/03/2020)

*La France enregistre environ six cent mille décès par an. Soit un peu plus de 50.000 mensuels.

**Quand dans la définition exacte du mot, il n’est pas question de mortalité. Qu’une pandémie est une épidémie – certes qui peut être une maladie infectieuse et contagieuse – qui surtout atteint un grand nombre de personnes, dans une zone géographique très étendue. On peut ainsi invoquer une pandémie de grippe, mais aussi d’obésité, de suicides.

L’Autre est un danger potentiellement mortel ?

Avec Hollande tout un chacun devenait un terroriste potentiel devant accepter les contrôles intempestifs du contenu des sacs ; ce qui n’a pas encore cessé…

Avec Macron, tout un chacun est un malade contagieux dont il faut s’écarter.

À chaque fois, l’Autre est vu implicitement et insidieusement comme un danger mortel dont il faut se méfier.

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Queue « distanciée » , qui se prolonge loin derrière, à seulement 9 heures du matin, ce 17 mars 2020, devant un Carrefour Market rue Tolbiac / Paris 13 !

Des précautions comprises comme telles quand elles sont exceptionnelles et justifiées par des résultats probants. Qui nous seront divulgués, nous mettant en toute connaissance de cause. Mais si elles sont banalisées et installées dans la durée… De celles qu’on impose, à culpabiliser s’il le faut, voire sanctionner, punir, pour que cela soit exécuté sans mot dire.

La peur de l’Autre déjà trop présente dans notre société (de guerre économique) cause déjà de nombreuses victimes. Peut-elle être une solution ?

Espérons que cette mise en place-ci soit pensée avec sa cessation ; à l’opposé de l’État d’urgence de 2015, dont on a fait que retirer l’appellation…

Une mise en place pensée, signifiant avec un début et une fin.

Reste que les conditions de l’arrêt n’ont pas été énoncées. Mauvais signe ?

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 17/03/2020)

Coronavirus, quid du pire…

Coronavirus en France – stade 3.

Lutter pour la santé au mieux, contre la panique et le catastrophisme. Le confinement ne peut durer. Qui suppose des mesures orientées sur l’ouverture des soins, d’informations mises en perspectives, et non à donner des nombres de gens contaminés, ce qui ne signifie absolument pas la gravité ni la mort, mais met dans une terrible impuissance.

Rappelons les erreurs de la Canicule de 2003 en guise de leçons, avec ses 25.000 morts. Ici c’est 127 décès. Qui peuvent augmenter bien-sûr, qui devraient surtout enclencher que soient enfin réorganisés les hôpitaux, les tarifications, à sortir d’une rentabilité malsaine qui ne peut avoir cours, en terme de santé ; en somme tous ces dossiers réclamés par le personnel hospitalier mais mis en attente depuis des années, qui maintenant sont urgents et vitaux.

Faire de la France une ville morte ne fera pas disparaître le virus, s’il fait baisser un temps les chiffres. Même si le réflexe de rester chez soi quand on est malade devrait déjà s’imposer pour un simple rhume, ou une grippette. Une responsabilité qui s’impose aujourd’hui. Qui serait bon qu’elle perdure. Mais les employés consciencieux ont-ils le choix d’habitude ? Qu’éviter de contaminer ses proches quels que soient les lieux devrait pourtant aller de soi.

Une épidémie peut-elle ainsi rappeler l’essentiel ? De la santé et du civisme ?

Sans céder au fatalisme, la maladie, de surcroît la mortalité ne peuvent être niées et font parties de nos vies normales. Si tout doit être mis en œuvre pour permettre la santé, et éviter les morts prématurés, empêcher les citoyens de vivre, les amener à se cloîtrer, doit s’envisager de façon provisoire et avec l’assurance que cela ait une répercussion qui en vaut la peine ; avec des réévaluations permanentes et les résultats obtenus diffusés. C’est plus que limiter la contagion que cela doit permettre.

L’incertitude ne justifie pas la coercition. Ni même le principe de précaution.

L’inquiétude me gagne… Mais pas celle de la maladie…

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Le pire à craindre n’est pas tant l’épidémie, que la réaction face à elle ; et notamment les décisions politiques pour y faire face. De celles qui créent plus de répercussions, voire seront plus dangereuses sur les personnes et sur un plus long terme, que le mal initial.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 16/03/2020)

 

 

 

Politique française, mars 2020

Quand la Stratégie politicienne ne peut agir.

