Politique française, février 2021

Infantilisés ? Que devenons-nous à la longue, nous citoyens français ? Onze mois déjà ! Même si d’aucuns y voient plus une accentuation qu’une nouveauté. Qui rend pressentes les réponses sur les responsabilités de chacun. Qu’aussi sonne enfin l’heure des bilans ; du moins d’un compte-rendu sur cette période dite « exceptionnelle ».

Quelle est la juste place de la gouvernance ? Celle de nous intimer l’ordre de, jusqu’à nouvel ordre ? Sans donner ni raisons, ni preuves, ni datations, ni résultats espérés, et qui ne peut se discuter. S’y ajoute ce systématisme de mettre sur un fait accompli, des nouvelles mesures obligatoires annoncées au dernier moment à mettre en œuvre tout de suite. Avec en prime, ce grand classique du diviser pour mieux régner, que permet les obligations, comme celles de masques et de confinements par exemple, faisant se disputer les pour ou contre. Avec d’autres appellations mais qui ne sont que des variantes : couvre-feu, à 20 heures, à 18 heures, nouvelles jauges, fermeture des enseignes dans les Centres commerciaux, et toujours les autres d’avant qui croyaient à cette date donnée, attendue comme une promesse-si-t’es-sage, les restaurants, les bars, les théâtres, les cinémas, les musées attendant sagement, si sûrs que…

Ces gens semblent se croire légitimes de décider à la place de toute une population, en les coupant de leurs droits fondamentaux pourtant inscrits dans la Constitution. Tel un père autoritaire effrayé que son illégitimité ne soit découverte, s’il ne crie pas, s’il ne menace pas, s’il ne punit pas ? Qui tétanise. Ou cet autre père qui a choisit le côté obscur de la Force…

« – Je suis ton père !

– Non ! Non ! Ce n’est pas vrai ! C’est impossible !

– Lis dans ton cœur, tu sauras que c’est vrai.

– …Noooon ! NooOOn !! »

Macron dark VadorNon c’est impossible, effectivement ! Un gouvernement n’est pas le père des citoyens français ainsi mis sous minorité de droit. De par la Constitution, c’est impossible. Mais il existe des stratégies pour quand même y parvenir et asseoir un peu plus cette cette impression de légitimité que des doutes des personnes trop éprouvées risqueraient de fendiller.

Après le port du masque, pas pour soi mais pour autrui, dit-on, surtout s’il est fragile, cette même idée perverse s’insinue dans le « devoir » de vaccin : pour protéger l’autre ; cette manipulation qui se sert de l’altruisme comme outil de culpabilisation et de soumission. Par cet aveuglement pour nier le nécessaire droit à décider pour soi-même, allant de pair avec le droit à l’information qui ne nous est pas livrée, qu’ainsi le respect du consentement est bafoué. Une négation du consentement sous couvert de morale ; un comble ! …pourtant rendu invisible à beaucoup.

Mais que se passera-t-il quand la vue sera recouvrée ? Quand la liberté, première de notre trilogie républicaine, reprendra ses droits ? Le véritable altruisme pourra-t-il retrouver sa belle et juste définition ? Et combien de temps encore à reprendre la paternité – pour chacun et pour tous – de nos droits, de nos vies ?

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 2/02/2021)