Le parallèle entre le numérique et la physique nucléaire est audacieux mais aussi assez risqué. En 1905, Einstein n’a pas cherché à faire une bombe mais a simplement publié une étude scientifique de 30 pages sur l’électrodynamique des corps en mouvement et cette électrodynamique a été un sujet de recherche d’innombrables scientifiques ( Lorentz, Poincaré et tant d’autres ). Il n’y avait pas ce me semble d’applications pratiques concrètes en vue. Ils voulaient faire avancer la Science avec un grand « S » et leur seule arme était la plume ou le stylo. Leurs recherches ont certes permis la naissance d’un rejeton monstrueux mais également la fabrication bénéfique d’outils d’investigation dans le domaine médical par exemple. Mais ces grands esprits n’avaient pas d’idées a priori sur l’utilisation de leurs travaux même si certains ont certes eu de sombres pressentiments.
A contrario, la 5 G est le résultat du travail d’informaticiens qui veulent faire de leur travail un produit à vendre. Peut-on dès lors les considérer comme des scientifiques ? La 5 G résulte avant tout d’une évolution technologique mais aussi d’une stratégie commerciale et industrielle qui, effectivement va entrer dans la dynamique du « tout numérique » comme ils disent. Vous avez raison d’en souligner les risques en termes d’ingénierie sociale. Certains ont d’ores et déjà écrit qu’il s’agit au bout du compte de contrôler les cerveaux. L’autre danger mortel est la guerre cybernétique qui viserait à neutraliser ou anéantir tous les systèmes numériques par des attaques ciblées ou massives. Un pays pourrait être complément figé par une telle opération. On a donc fabriqué une société où le contrôle et le traçage sont la règle mais qui s’avère très fragile puisque la destruction de la grosse machine informatique peut bloquer toutes les activités économiques et humaines.
Mais au global, ce qu’il en ressort est un monde carcéral ou concentrationnaire ( comme on voudra) où il ne fait pas bon vivre. Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir compris ce qui se trame et les pouvoirs en place se cabrent. On sent une coercition croissante et aucune volonté de leur part de reculer ni même de faire une pause. Cela donne un paysage crépusculaire d’une population désespérée faisant face à des pouvoirs fanatiques pressés d’en finir. La 5 G prend ici sa place comme une des armes utilisées à cette fin. Je crois que nos oligarques vont vaincre : la civilisation occidentale va être détruite et disparaître. Seulement, ils omettent un détail : ils vont disparaître avec. De plus, leur « nouvel ordre » ou nouveau monde ne va pas naître instantanément des ruines car entre deux civilisations il y a toujours un temps de durée variable ( qui peut durer plusieurs siècles) de barbarie où triomphent le sang, la destruction et l’anarchie.
Merci M Ricard, car votre commentaire m’a enthousiasmé. Certainement parce que nous arrivons à cette conclusion qui est le but de cet écrit, que personne ne sera épargné par une société d’hyper-contrôle, suscitant de la paranoïa chez chacun où le leitmotiv sera « vaincre ou mourir ».
Je souhaite en effet que la prise de conscience s’élargisse, et tout particulièrement chez ceux qui se croient à l’abri, par leur argent, leur statut social, leur réseau. Ils ne le sont pas. Quand ils pouvaient peut-être se sentir protégés d’une bombe nucléaire dans leur bunker.
En revanche, je n’ai pas prétendu qu’Einstein avait inventé la bombe nucléaire ! Ce qui serait stupide de ma part ! Quand aussi je n’ai parlé que de sa formule. Sans négliger cet apport qu’est l’énergie nucléaire…
Je ne suis pas du tout certain que notre civilisation est perdue. À l’inverse, je pense que nous avons un défi extraordinaire à relever ! Qui me fait notamment écrire, et ainsi faire entendre à chacun la force qu’il a.
Ceux ne savent que détruire n’ont pas l’intelligence, la compétence, la joie même, de ceux qui construisent !
Sans compter que c’est dans notre vie, chaque jour, que l’on gagne à progresser, à réussir, à vivre bien ! Cette vie éphémère et précieuse, qui est la nôtre, ne l’oublions pas ! 🤔✊🍒
Merci Madame pour votre réponse et j’espère que vous avez raison sur le sort de notre vieille civilisation helleno-chrétienne (ou judéo-chrétienne si vous préférez) très malmenée surtout ces dernières années. Je suis sans doute très pessimiste mais le danger est là et bien réel. « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »Paul VALÉRY, La Crise de l’esprit (1919). La prise de conscience des peuples grandit chaque jour, c’est exact mais la folie des dirigeants occidentaux et principalement européens m’inquiète beaucoup. L’Histoire des hommes nous a montré que les civilisations peuvent s’effondrer, mourir et disparaître. Ce qu’on a appelé « Renaissance » était une période donnée dans la même civilisation, la nôtre. C’est ce risque de disparition qui n’est pas, à mon avis, suffisamment signalé.
Vous répondre M.Ricard, que je ne cherche pas à avoir raison. Juste à trouver ce qui peut se faire, même comment être, pour agir face à la folie mégalomaniaque d’une infime minorité. Quand justement il n’y a plus de dirigeants mais des marionnettes aux ordres, soumis à leurs addictions !
L’angoisse suscitée par des « risques de » en général, paralyse et même constitue l’outil pour obéir aveuglément. Au contraire de la conscience du danger, la peur fondée, est au service de nos actions à mettre en place.