Pour faire taire les Gilets jaunes, il y a eu le Grand débat,

Pour faire taire les grèves contre la réforme des retraites, il y a le 49,3,

Mais pour faire taire le Coronavirus, que peut-il  y avoir ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 11/03/2020)

Politique française, février 2020

Alors que les grèves contre la réforme des retraites sont toujours d’actualité, aucune évolution côté gouvernemental, qui fait la sourde oreille. L’option « battre en retraite » s’imposerait-elle ?

Tel un ordre de dispersion où le Président E. Macron s’en va en Politique extérieure, et le Premier ministre E. Philippe s’en retourne aux élections municipales de sa ville d’antan. De la stratégie de repli macro & micro ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 9/02/2020)

Politique française, janvier 2020

Au dernier jour de 2019. Le président Macron affirme. Par conviction ? Pour conjurer le sort ? Qu’en sera-t-il ?

D’ores et déjà un de ces vœux prononcés est exaucé, certes pas tout à fait comme il entendait ; et pourtant. Je veux parler ici de ses « vœux de vigilance ». Pas ceux auxquels il pensait qui supposent une recrudescence démesurée de vigiles, du sécuritaire, entraînant de la suspicion envers chacun. Mais une forme de vigilance indéniablement, avec ces grèves très longue durée, contre les remaniements imposés des retraites.

De ce vœu qui veille. Par principe à ne pas creuser davantage les inégalités et son corollaire la défiance envers tous, à vouloir à l’inverse se sentir en sécurité que procure un système juste et protecteur. Et en particulier, rappelle que la confiance c’est tenir ses promesses, que les engagements signés ne peuvent être changés en cours de route. et que le prétexte que c’est pour leur bien dans le futur, ne peut convaincre ceux qui savent être vigilants. Justement.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 1/01/2020)

Tous mes vœux de Bonne Année 2020 !

Parce qu’il le faut bien,index

Parce qu’on le vaut bien !

Qu’il vienne tout ce que l’on veut,

Et s’abstienne, même se retire, tout ce qui nous peine, nous agresse.

Ainsi entendus, sommes-nous parés pour cette nouvelle année,

Et vogue ainsi le navire en cette année 2020 qui se présente.

dessiner-chat-tenant-poisson-dans-bateau_45130-541Laurence Waki (le 29/12/2019)

Photo : Oscar, chat d’écrivain, encore chaton, paisible dans son embarcation improvisée.

Politique française, décembre 2019

Qu’il y aurait un avant et un après ce 5 décembre ? Voilà un bien curieux paradigme supposé. Comme si la société était divisée en seulement deux camps, dans un fonctionnement – tel que le représente l’Analyse Transactionnelle -, avec le Parent d’un côté et l’Enfant de l’autre, et aussi ceux qui régissent et ceux qui subissent, le maître et les esclaves, le possédant et les trimeurs…

Quand c’est tout une remise en question du système. Parce que les gens osent, parce que les promesses n’endorment plus. Un continuum de « ça suffit ». Face à des règles du jeu floues, qui font perdre la confiance.

Pourtant, tant que les gens s’expriment, c’est encore possible ; il reste encore un peu de foi dans la démocratie, dans le gouvernement actuel.

Là où il faudra s’inquiéter, c’est quand les gens se résigneront et se tairont.

Qu’il s’agit en fait d’y voir : Les retraites par Macron pourrait être la retraite de Macron en politique, devant le désir et la nécessité du retrait du projet, ou de Macron ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 15/12/2019)

Les mots de « Cabbale culinaire » – Tome 4

Laurence Waki (le 19/11/2019)

Alimentation – Fakes news – Internet – Alain Passard – réseaux sociaux – censure – Politique – faux-suicide – Parfum – œnologie – végétal – Mendés-France – Château – diffamation – éthique – procès – loyauté familiale – nocivité – mensonges – gastronomie – Agriculture – Enquête – cinéma – restaurants – journalisme.

Politique française, novembre 2019

Peut-on « en même temps » diriger un pays et vouloir être président (de nouveau) ?

Ou n’est-ce pas des simultanéités incompatibles ? Qui font que pour bien faire l’un et s’y consacrer, il est nécessaire d’oublier l’autre ; parce qu’occuper une fonction ne peut être une fin en soi, sauf si on n’a rien à y faire que d’y être élu.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 4/11/2019)

Les mots-clés de « Cabbale culinaire » – Tome 4

Nuage Tome 4 Justice

Laurence Waki (le 10/10/2019)

Alimentation – Fakes news – Internet – Alain Passard – réseaux sociaux – censure – Politique – faux-suicide – Jean-Claude Ellena – œnologie – végétal – Mendés-France – Château – diffamation – éthique – procès – loyauté familiale – nocivité – mensonges – gastronomie – Agriculture – Enquête – cinéma – restaurants – journalisme.

