Écrire un essai pour dénoncer la fausse écologie

Ma prise de conscience a commencé en 2006. L’écologie n’était plus ce respect de l’environnement. C’est devenu des gestes à faire pour chacun – désormais devenu et déclaré – coupable de détruire la planète ; des gestes au quotidien, mais aussi des restrictions publiques, et des taxes pour raisons écologiques.

Outre la flopée d’articles de presse nous expliquant comment chacun était un pollueur et ce qu’il fallait faire impérativement pour l’être moins. Ces gestes du quotidien, une vigilance, se restreindre. Prendre un bain, se laver les dents sans fermer le robinet, laisser une lumière allumée… à nous lister tout ce qui désormais était passible de détruire la planète. Une planète en danger qu’il fallait sauver de la destruction imminente.

Deux lignes principales se mettaient en place, qui nous étaient là imposées, concernant le plastique et la voiture.

La lutte contre le plastique désormais désigné comme polluant s’est axé exclusivement sur les sacs de caisse auparavant disponible gratuitement. Désormais payant à l’unité dans quelques enseignes, puis dans quasiment toutes (Hormis de rares enseignes et les boutiques de luxe), parce qu’il fallait notamment sauver les tortues (sic!). D’abord à 0,03 centimes, pour l’acquisition d’un sac de couleur jaune-douteux, les prix ont vite grimpés. Aujourd’hui, ce sont des sacs en papier payants à 30, voire 50 centimes, sans savoir pourquoi les sacs papier eux seraient payants… ?

Cela a-t-il réduit le continent plastique ? Non. Les tortues sont-elle sauvées ? J’en doute fortement si le problème des décharges sauvages n’est pas réglé, qui en est pourtant la cause. Rappelons que cette mesure a ciblé ce qui correspond à 0,56% des déchets des ménages.

Si tant est que le continent plastique soit constitué de sacs de caisse…

Et la voiture. À Paris notamment, un PLU (Plan Local d’Urbanisme) est appliqué par Delanoë, et Baupin,  qui consiste notamment à des grands travaux de voiries et l’utilisation très important de bitume-pétrôle, pour lutter contre la consommation d’essence-pétrôle des voitures ! Objectif : supprimer toutes les places de stationnement gratuites, et limiter le plus de places possible en agrandissant démesurément les trottoirs. Afin de saisir la logique, j’ai examiné les plans à la Bibliothèque de l’Arsenal, comprenant que ces travaux se voulaient étendre les zones piétonnes et pistes cyclables. Mais comment conjuguer diminuer le stationnement et la volonté affichée de réduire la circulation routière en ville ? Une voiture peut-elle ne pas stationner et ne pas circuler ? Oui, si elle n’existe plus.

Il ne s’agit plus d’une politique qui permet au citoyen de vivre la ville en fonction de ses besoins, mais de le contraindre à se passer de voiture. À décider pour lui s’il ne peut payer plus. La voiture devient un mode de déplacement pour privilégiés. Ce n’est plus un outil, c’est un luxe.

L’argent a donc ce pouvoir de lutter contre « sa » pollution. Voire de dépolluer les actes du quotidien. À moins qu’avoir de l’argent donne du pouvoir de « polluer ».

Si tant est que la voiture pollue…

Depuis tout ce qui est revendiqué comme polluant me semble suspect. Et après lectures et études se révèlent être des mensonges. Qui eux polluent non seulement les esprits, mais le Vivant même.

Après l’écriture en 2009 d’un roman policier évoquant ces « Dérives Multiples ». Aujourd’hui s’impose à moi l’impératif d’être ce vulgarisateur auprès du grand public sur ce que cache ce « sauver la planète », et à qui cela profite. Afin de sortir de cette religion fanatique basée sur la culpabilité et la haine de soi. Et détourne assurément ce qui pourrait préserver la Vie, ses merveilles et sa beauté. La véritable Écologie.

🍒Laurence Waki (le 12/07/2023)

4 commentaires

  1. De nos jours, l’écologie, la guerre, la santé, l’insécurité, le climat ne sont que des moyens.
    Des moyens qui servent un dessein funeste. Celui de nos libertés.

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    1. Merci Christian de mettre en équivalence tous ces prétextes, des projets « pour notre bien ». Concernant l’écologisme, le prétexte écologique donc, la date de lancement officielle est celle de la création du GIEC, 1988. Mais les fondements sont largement plus anciens.
      Non seulement il s’agit de la suppression des libertés qui est visée ; mais au-delà, bien de la vie-même.
      En ce sens l’écologisme est un destructeur de l’Écologie. LW🍒

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