Plus que jamais l’information ne peut suffire, que la conscience d’être, de soi, de ce qui est, de cette chance de vivre, est ce qui vaut réellement. Là est la puissance. 🤔✊🍒
Le site de Laurence Waki 
Le parallèle entre le numérique et la physique nucléaire est audacieux mais aussi assez risqué. En 1905, Einstein n’a pas cherché à faire une bombe mais a simplement publié une étude scientifique de 30 pages sur l’électrodynamique des corps en mouvement et cette électrodynamique a été un sujet de recherche d’innombrables scientifiques ( Lorentz, Poincaré et tant d’autres ). Il n’y avait pas ce me semble d’applications pratiques concrètes en vue. Ils voulaient faire avancer la Science avec un grand « S » et leur seule arme était la plume ou le stylo. Leurs recherches ont certes permis la naissance d’un rejeton monstrueux mais également la fabrication bénéfique d’outils d’investigation dans le domaine médical par exemple. Mais ces grands esprits n’avaient pas d’idées a priori sur l’utilisation de leurs travaux même si certains ont certes eu de sombres pressentiments.
A contrario, la 5 G est le résultat du travail d’informaticiens qui veulent faire de leur travail un produit à vendre. Peut-on dès lors les considérer comme des scientifiques ? La 5 G résulte avant tout d’une évolution technologique mais aussi d’une stratégie commerciale et industrielle qui, effectivement va entrer dans la dynamique du « tout numérique » comme ils disent. Vous avez raison d’en souligner les risques en termes d’ingénierie sociale. Certains ont d’ores et déjà écrit qu’il s’agit au bout du compte de contrôler les cerveaux. L’autre danger mortel est la guerre cybernétique qui viserait à neutraliser ou anéantir tous les systèmes numériques par des attaques ciblées ou massives. Un pays pourrait être complément figé par une telle opération. On a donc fabriqué une société où le contrôle et le traçage sont la règle mais qui s’avère très fragile puisque la destruction de la grosse machine informatique peut bloquer toutes les activités économiques et humaines.
Mais au global, ce qu’il en ressort est un monde carcéral ou concentrationnaire ( comme on voudra) où il ne fait pas bon vivre. Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir compris ce qui se trame et les pouvoirs en place se cabrent. On sent une coercition croissante et aucune volonté de leur part de reculer ni même de faire une pause. Cela donne un paysage crépusculaire d’une population désespérée faisant face à des pouvoirs fanatiques pressés d’en finir. La 5 G prend ici sa place comme une des armes utilisées à cette fin. Je crois que nos oligarques vont vaincre : la civilisation occidentale va être détruite et disparaître. Seulement, ils omettent un détail : ils vont disparaître avec. De plus, leur « nouvel ordre » ou nouveau monde ne va pas naître instantanément des ruines car entre deux civilisations il y a toujours un temps de durée variable ( qui peut durer plusieurs siècles) de barbarie où triomphent le sang, la destruction et l’anarchie.
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Merci M Ricard, car votre commentaire m’a enthousiasmé. Certainement parce que nous arrivons à cette conclusion qui est le but de cet écrit, que personne ne sera épargné par une société d’hyper-contrôle, suscitant de la paranoïa chez chacun où le leitmotiv sera « vaincre ou mourir ».
Je souhaite en effet que la prise de conscience s’élargisse, et tout particulièrement chez ceux qui se croient à l’abri, par leur argent, leur statut social, leur réseau. Ils ne le sont pas. Quand ils pouvaient peut-être se sentir protégés d’une bombe nucléaire dans leur bunker.
En revanche, je n’ai pas prétendu qu’Einstein avait inventé la bombe nucléaire ! Ce qui serait stupide de ma part ! Quand aussi je n’ai parlé que de sa formule. Sans négliger cet apport qu’est l’énergie nucléaire…
Je ne suis pas du tout certain que notre civilisation est perdue. À l’inverse, je pense que nous avons un défi extraordinaire à relever ! Qui me fait notamment écrire, et ainsi faire entendre à chacun la force qu’il a.
Ceux ne savent que détruire n’ont pas l’intelligence, la compétence, la joie même, de ceux qui construisent !
Sans compter que c’est dans notre vie, chaque jour, que l’on gagne à progresser, à réussir, à vivre bien ! Cette vie éphémère et précieuse, qui est la nôtre, ne l’oublions pas ! 🤔✊🍒
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Merci Madame pour votre réponse et j’espère que vous avez raison sur le sort de notre vieille civilisation helleno-chrétienne (ou judéo-chrétienne si vous préférez) très malmenée surtout ces dernières années. Je suis sans doute très pessimiste mais le danger est là et bien réel. « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »Paul VALÉRY, La Crise de l’esprit (1919). La prise de conscience des peuples grandit chaque jour, c’est exact mais la folie des dirigeants occidentaux et principalement européens m’inquiète beaucoup. L’Histoire des hommes nous a montré que les civilisations peuvent s’effondrer, mourir et disparaître. Ce qu’on a appelé « Renaissance » était une période donnée dans la même civilisation, la nôtre. C’est ce risque de disparition qui n’est pas, à mon avis, suffisamment signalé.
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Vous répondre M.Ricard, que je ne cherche pas à avoir raison. Juste à trouver ce qui peut se faire, même comment être, pour agir face à la folie mégalomaniaque d’une infime minorité. Quand justement il n’y a plus de dirigeants mais des marionnettes aux ordres, soumis à leurs addictions !
L’angoisse suscitée par des « risques de » en général, paralyse et même constitue l’outil pour obéir aveuglément. Au contraire de la conscience du danger, la peur fondée, est au service de nos actions à mettre en place.
Plus que jamais l’information ne peut suffire, que la conscience d’être, de soi, de ce qui est, de cette chance de vivre, est ce qui vaut réellement. Là est la puissance. 🤔✊🍒
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