C’est l’histoire de … « Cabbale culinaire » – Tome 4

Ella Mathis rentre à Paris après un séjour de trois ans en Californie, où elle vivait en couple avec Allen Patterson, avec lequel elle vient de rompre ; échec se doublant aussi du succès mitigé de ses projets qui n’ont pas connu la réussite escompté là-bas.

C’est donc un retour peu enjoué mais encadré par la finalisation d’un projet avec Marie Hédiard restée à Paris – celui du Label – une agence pour journalistes-auteurs leur permettant de réaliser leurs enquêtes en toute indépendance, avec le temps et l’argent nécessaires pour ce faire, au nom du droit à l’information, qui suppose un engagement personnel et impliqué, en toute liberté.

Mais beaucoup de choses ont évolué en trois ans. Ella doit reconquérir sa place supposant déjà de se retrouver elle, et de se situer vis-à-vis des autres, comme de notamment son ancienne assistante, Annie François, devenue réalisateur de documentaires autour de la nutrition, et même diffusés en salle.

Pourtant c’était clair, Ella ne voulait plus avoir affaire à elle, se prétendant trahie par elle. Et ce n’est pas la conviction de Marie Hédiard, qui va pouvoir y changer quoi que ce soit, qui pourtant voudrait tant qu’elle fasse partie du Label.

Mais c’est autre chose qui va les rapprocher, en commençant d’abord par une nouvelle rencontre, des retrouvailles avec Louis-David, dit LD, qui coïncidence (?), est alors en couple avec Marie.

C’est ensuite un démarrage en trombe, de redistribution des cartes, à coup de fake news via les réseaux sociaux, des rumeurs qui enflent, et s’auto-reproduisent, dans lesquelles Ella Mathis va s’engouffrer, espérant y trouver l’auteur, par là où tout cet insensé a commencé ; croyant ainsi avoir le pouvoir de tout faire cesser. Telle est sa nouvelle enquête. Pourtant sans cadavre ; du moins au début…

Laurence Waki/L.A.Waki(le 10/10/2019)

Merci Madame Toni Morrison

D’avoir répondu sur la race, notamment  que* :

« (…) c’est un critère vide, qui n’a pas d’avantage de sens que le sexe ou la couleur des yeux : la race ne dit rien de la personne que vous avez en face de vous. (…) Certes j’écris sur la communauté noire américaine (…) mais ce qui compte vraiment, au fond c’est qu’ils sont des êtres humains, et que, partageant la même expérience humaine, le lecteur se sente lié à eux, intime avec eux. »

Une évidence. Qu’il serait si bon de ne pas oublier.

painting-e1498078299971Des Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 10/10/2019)

*Source : Télérama n°3632 daté du 21/08/2019

Politique française, octobre 2019

Hommage national, grandiose et inédit, pour l’ancien président de la République, Jacques Chirac.

Le Roi est mort ! Vive le … Moi !

« Moi-Macron ». Entre autres.

Qui tous unis à cette occasion, qui tous s’en revendiquent. Tellement ils lui envient ces hommages des Français qui le regrettent lui si fort, si nombreux. Toutes ces voix qu’on aimerait pour soi.

Qui les questionnent. Mais pourquoi diable l’aime-t-on à ce point aujourd’hui ? Pourquoi lui et pas nous ! Qu’ils semblent tous nous chanter en chœur, ces Politiques de tout bord :

notes musique On a tous quelque chose de Jacques Chirac…

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 1/10/2019)

Politique française, septembre 2019

Me baladant rue de la Providence*, j’ai découvert sur le frontispice de cette école, qu’un terme manquait à la trilogie républicaine. Qui devenait ainsi ce duo, d’égalité & fraternité.

Espérant que cela ne soit pas vu comme providentiel, que seulement le troisième membre pourtant cité en premier ne pouvait être désormais manquant.

S’avérant seulement caché, masqué par le lierre grimpant.

Révélateur de cette tendance politique actuelle que la liberté devient cachée, masquée, même oubliée.

Que symbolise ce lierre qui la recouvre ? Qu’il faudrait juste écarter pour remettre à sa juste place, pour de nouveau lire, de nouveau le brandir : LIBERTÉ.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 9/09/2019)

* Paris 13ième

Été 2019, Retour du couvre-chef

Le couvre-chef  fait son retour ; comme les jambes nues en 2017, le short en 2018, le couvre-chef à Paris illustre l’évolution estivale parisienne où désormais les températures transforment nos parcs en succédané de plages.

