Mois: octobre 2021

Politique française, octobre 2021

La France serait-elle à vendre ? Un pays peut-il être à vendre ?

Cette question est-elle si incongrue, si l’on compare avec ce que ferait un acheteur d’une entreprise à essorer pour faire baisser le prix. Si j’étais cet acheteur, je ferais ce qu’il faut pour lui faire perdre sa valeur en terme quantitatif, en terme qualitatif, jusqu’à lui faire mauvaise réputation, à réduire son nombre de clients, en parasitant ses négociations, en décrédibilisant son savoir-faire, en démoralisant ses employés, en la menaçant même… Au point de faire supplier cette entreprise-proie à demander d’être rachetée, même à 1€ symbolique pour ne pas tout perdre. Quand cette entreprise pour tenter de garder la tête haute trouvera même des justifications rationnelles à ce rachat.

Une entreprise mise en faillite. Désossée pour ne conserver que ce qui peut rapporter. Par ceux se moquant des dégâts, se moquant des effets collatéraux.

Et la France, pourrait-elle être comparée à cette entreprise liquidée ?

Une dette monstrueuse, une population affaiblie et divisée, des enfants dont les défenses immunitaires sont diminuées et n’apprennent plus normalement à l’école, ces PME sous perfusion et demain laissées à l’abandon, des professions sur lesquelles sont posées des chantage à la « vaccination », toute la vie culturelle piétinée avec une très faible fréquentation conditionnée par un pass sanitaire, qui comme les commerces ont connu fermetures, restrictions de jauge, et cette variations de produits/services dit essentiels, dont rien ne dit que cela va s’arrêter quand le « jusqu’à nouvel ordre » reste d’actualité, des mesures capricieuses et sans fondement qui privent la population d’avoir prise sur sa vie présente et de fait annihilent toutes perspectives autres que du très court-terme…

Pour déjà s’y ajouter – en plus des hausses faramineuses des factures d’énergie (gaz, électricité, essence…) –  des réformes, chômage, retraites… qui vont faire baisser le pouvoir d’achat des Français. Qui vont moins acheter dans le commerce de proximité pour grossir les ventes de la distribution low-cost, à rendre indécemment riches ces quelques-uns qui détiennent ces multinationales très rentables, d’autant plus que la précarité se répand. Qui fait se profiler de nouvelles faillites des petites structures, des Indépendants en survivance, avec la raréfaction des clients ainsi amplifiée.

La France, un pays en faillite ? Mis en faillite ? Pourquoi affaiblir notre pays ? Pourquoi cette prolongation des restrictions quand le sanitaire ne peut être la raison ? Quand s’annonce pour le 15 octobre 2021, un pass sanitaire désormais tarifé pour les « non-vaccinés-2-doses », puisque les tests sont désormais payants, qu’il est question auparavant au 13 octobre, d’aller au-delà du 15 novembre 2021 à faire prolonger, voire pérenniser le pass-sanitaire comme outil contre un virus non-létal ! Et n’oublions pas cette invention de « l’état d’urgence sanitaire » qui a permis d’installer ces restrictions de vie de toute la population, qui devrait s’arrêter ce 15 novembre, nous avait-on promis mais…

Un pays en régression, même mis à l’arrêt. Par qui ? Qui est l’acheteur ? Qui a intérêt à ce que la France rétrécisse ? Qui donne cette impression que nous ne sommes plus en France, que la France est un devenue un pays-Covid, un pays satellite ; comme au temps de l’URSS, avec les pays de l’Est sous tutelle. De ne pas avoir quitté son pays mais de se sentir étranger dans son propre pays. Avec un dirigeant qui poursuit cette déconstruction de ce qui fait l’âme d’un pays, sa singularité, à émietter ce qui fait sa marque de fabrique, sa réputation d’être le pays des Libertés.

Quand en plus se fait ressentir cette précipitation à vouloir la réduction de notre pays. Ce trop vite – enfin ! – qui fait tomber les masques et réduit le nombre des Incertains. Ce trop vite qui montre une faille. Que « l’acheteur » voit que la vente pourrait ne pas se faire. Ce trop-vite dans les annonces de prolongation. Que le chef de l’État est de moins en moins perçu comme légitime, et est vu comme un figurant placé à la tête du pays. Ce trop vite du validé de la 3ième dose. Que ceux qui se croyaient avoir le sésame pour seulement vivre normalement, avec leur 2 doses comprennent que cela n’est que temporaire.

Cette brèche qui se révèle avec cette accélération pour déconstruire, qui montre que le temps est venu de faire cesser le saccage de nos ressources, matérielles et immatérielles. P1010856

Et contre ceux qui ne voient que le Profit à en retirer, à vouloir spolier, saisir l’occasion de leur fermer la porte.

À revendiquer haut et fort que la France n’est pas à vendre.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 7/10/2021)