Politique française, novembre 2022

Emmanuel Macron aurait-il perdu sa langue en ce mois de novembre 2022 ?

Déjà circule le bruit que peut-être serait-il en dépression ? D’autres se demandent s’il ne va pas donner sa démission ; un bruit qui avait un temps couru lors de son premier mandat (juin 2020). Qui n’était qu’un bruit ? Ou une manipulation ? Et qui de nouveau serait lancé (octobre 2022). Un partir certes, mais pour revenir, se dirait-il dans les couloirs…

Que dit cet apparent « silence » de Macron ? Que même sans bruit, le mépris est toujours de mise. Quand au 2 novembre 2022, nous en sommes au quatrième 49.3, pour faire passer le projet de loi de finances 2023 en première lecture.

Que la réforme des retraites reste d’actualité, quand nombreux sont ceux à s’y opposer, que Macron pourrait dissoudre l’Assemblée pour ce faire. Qui fait s’interroger du pourquoi une telle obsession de ce Président à vouloir cette réforme à tout prix.

Et que dit ce « silence » au citoyen que je suis ? Quand n’est-ce pas la place d’un Président que de ne pas nous envahir de ses annonces ? Même de sa présence médiatique ? Que cette anormalité, ces messages permanentes, ces promesses de mauvais augure, nous ont fait oublier la place légitime d’un Président de la République, quand il gouverne le pays.

Sans doute aussi de ma part une lassitude, même une habituation de ces piétinements de la démocratie ? Qui me font ne plus l’entendre ?

Jusqu’à ce 5 novembre, où Macron évoque dans une vidéo type « short » sur YouTube, l’expression état d’urgence écologique, laissant entendre que cela fait suite à la demande par courrier d’une certaine Marie-Ange…

À peine sortons-nous de l’état d’urgence sanitaire, au 31 juillet 2022, et jamais vraiment sortis de l’état d’urgence instauré le 13 novembre 2015, que ce qui ne pouvait qu’être une mauvaise blague, un abus, est brandi par Macron. Pour l’instant officieusement. Vous offrant ci-après l’occasion de prendre connaissance de cette évocation macronesque.

Macron bis 11 novembre 2022Pas si silencieux ce début novembre. Quand aussi une mission officielle oblige Macron a célébrer le 11 novembre. N’est-ce pas une ironie que celui qui a déclaré la guerre, se retrouve à fêter l’Armistice mettant fin à la première guerre mondiale ? Une Armistice signée en 1918, il y a 104 ans. L’occasion de rappeler le coût de la guerre et l’hommage à rendre à ceux qui se sont battus, pour enfin récolter la paix. Qui devrait engager tout chef de l’État digne de ce nom, à tout faire pour que la paix perdure ; et non à dresser ces auto-sanctions et à fournir des armes à l’Ukraine. Porter une gerbe au soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe perd désormais tout son sens. Un symbole dévoyé. Une gerbe qui prend sa tournure argotique.

Qui me fait m’indigner.11 novembre rappel

Qui déposera des fleurs à ceux pas inconnus, morts pour cause de décisions autoritaires et liberticides au prétexte d’une gestion sanitaire du Covid ? Aux morts du Rivotril ? Aux morts de désespoir d’être isolés sans aucun secours ? Aux morts du Doliprane à la place de traitement ? Aux enfants et aux adolescents qui se sont suicidés ? Aux morts pour cause d’effets secondaires des injections ? Toutes ces morts évitables pourtant, d’aucuns diront manquant de dignité, que ce sont des dommages collatéraux. N’est-ce pas ce que l’on dit des victimes indirectes d’une guerre.

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En rouge, les pays où la vaccination anti-covid est obligatoire pour les soignants.

Qui sera le président qui saura leur rendre hommage ? Quand enfin nous pourrons fêter la fin de toutes ces guerres que nous annoncées Macron. Déjà mettre fin à celle déclarée en mars 2020, qui ouvrira le bal à faire cesser toutes les autres. Et nous sortir aussi de cette triste exception française, loin d’être culturelle, d’être le dernier pays à maintenir l’obligation vaccinale des soignants, quand est révélé officiellement que l’injection n’est pas étudiée pour empêcher la contamination.

Ainsi, et seulement dans ces conditions, nous aurons un véritable hommage célébrant la paix.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 12/11/2022)

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