Le changement climatique, l’évolution des mœurs, la baisse du pouvoir d’achat, voire la persistance du chômage, n’y sont évidemment pas étrangers.

Reste que la symbolique du couvre-chef peut aussi se retrouver dans le terme lui-même. Que signifie « couvrir » le chef ?

Couvrir,

comme empêcher que quelque chose que l’on ne souhaite pas ne se fasse,

ou comme protéger voire cacher pour permettre que des choses non souhaitées se fassent quand même en toute impunité ?

De quoi non couvrons-nous ?

soi ?Des Aphorismes et cætera, Série Si humain… aussi, Laurence Waki (le 10/08/2019)

 

Politique française, août 2019

Monsieur Macron, de président nommé peut-il devenir un Président ?

D’avoir été élu, permet-il de le devenir ?

D’enfin arrêter ses exigences sans concession que sa position certes permet, et de pouvoir gouverner ?

Une nouvelle étape ? Ou prépare-il déjà sa réélection qui suppose d’être moins directif dans un premier temps ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 10/08/2019)

Politique française, juin 2019

En quoi croit le Président Macron, mis à part en lui-même ? La confiance n’est-elle pas la possibilité aussi de croire en autrui ? Croire en soi et croire en l’autre. Qui à son tour pourra croire en lui.

Car comment faire confiance à quelqu’un qui montre si peu de confiance envers autrui ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 02/06/2019)

INDENTITARISME

Indentitarisme : Se dit d’un système de perception de soi et/ou d’autrui en fonction de critères qui peuvent être d’ordre biologique, ou de comportement, ou social, censé définir la personne. Le terme employé à tort est « identité », alors qu’il s’agit d’identification pour catégoriser, afin de fixer chacun sous un terme, qui devient la définition de ce qu’il est ce quelque chose, et doit s’y tenir.

Quand l’identité fondamentale est multiple, changeante. Et surtout se résume à JE SUIS ; sans rien qui y soit accolé.

dessin dictionnaire Mon précis de vocabulaire, Laurence Waki (le 7/05/2019)

 

 

Politique française, mai 2019

Je veux et j’exige, semble dire le Président Macron, concernant la réparation de Notre Dame de Paris. Ce faire-vite pour cacher le cassé, pour s’éviter de réfléchir sur le cassé, sur ce qu’il peut nous apprendre.

Alors que le cassé, qui est évidemment dommageable, ne peut se réparer réellement que dans la réflexion et du respect du temps de la maturation essentiel, pour une mise en acte appropriée, sentie, pensée.

S’opposant au faire vite, cet escamotage, qui supposera paradoxalement beaucoup de temps perdu à réparer les erreurs commises dans la précipitation.
Quant encore elles peuvent être réparées.

Un rappel à l’ordre, dont devrait s’inspirer tout acte politique, pour prendre le temps de réparer réellement le cassé. Qu’il soit question des bâtiments, qu’il soit question des citoyens.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 05/05/2019)

Politique française, avril 2019

Donner du pouvoir à quelqu’un ce n’est pas lui donner toute impunité à faire ce qu’il veut selon ses seules croyances.

N’est-ce pourtant pas ainsi que raisonne M. Macron comme étant cela sa fonction présidentielle, de proposer faire débat pour imposer son point de vue ?

Qui inspire des réactions rappelant le fameux duo Dalida/Alain Delon, « Paroles, paroles« , avec la riposte de Dalida qui dit :

« (…)
Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots
(…)
Rien que des mots
(…)
Des mots faciles des mots fragiles
C’était trop beau
(…)
Bien trop beau
(…)
Mais c’est fini le temps des rêves
Les souvenirs se fanent aussi
quand on les oublie
(…)
Caramels, bonbons et chocolats
(…)
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre
qui aime le vent et le parfum des roses
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles
encore des paroles que tu sèmes au vent
(…)
Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots
(…)
Rien que des mots
(…)
Des mots magiques des mots tactiques
qui sonnent faux
(…)
Oui, tellement faux
(…)
Rien ne t’arrête quand tu commences
Si tu savais comme j’ai envie
d’un peu de silence
(…)
Caramels, bonbons et chocolats
(…)
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre
qui aime les étoiles sur les dunes
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles
encore des paroles que tu sèmes au vent
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles
(…)
Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles
encore des paroles que tu sèmes au vent »
Et pour ceux qui ne connaissent pas, ou voudrait entendre ce que lui dit Alain Delon :
images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 01/04/2019)

