Avons-nous encore « le droit de respirer » ?

À l’origine, il s’agit d’un droit à avoir un air sain, donc d’exiger que soit pris en compte la qualité de l’air supposant la lutte contre la pollution atmosphérique. Un droit légitime somme toute, auquel se réfère, on s’en doute, la politique anti-voitures de Anne Hidalgo, qui ne donne pas vraiment dans la nuance, ressemblant à une lubie, voire à un acharnement, où l’automobiliste devient coupable de tous les maux associés à la pollution.

Ce droit à respirer, que je revendique, au vu d’une nouvelle danseuse de ce maire, réélu pourtant avec un taux d’abstention record, qui réclame ce masque non plus seulement obligatoire dans les lieux clos, mais aussi à l’extérieur ! Cela est-il motivé par un danger réel, des chiffres probants, qui pourrait être une mesure limitée dans le temps, en rapport avec des résultats concrets ? Non. Uniquement basé sur du peut-être que, il se pourrait que... Que ce soit au niveau des contaminations qui se seraient produites, ou au niveau d’une réelle utilité face à un danger, une gravité…

Mais sait-elle que le port du masque c’est empêcher les personnes de respirer sainement. C’est vous obliger à respirer votre C02/gaz carbonique, – Oui le même que notamment que rejettent les voitures ! – qui normalement sort de vos poumons pour y laisser entrer un nouvel apport d’oxygène*. Ce n’est pas du tout un détail pour la santé de notre organisme. La respiration est un des éléments fondamental essentiel pour oxygéner nos cellules, notre cerveau, nos tissus. Altérée, c’est tout notre corps qui est carencé.

On ne peut empêcher la respiration d’autrui, avec une telle inconsistance ! Sauf en cas d’urgence et de nécessité absolue. Que le risque de perturber la respiration d’autrui dans un temps limité, soit moins grave qu’un virus ; pas dans un « hypothétique probable », que peut-être que, qu’on pourrait prévenir si jamais

Il est temps de reprendre raison.

Rappelons que : Le probable n’est pas ce qui est.

Quand en plus des décisions sont prises par quelques personnes de ce Conseil scientifique, à peine une dizaine, censé remettre un avis, même pas confronté à d’autres avis, se retrouvant avec un pouvoir disproportionné, quand les Politiques semblent leur obéir aveuglement, plus exactement se décharger sur eux, quand sonnera l’heure des comptes, de la (in)validité de leurs décisions. « Ce n’est pas nous !« , dirons ces gouvernants, « c’est eux, les scientifiques qui nous ont dit ce qu’il fallait faire ! »

Qui revient concrètement à faire reposer ses décisions sur quelques personnes qualifiées de scientifiques – scientifiques ne signifiant pas détenir la vérité, ni avoir raison ! –  qui conditionnent la vie de près de 70 millions de citoyens ! De quelle responsabilité juridique sont-ils redevables en cas d’erreurs d’appréciation déjà commises ? D’un avis, cela devient un diktat, sur des éventualités…

Le pouvoir exécutif est devenu roi omnipotent. Où sont les contre-pouvoirs ?

Où est le pouvoir Juridique en ce moment d’épidémie ? Où est le pouvoir judiciaire ? Où est le Droit ? Où sont les analyses critiques, de la situation, de ces cascades de chiffres ?
Quand va-t-on sortir de l’arbitraire, de l’emballement, des effets d’annonce ?

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Là aussi, nous avons le droit de respirer, psychiquement parlant. Régler cette épidémie n’est pas du ressort des citoyens, et ne doit pas se faire en les attaquant, en touchant à leur santé physique et mentale impunément. Cette logique de dédouanement aussi sur nous est insupportable. Assortie en plus à ce flou, à cette mise dans l’ignorance et la peur, pour nous soumettre, de gré ou de force. Si des contraintes se justifient, il s’agit de nous le prouver concrètement et avec une durée limitée dans le temps. Voilà ce que serait des gouvernants qui ont la compétence de gouverner. Des gens qui auraient cette stature-là. Des gens responsables en somme, et humbles. Tel un De Gaulle en pleine débâcle, vu comme un illuminé à ne pas croire en la défaite inéluctable. À contrario de tous ces suiveurs, qui se retrouvent de façon inquiétante dans d’autres pays, prenant les mêmes mesures coercitives. Suivre, faire pareil, pour se dédouaner ?

Nous méritons ce « pilote », qui fera changer le cap. Qui nous respectera dans nos libertés et notre libre arbitre. Quand diriger n’est jamais soumettre. Et là, cette épidémie, et toutes les autres, pourront être dépassées.

dessin coup de poingÀ CHAUD – Laurence Waki (le 5/08/2020)

*Pour un éclairage médical précis sur la nécessité de la respiration sur la santé : https://sofia.medicalistes.fr/spip/spip.php?article480