Politique française, janvier 2019

À peine né en politique M. Macron aurait-il déjà pris le pire défaut des vieux politiciens, qui eux ont eu par leurs ambitions le temps d’être grand et/ou puissant ?

Aurait-il trop lu Napoléon pour se sentir conquérant, et fait l’impasse de Zweig, qui écrit dans « Joseph Fouché« * pour faire remarquer l’impossibilité qu’elle soit pour Napoléon ou Fouché, de céder quand leur temps est fini, mais au contraire de s’y cramponner, jusqu’à leur perte  :

« Car le pouvoir est comme la la tête de Méduse : celui qui en a vu la la figure ne peut plus en détourner son regard, reste fasciné et charmé. Celui qui une fois, a goûté l’ivresse de la domination et du commandement ne peut plus s’en passer. (…) Pas plus qu’un joueur ne peut quitter le jeu, un buveur la boisson et un braconnier la chasse. »

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 01/01/2019)

Stefan Zweig

* »Joseph Fouché », de Stefan Zweig, édition livre de poche. (1929)