Merci, Monsieur Rainer Maria Rilke

D’avoir déclaré via ses « Lettres à un jeune poète », avec celle écrite à Rome, le 14 mai 1904 :

« (…) Ce progrès métamorphosera la façon de vivre l’amour, qui aujourd’hui est pleine de méprises (d’abord tout au rebours de la volonté des hommes dépassés), la transformera jusqu’au fond, la remaniera en une relation conçue d’humain à humain, non plus d’homme à femme. Et cet amour plus humain (qui s’accomplira avec infiniment d’égards, et de douceur, bon et clair en nouant et se déliant) ressemblera à celui que nous préparons en luttant péniblement, à l’amour qui consiste en ce que deux solitudes se protègent l’une l’autre, se délimitent, et se saluent. »

« Une relation conçue d’humain à humain », « deux solitudes se protègent l’une l’autre »..

N’ai-je pas été étonnée en relisant ce livre lu lors de mes études d’art dramatique. De ces livres que tout apprenti-comédien, théâtreux et autres auteurs ont lu. Qu’il est nécessaire de relire pour y trouver ce qu’on n’avait pu y voir, cherchant surtout à se rassurer, comme le destinataire du livre, Franz Xaver Kappus, sur le choix de sa voie.

Malheureusement, ce passage est encore d’actualité en terme d’évolution, très loin d’être accomplie. Et en cette période d’Identitarisme et de Binarisme de Sexe renforcé, au nom de l’Égalité nous dit-on, ce « progrès »-ci risque de devoir encore patienter…

painting-e1498078299971Des Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 2/03/2019)

Politique française, mars 2019

L’attitude de Macron n’est-elle pas le résultat de son manque d’efforts qu’il lui a fallu pour accéder à la fonction de chef d’État ?

Ne comprenant pas cette trop grande facilité qu’il a eu, il ne peut entendre les difficultés des autres, de tous ces efforts qui peuvent pourtant mener nulle part. Qui lui fait croire sans doute que les gens font exprès d’échouer, d’être chômeur, de subir la précarité…

À l’inverse d’un De Gaulle, d’un Mitterrand, d’un Chirac, notamment, qui ont beaucoup échoué et ont de fait compris que la présidence d’un pays se mérite. Qui impose à respecter la population et non de la prendre de haut.

Monsieur Macron n’a pas lui cette gratitude d’être enfin élu. Qui le prive de cette attente avant d’accéder au Pouvoir, de celle qui, en outre donne cette légitimité, qui lui fera toujours défaut.

 
images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 01/03/2019)

50 ans : Avoir ou Être ?

J’ai 50 ans aujourd’hui.

Mais pas plus que je ne suis mes organes génitaux, je suis mon âge (civil). D’ailleurs, on dit avoir tel âge et non être tel âge. Qui suppose que j’ai aussi/que je peux avoir aussi, d’autres âge.

Mais je réalise tout ce temps que j’ai perdu à être considérée comme une femme, comme « femme  » ; cette fonction femme.

Oui. Femme est une fonction et non une personne, un être, un humain ; ce qui entraîne confusion, inégalité de fait ; et pour beaucoup en quête de virilité, ce à quoi il ne faut surtout pas ressembler pour être un vrai homme, mais ce qu’il faut posséder.

Avoir une femme et surtout ne pas en être, ne pas être confondu, influencé, par du féminin ; ce qui est ordonné aux garçons trop souvent, avec la peur qu’il pourrait devenir la pire des choses ainsi montrée, stigmatisée : avoir du féminin en eux. Une haine malgré eux venant de cette menace, de cette peur irrationnelle parce qu’impensée.

Homme. Femme. Quelle importance vraiment ? Et quelle signification ? Cela permet-il d’être soi que de s’attribuer ces cases ? Qu’en faire ?

Et pour moi cette considération factice, c’est ce temps perdu à être, à faire, ce qui a du sens pour moi, qui me permet d’aimer, donc de construire.

N’est-ce pas cela vraiment vivre justement ?

Et si c’était cela la fameuse sagesse de l’âge qui avance, qui nous fait avancer…

painting-e1498078299971Des Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 1/02/2019)

Politique française, février 2019

Un président contre les Français, culpabilisés*, qui auraient oublié dit-il « le sens de l’effort » – tout s’explique !! – afin de cacher ses incompétences à tenir ses engagements de retour à la croissance économique du pays.

