Énergie

Politique française, octobre 2022

Avec la « sobriété énergétique », c’est non seulement un nouveau personnage, un Véran au féminin qui fait son apparition au grand public, en la personne de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique. C’est surtout un flot de crises qui surgissent et interagissent.

Ce mot « crise » a-t-il encore un sens ? Oui, si j’applique cette définition-ci : « Situation de trouble profond dans laquelle se trouve la société ou un groupe social et laissant craindre ou espérer un changement profond ». Ainsi est indiqué un aspect temporaire, même éphémère vers autre chose.

Ce monde d’après dont il a été question à peine entré en « phase Covid », qualifiée de « crise sanitaire », qui rappelons-le n’a aucun sens juridique précis, portait cette croyance que du pire allait sortir du meilleur. Un faux espoir désormais. Quand non seulement, et à l’aide de ce nouveau Conseil « scientifique » nommé en septembre 2022, est posé une 8ième vague, avec un questionnement sur le retour de l’obligation du port du masque facial qui a tellement pas fait ses preuves médicales ; donc que la « crise sanitaire » est décidée comme prolongée. Mais aussi s’y accole une « crise énergétique« , bien réelle même si elle aurait pu être évitée, étant causée par des décisions externes aux intérêts des citoyens français.

Cause étant « la guerre en Ukraine ». Quand à ce moment précis, la France n’est aucunement en guerre contre un pays. Et pourtant, nous subissons le revers de sanctions qui, à ceux auxquelles elles sont destinées, ne leur produisent aucun préjudice ! En revanche en France, les restrictions nous attaquent. Et ces armes pour y faire face, et nous défendre, indiquées par ce gouvernement sont : des cols roulés, des doudounes, et des étendoirs…

Et ce chiffre magique brandit comme ce qui va permettre de traverser ce mauvais moment, et de plus Capture d’écran 2022-10-12 à 17.46.15montrer notre civisme, aussi notre altruisme (sic!), ce fameux 19°C. Un narratif qui ne date pas d’hier. Et qui a permis aussi de faire des affiches à Paris en 2008 sous l’égide du maire Anne Hidalgo. Le Premier ministre Borne ne fait donc que répéter une recommandation qui, elle non plus n’a jamais fait ses preuves, en terme là de réussite des économies d’énergie, et qui avait été lancées en 1978, sur un critère dont on cherche encore la justification scientifique.

Mais à part signifier de devoir se restreindre, et de perdre le pouvoir de décider ce qui est bon pour soi, le fondement est inexistant. C’est encore cette fausse science qui est promue. C’est encore l’OMS qui est l’œuvre (rapport de 2018). Quand pourtant en-dessous de 23°C (en moyenne) le corps se dépense pour maintenir ses fonctions optimales. Quand aussi le chauffage est cet apport qui a permis l’augmentation de l’âge l’espérance de vie ; ce progrès d’avant.

Mais à quoi bon se battre sur ce chiffre fantaisiste, quand nombreux sont ceux qui ne pourront même pas mettre le chauffage, soit parce qu’ils ne pourront pas payer leurs factures, soit parce qu’il y aura pénurie d’énergie, que ce soit de gaz ou d’électricité ?

Concernant de nombreux individuels, et de nombreuses entreprises ! Car la tache d’huile se répand à toute vitesse. Le problème du chauffage cet hiver chez soi est ce sur quoi on fait regarder les Français. Afin qu’ils ne voient pas ces autres « crises » qui se mettent en place.

Que signifie un pays sans gaz ? Que signifie un pays sans électricité ? C’est un pays bloqué, où tout est à l’arrêt : les industries, l’agriculture, les transports, les usines, les hôpitaux, Internet devenu désormais indispensable pour toute démarche administrative… Pour découvrir l’évidence que, l’Énergie est le palpitant d’un pays. Sans énergie, plus de pays. Ce que ce gouvernement ne semble pas avoir compris, et/ou se moque des conséquences, à savoir à venir tout ensemble, la crise énergétique, la crise financière, la crise alimentaire, la crise sociétale, quand toute une population n’a plus, de quoi se déplacer, de quoi se soigner, de quoi avoir un toit, de quoi se vêtir, de quoi manger…

Et pendant ce temps, alors que les députés font leur rentrée tardive, le 4 octobre s’ouvre sur cette « urgence » que sont les violences faites aux femmes par Aurore Bergé, du groupe de Macron 2, nommé Renaissance. Ce qui indique une telle inconséquence, une « crise » politique, où les responsabilités sont niées, quand les décisions prises par ce gouvernement nous amènent à un tel marasme.

Et dans ces cas-là que fait-on ? Ne sommes-nous pas tous amenés à faire de la politique, quand ceux à qui est confiée cette responsabilité, au mieux s’en détournent. Déjà prendre conscience de ce qui se passe, ne pas s’en laisser conter, et voir au-delà des restrictions annoncées. De l’avantage de ne plus croire aux fausses compétences, quand aussi se révèle ce répétitif, entre la mal-gestion Covid, et celle énergétique, qui ne peut que faire ouvrir les consciences à un plus large public.

Que ces « petits gestes », qu’ils soient énergétiques, ou écologiques, quand hier ils était sanitaires, ne sont que des aliénations, laissant croire que la solution repose sur nos épaules, et qu’à être « bien sage », hier, nous n’aurions pas été confinés en mars 2020, et cet hiver, on ne sera pas sans électricité…

Pour preuves, retrouvez ici ces mêmes phrases, ces équivalences frappantes, du Covid à l’Énergétique, à voir dans ce montage éclairant, qui ne manque pas d’humour avec ces deux vidéos, réalisées par YoYo.

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Dessin signé Valott.

https://t.me/DESOBEIS95/9885

https://t.me/DESOBEIS95/12197

Car conserver notre humour, c’est rester fort et lucide. C’est se sentir en pouvoir d’agir. Pour chacun et pour tous.

images drapeauDes Aphorismes et cætera, Laurence Waki (le 12/10/2022)