Politique française, août 2021

Ce 12 juillet 2021 a officiellement ouvert une parenthèse à notre État de Droit en France.

Non seulement parce que dans cette allocution Macron se dédit lui-même, entre l’extension du pass sanitaire et l’obligation vaccinale, qu’il disait précédemment ne jamais mettre en place, mais surtout ses mots, considérés comme un ordre à exécuter immédiatement (!), sont suivis comme un texte de loi promulgué quand il n’en est rien. D’ailleurs dès le 21 juillet, les pass sanitaires étaient exigés entre autres dans les cinémas, quand nulle loi n’existait.

Qui supposerait que Macron peut simplement dire et toute la servilité se met en place pour répondre à ce qui ne sont que des mots vides juridiquement parlant ; ceci selon les lois républicaines et selon notre Constitution normalement en vigueur. Sans parler de l’infondé sanitaire de cette injonction macronienne… Mais ce stade n’est-il pas depuis longtemps révolu ?

L’Exécutif tenu par Macron, en fait un grand Exécutant qui poursuit la marche inexorable de l’Exécution de notre Démocratie garantie auparavant dans notre Constitution.

Et pourquoi se gêner avec le Droit des Français, quand le Conseil Constitutionnel, qui n’a de Conseil Constitutionnel que le nom, valide ce 5 août 2021, des textes anti-Constitutionnels ! Et à l’inverse de sa mission se soumet et valide sous forme légale, les dires du Président actuellement en exercice. Confirmant désormais qu’en France, un seul homme décide de tout et de la vie de 67 millions de personnes. Donc de la sortie officielle de tous les contre-pouvoirs permettant le régime démocratique d’exister ; la mise à l’arrêt de la Démocratie française.

Sauf que, il y a un contre-pouvoir que Macron a oublié ou voudrait oublier, c’est celui des Français souverains. De ceux qui n’ont pas oublié ce qu’est la France. Et ce qu’elle sait être, ce pays des Libertés, que tous, Français et étrangers, ont besoin qu’il le reste et le revendique.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 5/08/2021)