Juger les autres coupables afin de se défausser. La ficelle est tellement énorme qu’on peut se demander ce que cela cache réellement. Déjà son sens des responsabilités qui perdu, pas seulement par le fait même de sa fonction,  mais celui de tenir ses promesses, lui fait accuser les autres. Mais quoi d’autre ? Mis à part l’effort qu’il nous faut pour supporter ce président sans égard pour les Français. Sans scrupules.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 01/02/2019)

*https://laurencewaki.wordpress.com/2019/02/01/culpabiliser-pourquoi/

Culpabiliser, pourquoi ?

La vie m’a appris que quand on tente de me culpabiliser, c’est que la personne en face veut me dominer, voir m’écraser, car dans son fonctionnement de rapport de force elle se sent menacée par moi, se sent inférieure et a le besoin réactif de rétablir l’équilibre ; ce n’est pas forcément moi mais ce que je lui évoque, qui d’ailleurs n’est qu’un problème entre elle et elle.

N’empêche que ces arguments culpabilisants sont un cadeau empoisonné à laisser à son expéditeur ; d’autant qu’il ne concerne que lui.

Notons qu’il y a des personnes qui se sentent menacés pour un rien, que la simple présence d’autrui les met en mode attaque.

En revanche c’est tout de même inquiétant car cela dénote une faible estime de soi, un fort sentiment d’infériorité, et une mauvaise gestion de soi ; ce qui ne peut aller avec avoir du pouvoir sur autrui telle que le permet la fonction de chef d’État. Par exemple…

À bon entendeur…

soi ?Des Aphorismes et cætera, Série Si humain… aussi, Laurence Waki (le 1/02/2019)

Politique française, janvier 2019

À peine né en politique M. Macron aurait-il déjà pris le pire défaut des vieux politiciens, qui eux ont eu par leurs ambitions le temps d’être grand et/ou puissant ?

Aurait-il trop lu Napoléon pour se sentir conquérant, et fait l’impasse de Zweig, qui écrit dans « Joseph Fouché« * pour faire remarquer l’impossibilité qu’elle soit pour Napoléon ou Fouché, de céder quand leur temps est fini, mais au contraire de s’y cramponner, jusqu’à leur perte  :

« Car le pouvoir est comme la la tête de Méduse : celui qui en a vu la la figure ne peut plus en détourner son regard, reste fasciné et charmé. Celui qui une fois, a goûté l’ivresse de la domination et du commandement ne peut plus s’en passer. (…) Pas plus qu’un joueur ne peut quitter le jeu, un buveur la boisson et un braconnier la chasse. »

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 01/01/2019)

Stefan Zweig

*« Joseph Fouché », de Stefan Zweig, édition livre de poche. (1929)

Joyeux Noël 2018 & Belle Année 2019

Julius n’est plus,

Oscar

Oscar, chaton et futur chat d’écrivain

Oscar a fait son entrée.

La vie s’en va,

La vie continue.

Pas tout à fait pareille,

Mais pas si différente.

Comme cette année bientôt derrière nous,

Et celle qui arrive,

pourvu qu’elle soit, et c’est selon

le meilleur et le pire,

pareille et différente.

joyeux noël et bonne année

Laurence Waki (le 10/12/2018)

Politique française, décembre 2018

orateur dessinFin du monde ou fin de mois,

Diriger ou arbitrer,

Vision ou terrain,

Écologie ou argent.

Vert ou jaune,*

Qu’en est-il du « en même temps »  du Président Macron ?

Viabilité ou chimère ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 01/12/2018)

*évoquant le mouvement des « gilets jaunes ».

Politique française, novembre 2018

Si le Président Macron a besoin des morts de la (dite*) Grande Guerre pour inscrire son parcours dans la continuité républicaine, les vivants ont besoin d’un président pour poursuivre leur existence dignement.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 06/11/2018)

*Le centenaire du 11 novembre 1918, une guerre si meurtrière, qualifiée de Der des Ders, dans l’espoir d’un « plus jamais ça ». Malheureusement déçu.

Politique française, octobre 2018

Il suffirait de « traverser la rue », nous dit Emmanuel Macron. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ? Il aura fallu l’arrivée de M. Macron à la présidence pour détenir La solution. Comment se fait-il qu’aucun autre président, ni même aucun politique, et ce depuis plus de 40 ans, n’y avait pas pensé avant lui !

Une telle évidence. Et même, n’y allez pas en marchant, courez Chômeurs. Parce que aussi vous êtes responsables, vous informe le président. Tout vous incombe. Et rien ne doit vous retenir désormais avec cette solution qui s’impose à vous…

Run across the road. Voilà qui sonne bien en anglais. Un beau titre de chanson. Une sonorité ronde. Une belle chanson sûrement.

