Écriture inclusive, quand écrire divise

Avec l’écriture inclusive, comme ces sorties de titre/fonction à valeur universelle – la même appellation pour tous quel que soit le Sexe – avec le forcing de la féminisation pour imposer l’Identité de Sexe de la personne censée primer sur ses compétences*, c’est la fin de la même langue pour tous, la fin de l’unité, chacun écrivant selon ses propres croyances.

C’est la logique du faire pour quand même faire quelque chose. Au même titre que la réforme de l’orthographe qui n’aide en rien tout en causant des débats d’ego à celui qui aura raison sur l’autre. D’avoir raison pour tous. S’ajoutant à son caractère proprement élitiste. Qui de surcroît ne peut résoudre aucune question de fond en ne s’attachant qu’à du pur formalisme**.

Au final, il y a ceux qui écrivent clé, et ceux qui feront perdurer clef, et la plupart qui s’interrogent encore sur la meilleure façon de l’écrire… Pour de nouvelles divisions, de nouveaux clivages en perspective.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 9/11/2017)

*Pour servir les « femmes » ? Qu’en est-il réellement des égalités de traitements, de considérations et de salaires pour les métiers déjà à double appellation ? (infirmier/infirmière par exemple). Elle ne procure que des différences entre personnes censées exercer le même métier, à renforcer les croyances dans les stéréotypes de Sexe. Et ne rien régler des discriminations.

**Lire également à ce sujet mon article : https://laurencewaki.wordpress.com/2017/11/24/revenir-a-la-grammaire-du-18ieme-siecle/