Mais pas une réponse politique ; pas de la trempe que devrait avoir tout responsable politique, à fortiori quand il est élu. M. Macron sait si bien se déclarer « responsable » pour Benalla*, quand constitutionnellement il ne peut l’être (!), et décline concernant sa responsabilité de chef de l’État à permettre à tout citoyen de vivre dignement, en s’inspirant – comme il se doit d’un président français – de la Déclaration des droits de l’Homme, tel ces articles :

Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 22

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.

Article 25.1

Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a le droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite et circonstances indépendantes de sa volonté.

Tout comme d’autres articles que vous pouvez trouver sur ce blog, afin que soit mis en place notamment un Revenu sans obligations, en réponse avec la situation économique de notre pays : https://laurencewaki.wordpress.com/2016/11/03/liste-darticles-de-la-declaration-universelle-des-droits-de-lhomme-extrait-de-1948/

Run across the road.

Oui pour une belle chanson. Qui parlerait de voyages, de découvertes, de rencontres…

Non pour un programme politique ! Les Français valent mieux que cela. La France aussi.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 02/10/2018)

*https://laurencewaki.wordpress.com/2018/08/01/politique-francaise-aout-2018/

E. Macron se prendrait-il pour Tolstoï ?

Quand il y a une cette annonce qui fossoyait le Revenu Universel, cette lecture de Zweig sur Tolstoï et sa conversion religieuse dogmatique, s’est rappelée, à la façon d’une synchronicité.

AVT_Leon-Tolstoi_5045

 » (…). Car en dépit des chemins de fer et de la télégraphie, en dépit du microscope et de toute la magie de la technique, notre monde spirituel a conservé exactement la même attente messianique d’un état moral supérieur qu’aux jours du Christ, de Mahomet et de Bouddha : une aspiration sans cesse renouvelée vers un guide et un maître vit et vibre de façon inextinguible dans l’âme, éternellement avide de miracles, des multitudes. C’est pourquoi toujours, quand un homme, un individu s’adresse à l’humanité en lui faisant quelques promesses, il touche le nerf sensible de cette soif de croyance, et une infinie réserve d’inclination au sacrifice accueille chaque fois celui qui a le courage de s’élever et d’oser cette parole, lourde de plus que toute autre responsabilité : « Je connais la vérité. » (…). »

Rappelons qu’avec son statut de Comte et sa célébrité, Tolstoï n’a jamais pu vivre les préceptes qu’il prônait. Faisant de lui un idéologue moraliste dont sa vie réelle en faisait un imposteur. En complète dissociation entre son dire et son faire. Qui l’a rongé durant les trente dernières années de sa vie. En plus de défendre des idées factices, parfaitement déconnectées de la réalité et de l’individualité des personnes, donc dangereuses.

Stefan Zweig

 

Rappelons aussi que « Trois poètes de leur vie », dont est issu la biographie de Tolstoï, a été écrit en 1928 ; cette période dite d’entre-deux-guerres, très proche de l’élection démocratique d’Hitler, qui sans doute a été l’une des principales raisons du suicide de l’auteur.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 15/09/2018)

 

La peur du Revenu Universel comme toutes ces peurs…

De ces vieilles idées qui rappellent celles :

Que sans la peine de mort le pays allait connaître une recrudescence de crimes, que si le droit à la contraception et pire la dépénalisation de l’avortement étaient établis, les femmes deviendraient des hystériques sexuelles car les brides de l’enfantement
seraient lâchés. Et que dire des déchaînements du mariage pour tous qui a montré où était vraiment placé l’hystérie…

Tous ces chaos annoncés montrant le mépris pour la liberté des gens. Et dans la même veine, donner un revenu sans obligations – surtout plus humiliantes qu’utiles – ne peut s’envisager ; les gens ainsi « débridés », vus comme feignants sans doute, feraient n’importe quoi, selon ces raisonnements obsolètes mais pourtant encore revendiqués.

Et ce sont les Français qui seraient rétifs au changement ! Dit ce président « novateur »…

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 15/09/2018)

Quand E. Macron se fait profanateur

E. Macron et la perversion des idées comme celle fondamentale du Revenu Universel, sans condition ; que lui recycle en en détournant complètement le sens, et sa portée politique. Sans aucun scrupule. Pour encore plus réduire, écraser. Telle une profanation.

Et des idées vieilles d’accompagnement montrant à quel point il est ignorant sur ce dossier. Qui suppose infantilisation, que la personne ne peut décider par elle-même ce dont elle a besoin et qui elle veut contacter. Et désengage la responsabilité de l’État sur l’absence d’emplois décents pour tous.

Quelle reculade et des ficelles si grosses à reporter tout sur les « pauvres ». Au prétexte de lutter contre la pauvreté. S’ajoute ainsi le cynisme.

En plus de n’être encore que du changement de Forme, à défaut du Fond, de la profondeur. Au détriment du citoyen. De la stagnation, en pire. Ce n’est même plus de l’hyper-conservatisme politique.

Telle est l’offre d’un « jeune » président. Une telle sénilité politique !

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 15/09/2018)

Les Aphorismes de « Mon sexe a-t-il une identité ? », Essai philosophique de Laurence Waki

  • Nous sommes tous pareils puisque nous sommes tous différents.

  • Comme il n’y a qu’une seule race, la race humaine, il ne peut qu’y avoir qu’un seul genre, le genre humain.

  • L’identité, c’est l’être en mouvement. Elle ne peut en aucun cas relever de l’arbitraire donné par la naissance ; nationalité, couleur de peau, organes génitaux, cela peut être la définition d’autrui sur nous, pas la nôtre.

  • Une culpabilité latente d’être soi, qui expliquerait cette peur de sa singularité, de préférer avoir recours à des hypothèses biologiques qui justifieraient leurs actes, pour ne pas avoir à les justifier, à se justifier.

  • L’identification n’est pas l’identité. Si l’identification d’autrui est facile, voir son identité demande une certaine dose d’intimité, dénuée de préjugés.

  • La persistance de l’identité sexuelle ne peut plus être scientifique, elle est aujourd’hui économique.

  • Nous ne sommes pas nos organes génitaux, ni la couleur de notre peau, ni même notre âge.

  • La distinction par les organes génitaux n’est que l’instrumentalisation des humains en vue de la reproduction de l’espèce.

  • Sortir du déterminisme biologique, où les organes génitaux ne sont qu’un paradigme parmi d’autres, et non un critère de définition de l’identité.

  • N’est évoluée, qu’une société où chacun peut trouver sa place pour exister et être pleinement soi.

  • On ne peut être normal que pour soi-même.

  • Une démocratie, n’est-ce pas la Loi qui doit être au service d’une société de personnes, et non aux personnes de se travestir pour s’y plier ?

  • Une impossible relation, voire même de corrélation, entre l’identité de l’individu et la biologie définie selon des moyennes.

  • Mettre en avant les Intersexes, c’est avoir la preuve que les organes génitaux ne peuvent donner une identité qualitative aux personnes. La biologie n’est pas l’être.

  • Se laisser définir par la biologie, c’est se laisser définir par autrui et par quelque chose que l’on n’a pas choisi.

  • Pourquoi préférer devenir un homme ou une femme, quand on peut devenir soi, soi quel que soit son Sexe ?

  • L’étiquette ou préjugé, ne sert qu’à celui qui la donne, pas à celui qui la reçoit.

  • Tout classement est arbitraire, qu’il s’agit de savoir utiliser une grille en le sachant, et ne pas la confondre avec la vérité qui ferait s’en servir comme d’un diktat. Un classement aide à voir certaine chose… mais en cache d’autres.

  • Nous ne sommes pas nos organes génitaux, nous avons des organes génitaux. Et nous ne sommes pas des reproducteurs, nous pouvons nous reproduire. Nuances fondamentales.

  • Confondre la partie pour le tout ne peut mener qu’aux stéréotypes.

  • Du danger de confondre règle et norme. La règle permet le lien pour vivre ensemble en étant différent, alors que la norme, elle, impose le conformisme, la négation de soi pour être le nous. L’un permet d’inclure, l’autre exclut.

  • Que les individus ne se définissent plus par leurs organes génitaux mais par leurs aspirations, n’obéissent plus à un mode d’emploi de stéréotype mais se libèrent avec leurs propres définitions d’eux-mêmes.

  • Apprendre à se voir soi plus nuancé c’est se permettre de se rendre visible différemment, et d’être différent.

painting-e1498078299971Des Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 4/09/2018)

Merci, Monsieur Gustave Flaubert

D’avoir déclaré via sa Correspondance (1876-1880) :

« Plus je vais, plus je trouve farce l’importance que l’on donne aux organes uro-génitaux. Il serait temps d’en rire, non pas des organes – mais de ceux qui veulent coller dessus toute la moralité humaine. »

Parce qu’il serait vraiment temps, on ne rit pas beaucoup en ce moment…

painting-e1498078299971Des Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 1/09/2018)